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Dernières années

En 1890, sa santé s'aggravant, il s'installe définitivement à Vailima aux Samoa dont le climat tropical est bénéfique à ses problèmes respiratoires. Sans négliger sa carrière littéraire, il s'investit beaucoup auprès des Samoans : lors d'une guerre civile en 1893, il prend même leur défense contre l'impérialisme allemand. Pleins de gratitude, les indigènes bâtissent en son honneur une route menant à sa plantation. Il devient même un chef de tribu, appelé respectueusement Tusitala (« le conteur d'histoires ») par ses membres. Il meurt d'une crise d'apoplexie à l'âge de 44 ans.
Il est enterré selon son désir face à la mer au sommet du mont Vaea surplombant Vailima. Lors de ses obsèques, 400 Samoans se relayèrent pour porter son cercueil au sommet du mont Vaea. Sa tombe porte en épitaphe les premiers vers de son poème Requiem composé à Hyères en 1884 :
« Under the wide and starry sky,
Dig the grave and let me lie,
Glad did I live and gladly die,
And I laid me down with a will
[29]. »

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Son œuvre

À rebours de ses contemporains naturalistes, la poétique de Stevenson est résolument anti-réaliste. Elle privilégie les lois et les exigences de la fiction contre celles du réel, sans pour autant s'enfermer dans une quelconque tour d'ivoire. D'une part, c'est en œuvrant en vue de l'efficacité du récit que celui-ci pourra prétendre à fournir une représentation lisible du réel ; d'autre part, Stevenson représente moins la réalité même du réel de façon descriptive, qu'il ne donne à lire les représentations et les discours des êtres de ce monde : en témoigne la délégation récurrente du récit à des personnages narrateurs, par lesquels Stevenson donne à lire moins le réel même que les discours et les points de vue tenus sur ce réel. Souvent, ces discours sont ceux de la mauvaise foi, du mensonges et de l'hypocrisie de ses contemporains de l'époque victorienne ; à l'inverse, le choix d'un narrateur atypique est l'occasion de présenter un point de vue idéaliste et innocent. Dans les deux cas, cette mise en scène de la narration exerce une fonction critique de cette époque victorienne, qu'il revient au lecteur d'interpréter comme telle.
Ses nouvelles et romans d'aventure, romance et horreur manifestent une profonde intelligence de la narration, de ses moyens et de ses effets. Stevenson est également un très lucide théoricien du récit et de sa propre pratique, et quelques-uns de ses articles critiques, notamment "Une humble remontrance", constituent d'authentiques essais de poétique du récit. Stevenson exploite tous les ressorts du récit : il procède à la multiplication des narrateurs et des points de vue en insérant dans son récit mémoires ou lettres de personnages (L'Île au trésor, Le Maître de Ballantrae, L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde), ce qui a pour effet de donner des versions différentes de la même histoire et de laisser ouverte l'appréciation des personnages et des événements comme la signification même du récit. Ainsi, L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde s'achève significativement sur la confession de Jekyll, sans que les narrateurs précédents ne reprennent la parole, soit pour tirer le sens de cette aventure et des questions éthiques qu'elle pose, soit pour accréditer ou réfuter la version des événements que donne Jekyll : au lecteur de décider. Stevenson recourt souvent à des narrateurs à la compréhension limitée ou à des points de vue lacunaires (le notaire et le chirurgien dans L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde), qui assurent un suspense maximal et favorise une incompréhension initiale propice au fantastique, et mettent en scène dans le même temps les limites étriquées de la compréhension scientiste des phénomènes (ainsi de phénomènes fantastiques) ou l'hypocrisie et la mauvaise foi toute victorienne de son temps (ainsi quant aux rapports fortement teintés d'homo***ualité entre les personnages de L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde). Ce jeu narratif trouve son apogée avec les narrateurs indignes de confiance, qui par leurs silences délibérés et leurs mensonges laissent des parts d'ombre et d'ambiguïté dans le récit et requièrent un lecteur actif, susceptible de lire entre les lignes (Le Maître de Ballantrae). Stevenson démontre également sa virtuosité formelle dans Les Nouvelles mille et une nuits : ce recueil de nouvelles propose une seule histoire, mais éclatée en une série de récits, chacun donnant une étape de l'histoire à laquelle est associée un personnage principal ; tout le jeu et la prouesse reposent sur le grand écart que ménage Stevenson entre le récit autonome de chaque nouvelle et la trame générale de l'histoire commune à chacune d'entre elles : chaque nouvelle semble proposer un récit entièrement différent et finit par rejoindre et à faire progresser de façon centrale l'intrigue principale.
