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åÇã Le régime gras et sucré provoquerait des réactions inflammatoires

اضغط على الصورة لرؤيتها بالحجم الطبيعي Le régime gras et sucré provoquerait des réactions inflammatoires

Par Camille Gaubert le 08.03.2018

Le régime occidental, riche en gras et en sucres et pauvre en fibres, est reçu par le corps comme une menace, entrainant une réaction inflammatoire persistante et difficilement réversible, aux conséquences alarmantes sur le long terme.

Les régimes riches en gras et sucres et pauvres en fibres, très consommés en occident, entraineraient une inflammation de l'organisme qui persisterait même après changement de régime. Conséquences à long terme : une augmentation du risque de développer maladies cardiovasculaires et diabète de type 2, selon des travaux menés par des équipes allemande, hollandaise, norvégienne et américaine parus dans la revue Cell en janvier 2018.

LES MALADIES MODERNES. "Un changement majeur dans le fardeau des maladies infectieuses s'est produit au cours des deux derniers siècles", écrivent les auteurs de la publication. Ainsi, si au 19e siècle la moitié de la mortalité était attribuable aux maladies infectieuses, l'hygiène, la vaccination et les antibiotiques l'ont fait tomber à 15%... Tandis que les maladies chroniques non transmissibles ont considérablement pris le pas, avec plus de 80% des décès dans nos sociétés occidentales. En cause, les maladies "provoquées ou influencées par la consommation de régimes riches en calories de type occidental", tels que le diabète de type II, l'obésité et les maladies cardio-vasculaires. Le rapport entre l'alimentation et ces maladies, c'est l'artériosclérose, c'est-à-dire des dépôts ou plaques dans les vaisseaux sanguins, constitués en grande partie de lipides et de cellules immunitaires. "La réaction inflammatoire contribue directement à leur croissance, car les cellules immunitaires nouvellement activées migrent constamment dans les parois des vaisseaux altérés", explique l'Université de Bonn dans un communiqué, avec pour conséquence le détachement de morceaux de la plaque lorsqu'elle est trop grosse. Ces morceaux suivent ensuite la circulation sanguine et peuvent obstruer les vaisseaux et provoquer AVC ou crise cardiaque.

LA MEMOIRE IMMUNITAIRE INNEE. Le système immunitaire se décompose grossièrement en deux types de réactions : la réaction innée (immédiate et non spécifique) et la réaction adaptative (retardée et spécifique à la menace rencontrée). C'est l'immunité adaptative qui est capable de reconnaitre un pathogène déjà croisé, et de réagir ainsi plus vite et plus fort contre lui (c'est le principe de la vaccination). Cependant, de nouvelles données suggèrent que l'immunité innée aurait elle aussi une forme de rémanence, appelée "mémoire immunitaire innée", en restant activée après une inflammation pour fournir une protection non spécifique contre les infections secondaires. Cette activation persistante est caractérisée par des modifications épigénétiques de certaines cellules immunitaires, c'est-à-dire qu'elles modifient la disponibilité et l'activation de leurs gènes pour rester en situation d'alerte. Or, certaines molécules retrouvées dans l'alimentation grasse et riche peuvent être des sources d'activation de cette mémoire immunitaire innée, maintenant le corps en alerte en permanence.

La nourriture riche entraine une réaction inflammatoire comme face à une menace
Pour vérifier cette hypothèse, les chercheurs de l'Université de Bonn se sont penchés sur des souris génétiquement modifiées pour être susceptibles de développer de l'artériosclérose, et ont constaté le régime riche entrainait effectivement une réponse inflammatoire presqu'aussi forte qu'après une infection bactérienne, augmentant notamment le nombre de cellules immunitaires circulantes dans le sang. Le système immunitaire des souris soumises à ce régime s'est ainsi maintenu dans un état hyperréactif, générant des cellules immunitaires programmées pour répondre plus puissamment aux prochains déclencheurs. Les chercheurs ont ainsi identifié que les cellules de la moelle osseuse des souris, responsables de la production de cellules immunitaires, montraient une suractivation des gènes correspondant à la prolifération et la maturation. Ces résultats indiquent que le régime trop gras, trop sucré et pauvre en fibres agit sur l'épigénétique des cellules de la moelle en activant des gènes de la même manière qu'une menace pathogène. Plus alarmant encore, même un retour au régime normal ne permet pas un retour du système immunitaire à son état de veille après 1 mois, bien que la réponse inflammatoire soit calmée. Afin d'identifier les mécanismes responsables, les chercheurs ont également examiné des cellules immunitaires de 122 humains sains, qu'ils ont plongées en état inflammatoires en mimant l'effet du régime. Ils ont alors identifié une structure protéique appelée "inflammasome", normalement chargée de déclencher la réaction inflammatoire, qui est activée par la procédure.

"Les fondements d'une alimentation saine doivent devenir une partie beaucoup plus importante de l'éducation qu'ils ne le sont actuellement", commente dans le communiqué de l'Université de Bonn le Pr Joachim Schultze (Institut des sciences de la vie et des sciences médicales (LIMES) de l'Université de Bonn et du Centre allemand des maladies neurodégénératives (DZNE))." C'est seulement ainsi que nous pouvons immuniser les enfants à un stade précoce contre les tentations de l'industrie alimentaire", continue-t-il, "Nous devrions leur permettre de prendre des décisions conscientes concernant leurs habitudes alimentaires". Pour une alimentation équilibrée, les recommandations officielles sont à retrouver ici.









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