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Med_Rida 04-09-2012 01:07

Rentrée: Comment sauver l’école?
 


Rentrée: Comment sauver l’école?

La rentrée scolaire a un goût de déjà vu…encore une année où l’école publique va trimbaler ses mêmes travers. Oui, il y a eu quelques nouveautés pour faciliter la rentrée 2012-2013 où quelque 7 millions d’élèves sont attendus. Le ministère a, par exemple, fixé des dates précises pour la rentrée de l’administration, celle des enseignants, puis celles du primaire et du secondaire. Un numéro vert a par ailleurs été mis en place, afin de recevoir toutes les plaintes et remarques liées aux établissements scolaires: Absentéisme des enseignants, délabrement des infrastructures, manquements au règlement…Bref toute information permettant de relever les dysfonctionnements et d’y remédier. Et puis exit la «pédagogie de l’intégration» introduite par le programme d’urgence de l’équipe El Fassi et qui était, de l’avis du corps professoral, un «échec total». Pourtant, son objectif n’était pas moins louable: «développer le savoir-faire, le savoir être et le savoir devenir des élèves», afin de rompre avec l’apprentissage par cœur. Une approche qui correspond parfaitement à l’esprit du dernier discours royal, à l’occasion du 59e anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple. «Nous devons passer d’une logique limitée à la transmission des connaissances à une logique fondée sur la réactivité et le renforcement des compétences et de la créativité», avait souligné le Souverain. Manque de formation continue des enseignants, difficulté d’exécution,…la page de la pédagogie de l’intégration (qui était censée être généralisée dès cette rentrée) a donc fini par être tournée.
Le ministre de l’Education nationale, Mohamed El Ouafa, a par ailleurs décidé d’écarter les cabinets d’études étrangers, convaincu qu’ils ne pouvaient livrer de formule toute faite à même de réformer le système. D’autant plus qu’ils coûtent trop cher! Toutefois, la problématique de la réforme de l’enseignement reste aujourd’hui entière. Toutes les initiatives tentées depuis l’Indépendance n’ont pas abouti à des résultats probants. «Nos enfants sont devenus comme des cobayes de laboratoire! Plusieurs générations ont été sacrifiées à cause de ces expériences inachevées», s’indigne un enseignant. Vers la fin des années 90 par exemple, l’on a introduit «l’approche par objectifs», au début des années 2000 c’était au tour de «l’approche par compétences», et à partir de 2009 l’on a tenté la «pédagogie de l’intégration». Des concepts qui ont fini par être abandonnés, l’un après l’autre.
Le fardeau des échecs passé est aujourd’hui lourd à porter. Même au niveau des ressources humaines et des infrastructures, la situation reste critique. «Le déficit au niveau du corps enseignant est évalué actuellement à 15.000 profils. Chaque enseignant se retrouve avec des classes de 40 à 50 élèves et se voit obligé d’assurer de plus en plus d’heures supplémentaires», regrette Abdelaziz Iwi, secrétaire général du Syndicat de l’enseignement de la FDT. En 2012, moins de 8.000 postes budgétaires ont été accordés au ministère. Trop peu pour répondre aux besoins.
Côté infrastructures, le déficit est encore flagrant. En 2007, par exemple, 60% des écoles en milieu rural n’étaient pas raccordées à l’électricité, 80% ne contenaient pas les sanitaires adéquats et 75% n’avaient pas accès à l’eau potable! Le programme d’urgence 2009-2012 qui a nécessité près de 3,3 milliards de DH ambitionnait de redresser la barre, mais en fin de compte, peu d’avancées ont été réalisées. A titre d’exemple, sur les 373 écoles prévues, seules 99 ont pu être construites, soit moins de 30%.
«Il est aujourd’hui nécessaire de définir avant toute chose le pourquoi de l’échec des réformes engagées avant de se mettre d’accord sur une nouvelle approche, en partenariat avec tous les intervenants du système», estime Allal Belarbi, secrétaire général du Syndicat de l’enseignement de la CDT. Pédagogie, infrastructures, abandon scolaire, échec,…les points noirs du système sont encore bien trop nombreux. Après la fin du programme d’urgence, comment réformer le système? La question reste ouverte pour la énième fois…
Parlez-vous français?
La maîtrise des langues étrangères fait aujourd’hui partie des faiblesses majeures de nos élèves et étudiants. «Même le français ils n’arrivent pas à le parler correctement, c’est dramatique», regrette une enseignante universitaire. Et pourtant, près de 1.800 heures de langue française sont dispensés jusqu’au bac, et près de 800 heures à l’université, soit un total de 2.600 heures. «Normalement, 600 heures sont suffisantes pour parler correctement une langue! Cela témoigne d’un problème au niveau de la transmission et de l’approche didactique auquel il faudrait s’attaquer d’urgence», avait récemment déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur Lahcen Daoudi.

Ahlam NAZIH

L'economiste


Édition N° 3858 du 2012/09/03
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aichaalami 02-06-2013 23:19

A mon humble avis si chacun fait son travail tout le monde y trouvera son compte surtout les élèves

ÎÇÏã ÇáãäÊÏì 08-05-2016 20:28

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ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 08:44

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