L'art du récit de Stevenson se double d'une écriture extrêmement visuelle, propice aux scènes particulièrement frappantes, au très riche pouvoir de suggestion et fortement symboliques : le duel entre les deux frères dans Le Maître de Ballantrae, le piétinement de la fillette, le meurtre d'un notable à coups de canne ou la métamorphose dans L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde. Selon un paradoxe qui n'est qu'apparent, cette visibilité de l'écriture stevensonienne passe par une très grande économie de moyens, et le procédé repose davantage sur la suggestion à partir d'un très petit nombre de détails que sur une description exhaustive qui serait moins efficace : là également, Stevenson confie au lecteur un rôle actif. Stevenson a lui-même théorisé cette pratique dans ses Essais sur l'art de la fiction, où il dévoile notamment comment une carte, objet visuel non narratif, a fourni la matrice de l'Île au trésor. Cette maîtrise peut passer inaperçue dans la mesure où son objectif n'est pas de se faire remarquer pour elle-même ni même d'innover pour innover, mais de servir l'efficacité, la puissance et la signification du récit. Stevenson souffre de ce fait, surtout en France où la notion d'avant-garde a largement déterminé le jugement esthétique, d'une réputation d'auteur de romans d'aventure ou de récits fantastiques pour adolescents. Il ne faut pas s'y tromper : il a été salué avec enthousiasme par les plus grands de ses contemporains et de ses successeurs, Henry James qui le considérait comme le plus grand romancier de son temps, Marcel Schwob et Alfred Jarry qui l'ont traduit, André Gide, Antonin Artaud (auteur d'un scénario adaptant Le Maître de Ballantrae), Vladimir Nabokov qui fit cours sur L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde, Jorge Luis Borges (dont la préface de L'Invention de Morel, d'Adolfo Bioy Casares, reprend exactement les thèses de l'article "Une Humble remontrance"), Italo Calvino, Georges Perec et plus récemment Jean Echenoz.
Enfin, à la fin de sa vie, Stevenson fut l'un des premiers à décrire avec précision et fascination les paysages et les mœurs des contrées du Pacifique. Ses nombreuses contributions littéraires et sociologiques lui valurent l'estime des peuples du Pacifique. En pleine période du colonialisme triomphant, il a défendu la cause des autonomistes contre les puissances coloniales, surtout une fois installé à Samoa. Il a été honoré de la reconnaissance des habitants des Kiribati où son débarquement, un 12 juillet, a été repris comme point de départ de l'indépendance, 90 ans après. Aux Samoas, sur sa tombe, une épitaphe émouvante, le rappelle au souvenir des siens. La popularité de ses récits n'a jamais baissé, et nombreuses sont les adaptations, aussi bien en livre ( à noter en particulier les éditions pour jeunes magnifiquement illustrées par Pierre Joubert ou René Follet) qu'au cinéma.

Romans et nouvelles
L'Île au trésor (Treasure Island, 1883), son premier grand succès, une histoire de pirates et de trésor caché qui a été adaptée au cinéma plusieurs fois. Le livre est dédié à son beau-fils Lloyd Osbourne, qui lui inspira l'idée de l'île, de ses mystères et de son trésor.
Le Voleur de cadavres (The Body Snatcher, 1884), un conte d'horreur basé sur un fait divers réel
Prince Othon (Prince Otto, 1885)
Dr. Jekyll et Mr. Hyde, (The Strange Case of Dr. Jekyll and Mister Hyde, 1886)
Enlevé ! (Kidnapped, 1886), les aventures du jeune David Balfour traqué dans les Highlands pour son implication dans le meurtre d'Appin
Les Mésaventures de John Nicholson (The Misadventures of John Nicholson, 1887)
La Flèche noire (The Black Arrow: A Tale of the Two Roses, 1888)
Le Maître de Ballantrae (The Master of Ballantrae, 1889)
Un Mort encombrant (The Wrong Box, 1889) [30]
Le Trafiquant d'épaves (The Wrecker, 1892) [30]
Catriona (Catriona, 1893), aussi connue sous le nom de David Balfour, il s'agit de la suite d'Enlevé !
Le Creux de la vague (The Ebb-Tide, 1894) [30]
Herminston, le juge pendeur (Weir of Herminston, 1896), inachevé et posthume
St Yves, prisonnier d'Édimbourg (Saint-Ives, 1897), inachevé et posthume


