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nasser 11-08-2018 13:01

Les femmes survivent davantage à l'infarctus du myocarde quand leur médecin est une femme
 
https://www.sciencesetavenir.fr/asse...912c7-c-ur.jpg Les femmes survivent davantage à l'infarctus du myocarde quand leur médecin est une femme
Par Sarah Sermondadaz

Une étude publiée dans les PNAS s'est intéressée aux femmes souffrant d'infarctus du myocarde en Floride. Leur conclusions sont édifiantes : le taux de mortalité baisse de plus de 5% lorsqu'elles sont soignées par des femmes, un résultat jugé statistiquement significatif.
Toutes les maladies ne se manifestent pas de la même façon selon qu'on soit un homme ou une femme. C'est notamment le cas de l'infrarctus du myocarde, couramment appelée attaque cardiaque. Chez l'homme, les symptômes sont bien connus : une douleur dans la poitrine irradiant dans le bras gauche et la mâchoire, rappelait en 2016 la Fédération française de cardiologie (FFC). Chez la femme, il faut "s'alerter face à trois signes atypiques : la sensation d'épuisement, l'essoufflement à l'effort et les nausées", soulignait la FFC.

Un tableau clinique auquel les médecins restent encore insuffisamment familiarisés, tout du moins aux États-Unis. C'est ce que révèle une étude des universités du Minnesota, de Saint Louis, et de Harvard, publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Les chercheurs ont relevé une différence "saisissante" dans la survie des patients... selon que le genre de son médecin urgentiste soit ou non semblable au sien !

Un taux de mortalité abaissé de 5,4% lorsqu'une patiente est prise en charge par une femme
Pour aboutir à ce constat incroyable, les chercheurs se sont appuyés sur les dossiers cliniques de plus de 500.000 personnes admises en urgence à l'hôpital pour un infarctus du myocarde aigu en Floride entre 1991 et 2010. Le taux de mortalité moyen est de 11,9% pour les patientes traitées en urgence pour une crise cardiaque. Mais leur associer un médecin femme permettrait de "réduire la probabilité de décès de 5,4% par rapport à cette référence", écrivent les chercheurs. En l'occurrence, lorsqu'une femme était prise en charge par un médecin féminin, "il y a avait un effet significatif et positif sur la survie", selon les conclusions publiées dans la revue


De précédentes études avaient déjà montré que les femmes étaient davantage susceptibles de succomber à une crise cardiaque que les hommes. Une inégalité liée aux symptômes différents et moins spécifiques de ces dernières, ou encore par la tendance des femmes à attendre davantage que les hommes avant de se faire soigner et de se rendre aux urgences.

Plus un homme a soigné de femmes au cours de sa carrière, meilleures sont les chances de survie de ses patientes
"La plupart des médecins sont des hommes et les médecins masculins ont des difficultés à soigner les patientes", concluent les auteurs de l'étude. Ils ont en effet déterminé que plus un médecin masculin avait soigné de femmes au cours de sa carrière, moins ses patientes étaient susceptibles de trépasser. Mais attendre qu'un médecin gagne assez d'expérience en la matière, c'est risquer la vie de ses patientes en attendant, ont souligné les chercheurs.

Ces derniers insistent aussi sur le besoin de former les médecins au cours de leur carrière, et notamment à propos du tableau clinique féminin de l'infarctus. "Nous devons examiner si présenter davantage de cas d'infarctus chez la femme aux médecins affecte ces conclusions", écrivent-ils. "La coordination des différents acteurs du système de soin, internes, infirmières, et les autres médecins, devra être étudiée afin de déterminer comment le personnel médical peut améliorer cette relation", concluent les chercheurs.

Les maladies cardiovasculaires restent la première cause de mortalité chez la femme
Cette étude ne porte toutefois que sur le système de santé américain. Mais en France aussi, le traitement des femmes aux urgences semble différent. "Elles ne sont que 29 % à avoir un électrocardiogramme en moins de 10 minutes, contre 38 % des hommes", précisait en 2014 à Sciences et Avenir le Pr Lévy, directeur scientifique de l'Institut des vaisseaux et du sang. Et ce alors qu'"une femme sur 3 meurt d'une maladie cardiovasculaire, c'est la première cause de mortalité féminine", déplorait aussi Catherine Llorens Cortes, directrice de recherche à l'Inserm.

S.S. avec AFP

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 13-07-2019 08:07

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