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woodlanders 23-09-2008 16:10

En bref. Les recommandations du Conseil sup de de l'enseig
 
En bref. Les recommandations du Conseil

Indépendamment du diagnostic porté sur le système éducatif, on peut condenser le projet du Conseil supérieur de l’enseignement en six priorités et trois axes d’action immédiate.

• Les priorités :
- Rendre effective l’obligation de scolarité de tous les enfants jusqu’à l’âge de 15 ans, dans un esprit de lutte contre l’inégalité des chances.
- Favoriser l’autonomie de l’enseignement post-obligatoire. Pour le secondaire, le CSE envisage par exemple l’émergence de lycées d’excellence, des sections centrées sur les métiers ou encore des filières “sports-études”. Les universités quant à elles devront continuer sur la même voie tout en se soumettant davantage à l’évaluation de l’Etat.
- Revaloriser le métier d’enseignant à travers un engagement accru de la profession. Le rapport pointe par exemple “l’absentéisme injustifié ou déguisé, notamment en milieu rural”. Il parle aussi de contrer le phénomène des cours particuliers.
- Renforcer l’autonomie des établissements d’enseignement et de formation, qui seront confiés à des directeurs chapeautés par un conseil de gestion.
- Rééquilibrer le système
de filières pour une meilleure adéquation avec le marché de l’emploi, à travers notamment “un travail de prospective sur les emplois et les métiers du futur”.
- Améliorer la maîtrise des langues. Sans qu’il y ait (pour l’instant) de précision sur la question de la langue d’enseignement, le CSE insiste sur la place qu’il faut accorder à la langue arabe dans l’enseignement, sans négliger non plus l’amazigh (langue ou dialecte, cette nuance n’est pas explicitée).

• Les axes de travail :
- Relancer la mobilisation autour de l’école.
- Établir un contrat de confiance avec le corps enseignant.
- Demander un effort supplémentaire de l’Etat, à travers par exemple une loi-cadre et un fonds de soutien à l’enseignement scolaire.
Pour résumer, c’est certainement sur cet aspect de la méthode (qui correspond au “temps de l’action” de Meziane Belfkih) que pèche le travail du président délégué du CSE et de son équipe : concrètement, des moyens sont demandés et la confiance est réclamée, mais c’est au gouvernement de mettre en place un plan opérationnel. Ambitieux et parfois critique dans l’état des lieux de l’enseignement qu’il fait, le rapport du CSE risque, comme d’autres études avant lui, d’échouer dans sa mise en application par toute la chaîne administrative.


[voir le graph]

Source : PNUD Données 2004
Evolution du budget global de l’éducation et de la formation par rapport au PIB (en %)2001200220032004200520062007Maroc5,75,95,85,76,05,65,8Tunisie6,86,47,57,57,3--France5,65,65,95,8---Espagne4,24,34,34,3---


LA LOI DE FINANCES 2008
Répartition du budget de l’éducation et de la formation en 2008 (en %) Fonctionnement93% Investissement7%


ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 21:24

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