Recueils de nouvelles
Articles, essais, textes théoriques
  • Essais sur l'art de la fiction, textes rassemblés et édités par Michel Le Bris, Payot.
  • Une amitié littéraire. Correspondance Henry James - Robert Louis Stevenson, éd. Michel Le Bris, Payot.


Poésie
Le jardin poétique d'un enfant (A Child's Garden of Verses, 1885), recueil destiné à l'origine aux enfants mais très populaire aussi auprès de leurs parents. Il contient les fameux « My Shadow » et « The Lamplighter ». Ce recueil pourrait représenter une réflexion positive de l'enfance maladive de l'auteur.Traduction française (et préface) de Jean-Pierre Vallotton: Jardin de poèmes pour un enfant, édition bilingue, Hachette, Le Livre de Poche Jeunesse, collection Fleurs d'encre, 1992 et 1995.
Underwoods (1887)
Ballads (1890)
Songs of Travels (1896

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Ilham bel harradia
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Essai

Une apologie des oisifs (An apology for idlers, 1877), essai philosophique qui fait l'éloge de l'oisiveté contre l'acharnement au travail



Sur les voyages
  • Un voyage dans les Terres ou Voyage en canoë (An Inland Voyage, 1878), voyages à travers la France et la Belgique. Édité par 10/18 en français à l'occasion du centenaire en 1978: La France que j'aime (chapitre principal avec deux autres chapitres: "Voyage avec une palette et des pinceaux" sur la fôret de Fontainebleau et ses peintres et "Voyage à travers les livres" sur quelques auteurs français).
  • Voyage avec un âne dans les Cévennes (Travels with a donkey in the Cévennes, 1879), un des premiers livres présentant la randonnée et le camping comme des activités de loisirs (il s'agit du premier essai décrivant des sacs de couchage)
  • Les Squatters de Silverado (The Silverado Squatters, 1883), conclusion de son périple aux États-Unis décrivant sa vie en Californie durant sa lune de miel dans une mine désaffectée.
  • À travers les grandes plaines (Across the Plains, 1892), voyage qui s'effectua en train de New York jusqu'à San Francisco
  • L'Émigrant amateur (The Amateur Emigrant, 1895), il s'agit ici de la 1re étape de son périple vers l'Amérique, voyage de Glasgow jusqu'à New York en bateau à vapeur.


Œuvres documentaires sur le Pacifique
Dans les mers du Sud (In the South Seas, 1891), une collection d'articles de Stevenson et d'essais sur ses voyages dans le Pacifique.
A Footnote to History: Eight Years of Trouble in Samoa (1892), traduit en français sous le titre de Les Pleurs de Laupepa, Voyageurs Payot, 1995

