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L’Université n’est pas une usine à chômage
Entretien avec Radouane Mrabet, président de Mohammed V-Souissi


Il faudra réfléchir à un autre schéma de recrutement des enseignants

Bug démographique d’ici 2015 dû aux départs en retraite

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L’employabilité des lauréats passe par la consolidation de la professionnalisation des filières, selon Radouane Mrabet, président de l’université Mohammed V-Souissi. Le problème se pose surtout pour les branches de droit et d’économie. Les deux écoles d’ingénieurs et les deux facultés de médecine du pôle santé, ne connaissent pas de problème d’insertion sur le marché de l’emploi.

- L’Economiste: Vous avez pris vos fonctions il y a six mois. Qu’avez-vous défendu dans votre projet?
- Radouane Mrabet: Je voudrais réaliser les objectifs qui figurent dans le contrat signé avec l’Etat dans le cadre du plan d’urgence. Je m’inscris plus dans la continuité que dans la rupture. J’ai par ailleurs proposé un certain nombre de choses, poursuivre la professionnalisation des filières au premier cycle, donner plus d’importance aux langues et à l’entreprenariat, communiquer autour des réussites de l’université. Ce dernier point est important car il y a une étiquette d’usine à chômeurs qui colle à l’université, qui me semble injuste. Il existe beaucoup de filières d’excellence qui sortent des lauréats compétitifs sur le marché du travail.

- Mais cette image de fabrique à chômage n’est pas non plus totalement injustifiée…
- C’est une vieille étiquette entretenue par des préjugés. Il y a eu beaucoup de travail de fait mais qui n’est pas assez connu. Parfois, on a l’impression que les gens ne connaissent pas l’université et sont restées sur des vieux schémas. Il reste quelques filières à problèmes, celles qui étaient dans le schéma d’avant la réforme, tel que le droit public, etc. Pour améliorer leur niveau et leur employabilité, nous introduisons une large dose de professionnalisation, des modules de langues, etc. C’est aussi pour cela que nous avons organisé cette année le forum carrière à la Faculté des sciences juridiques et économiques.
Auparavant, il se tenait dans les écoles d’ingénieurs. Je voulais montrer que ces facultés produisaient des lauréats de bon niveau et qu’elles méritent tout notre intérêt.

- Pourquoi ne pas sélectionner à l’entrée pour les filières à accès ouvert plutôt que de voir augmenter la déperdition?

- La seule façon d’augmenter l’employabilité de nos lauréats, c’est de diversifier et de professionnaliser les filières de manière à répondre aux besoins du marché du travail. Aujourd’hui encore, 35% des étudiants de première année de licence fondamentale dans les facultés des sciences juridiques et économiques abandonnent. C’est beaucoup trop. Mon objectif est de ramener ce taux à moins de 20% dans quatre ans, à travers un certain nombre de programmes. Les actions sont déjà déployées sur le terrain.

- Vous aviez reçu instruction pour réduire le budget de 10 à 15%. Quel a été l’impact de cette décision?

- C’est une circulaire du Premier ministre au niveau national qui demande la compression de 10% du budget de fonctionnement hors salaire. Mais la mesure ne concerne pas uniquement que les universités, mais tous les établissements publics. Si l’investissement avait été touché par ces coupes budgétaires, cela aurait été délicat. Pour le fonctionnement, il y a toujours moyen de serrer la ceinture et de rogner sur quelques chapitres. Par contre, lorsque vous avez prévu de construire des bâtiments et d’acquérir du matériel ou de l’équipement pédagogique, il est difficile de décaler les engagements.

- Avec 20.000 étudiants à gérer, vous êtes presqu’un PDG à la tête d’une grande entreprise. Avez-vous la main sur tous les leviers de pilotage de l’institution?

- Je serais tenté de dire que j’ai la présidence sans la direction générale. Bien entendu, je ne dispose pas de tous les leviers, mais j’essaie d’utiliser au mieux ceux qui sont à ma disposition. Sur le plan financier, nous avons toute la latitude dans l’utilisation des ressources budgétaires qui nous sont allouées par l’Etat. Les choix sont définis par nous en fonction de nos besoins. En revanche, la gestion des ressources humaines est centralisée au ministère. Sur ce volet, nous n’avons aucune marge de manœuvre.

- Combien avez-vous reçu d’argent au titre du plan d’urgence?

L’université Mohammed V-Souissi a reçu 380 millions de dirhams pour les quatre ans couverts par le plan. Ce budget a été réparti dès le départ sur des projets. Cet argent nous a permis d’augmenter les capacités d’accueil de tous les établissements. On a construit de nouveaux locaux pédagogiques, des résidences pour étudiants, des laboratoires de recherche,…
Ce redimensionnement des capacités est très important parce que le nombre d’étudiants va continuer à augmenter. Selon nos projections, les effectifs doubleraient d’ici 2020 pour passer à 40.000 étudiants. Il faut anticiper cette évolution, c’est un défi considérable: construire des locaux pour accueillir ces étudiants et recruter des enseignants pour les encadrer. A court terme, nous allons devoir affronter, une vague de départs en retraite de professeurs. Le pic interviendra en 2015. Pour certaines spécialités, si l’on n’embauche pas maintenant, elles risquent de se retrouver en très grande difficulté. Plus globalement, nous fonctionnons déjà sous tension. L’augmentation des effectifs d’étudiants n’a pas été suivie par celle du personnel enseignant.

- Comment sortir donc de cette situation ?
- Il faudra réfléchir et introduire un peu de flexibilité dans le mode de recrutement du corps enseignant. Je pense par exemple, au contrat à durée déterminée et au recours aux doctorants pour assurer un certain nombre de modules,… Il faut imaginer des passerelles qui sortent du schéma classique de recrutement dans la Fonction publique. Avec mes collègues, nous avons fait des propositions. Mais la décision appartient au politique.

Propos recueillis par Abashi SHAMAMBA


Trois pôles, 20.000 étudiants
L’université Mohammed V-Souissi compte 7 établissements: La faculté de médecine et de pharmacie et la faculté de médecine dentaire forment le pôle santé le plus important du Maroc. Le pôle technologie est composé de deux écoles d’ingénieurs, l’Ensias (Ecole nationale supérieure d’informatique et d’analyse des systèmes) et l’Enset (Ecole nationale supérieure de l’enseignement technique). Ces deux établissements sont complémentaires à travers les deux filières, le génie informatique et le génie mécanique et électrique.
Le troisième pôle, «sciences juridiques, économiques et sociales et d’éducation, est composé de deux facultés. Ce dispositif est complété par trois instituts de recherche: l’Institut des études Africaines, l’Institut de recherche en arabisation et l’Institut universitaire de la recherche scientifique.
L’université a un effectif de 20.000 étudiants (2010/2011) encadré par 1.200 professeurs et 800 employés administratifs. A elles seules, les deux facultés des sciences juridiques et économiques (Souissi et Salé) concentrent 65% des étudiants. Et la pression démographique va s’accentuer sur ces établissements dans les prochaines années. Le budget de l’université est d’à peu près 200 millions de dirhams pour l’exercice 2011.o
A. S.
Édition N° 3574 du 2011/07/15

المصدر من هنا









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