Notes et références
  1. <LI id=cite_note-0> (en) La page consacrée aux Stevenson sur le site du Northern Lighthouse Board [1] [archive] <LI id=cite_note-1> laquelle impose que l'enfant porte le prénom de son grand-père paternel (« Robert »), puis celui de de son grand-père maternel (« Lewis ») <LI id=cite_note-2> smout : mot écossais désignant un jeune saumon et, par extension, un enfant de petite taille (Dictionary of the Scots ******** [archive]) <LI id=cite_note-3> rivière traversant Édimbourg et dans laquelle se déversait les égouts <LI id=cite_note-4> Maison qui existe toujours et devant laquelle on peut voir le fameux réverbère du poème The Lamplighter <LI id=cite_note-5> Stevenson fournit une description très précise de son intérieur dans sa nouvelle Les Mésaventures de John Nicholson <LI id=cite_note-6> « [...] Édimbourg paie fort cher sa situation remarquable par un bien vilain climat : le pire qui soit sous nos cieux. », « Édimbourg de ma jeunesse » (Edinburgh : Picturesque Notes) in À travers l'Écosse <LI id=cite_note-7> (en) R. L. Stevenson, A Child's Garden of Verses [archive], « To Alison Cunningham From Her Boy » <LI id=cite_note-8> In A Child's Garden of Verses <LI id=cite_note-9> In Essais sur l'art de la fiction <LI id=cite_note-10> sa nouvelle Thrawn Janet puise clairement dans cette influence <LI id=cite_note-11> « Un simple à un sous, et un en couleurs, à deux sous » (A Penny Plain and Twopence Coloured) in Essais sur l'art de la fiction <LI id=cite_note-12> « Le presbytère » (The Manse) in À travers l'Écosse <LI id=cite_note-13> « Ce fut mon Âge d'Or : et ego in Arcadia vixi. » in Graham Balfour, The life of Robert Louis Stevenson, p. 33 <LI id=cite_note-14> Rosaline Masson, I Can Remember Stevenson, p. 14 <LI id=cite_note-15> « La côte de Fife » (The Coast of Fife), À travers l'Écosse, p. 203-204. Stevenson resitue à tort la scène en automne <LI id=cite_note-16> « La côte de Fife », op. cit., p. 205 <LI id=cite_note-17> « L'étranger de l'intérieur » (The Foreigner at Home), À travers l'Écosse, p. 148-149 <LI id=cite_note-18> C'est à cette période qu'il écrivit La cave pestiférée (The Plague Cellar) <LI id=cite_note-19> Projet qu'il mène à bien en collaboration avec William E. Henley en 1880 (date à vérifier) <LI id=cite_note-20> Dans le cadre d'un projet de roman, Ballantyne venait prendre des renseignements sur les phares auprès de l'oncle de Stevenson, David. Il en résulta The Lighthouse publié en novembre 1865. <LI id=cite_note-21> Graham Balfour, The life of Robert Louis Stevenson, p. 52 <LI id=cite_note-22> Ce qui fait de The Pentland Rising, à proprement parler, le premier livre écrit par Stevenson et donc lui confère une valeur inestimable auprès des collectionneurs. <LI id=cite_note-23> R. L. Stevenson, À travers l'Écosse, « L'étranger de l'intérieur » <LI id=cite_note-24> R. L. Stevenson, À travers l'Écosse, « L'éducation d'un ingénieur » <LI id=cite_note-25> M. Le Bris, Pour saluer Stevenson, p. 71, 78-79 <LI id=cite_note-26> M. Le Bris, Pour saluer Stevenson, p. 214, note 2 <LI id=cite_note-27> L'incident et la crise familiale qui s'ensuit sont retranscrits dans sa lettre à Charles Baxter datée du 2 février 1873 in Robert Louis Stevenson, The Letters of Robert Louis Stevenson, « Chapter I: Student Days at Edinburgh, Travels and Excursions, 1868-1873 » <LI id=cite_note-28> Sous le vaste ciel étoilé / Creuse la tombe et laisse moi en paix; / Heureux ai-je vécu et heureux je suis mort / Et me suis couché ici de mon plein gré
  2. abc  en collaboration avec son beau-fils Lloyd Osbourne


Voir aussi

Le chemin de Stevenson, autre nom du GR70 en hommage au périple qu'il accomplit et relate dans son Travels with a Donkey in the Cévennes.

Bibliographie
  • R. L. Stevenson, À travers l'Écosse, Complexe, 1992 (ISBN 2-87027-443-2) recueil de divers textes de Stevenson lui-même, rassemblés autour du thème de l'Écosse, dans lesquels se mêlent descriptions de promenades et souvenirs de jeunesse.
  • R. L. Stevenson, La Route de Silverado, Phébus, 2000 (ISBN 2-85940-689-1) recueil des textes majeurs L'Émigrant amateur, À travers les grandes plaines et Les Squatters de Silverado, accompagnés de divers textes et correspondances durant son séjour en Californie.
...Je finis

Au revoir



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lilromeo
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merci mon ami ,"مغربية وافتخر"

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