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هؤلاء هم عباقرة بكالوريا 2009
26 تلميذ وتلميذة فاقت معدلاتهم 18/20
1969 حصلوا على معدل يفوق 16/20
ومن بين عباقرة بكالوريا 2009
التلاميذ والتلميذات الآتية أسماؤهم
1- هدى الكماري الرباط بمعدل 18،46 العلوم التجريبية مسلك العلوم الفيزيائية.
2- كوثر مفضل الدار البيضاء بمعدل 18،29 = = =
3- شيماء فارسي الدار البيضاء بمعدل 18،19 العلوم التجريبية علوم الحياة والأرض.
4- كابرة العسري الداخلة بمعدل 18،18 العلوم التجريبية = =
5- كوثر شحيطة تازة بمعدل 18،16 = =
6 -سفيان سمير الدار البيضاء بمعدل 18،14 العلوم التجريبية العلوم الفيزيائية
7- ماجدة الحوزي الخميسات بمعدل 18،07 العلوم التجريبية العلوم الفيزيائية
8- زهير فرد المحمدية بمعدل 18،01 العلوم الرياضية
Les *****s du bac : surdoués ou hyperbosseurs ?
26 ont eu plus de 18/20 de moyenne, 1969 ont dépassé 16/20. Leur recette ? Anticipation et travail acharné.
Le nouveau système favorise les notes élevées avec une pondération de 25% pour les notes obtenues en contrôle continu.
Fini les questions pièges : un candidat qui prépare bien réussit.
Des responsables du ministère, des inspecteurs et des enseignants en parlent.
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Ils sont 26 bacheliers (dont 5 de ***e masculin seulement) à avoir décroché une note supérieure à 18/20. Ils sont 409 à avoir dépassé la barre des 17/20 et 1 969 à avoir eu 16/20 et plus. Rapportés au nombre total des candidats, 250 829 en tout, ces chiffres ne sont pas particulièrement élevés, certes. Mais le fait est que, dans l’histoire du bac, hormis la période 1988 à 2001 où la réforme avait grandement ouvert les portes à l’inflation au niveau des notes, on a rarement vu autant de lauréats avoir des notes de ce niveau. Pourquoi y en a-t-il de plus en plus ? Quel est le secret de ces *****s du bac ? Sont-ils des surdoués ou tout simplement des bosseurs ? Comment ont-ils préparé leurs examens ? La Vie éco est partie à la rencontre de huit parmi ceux qui ont des notes supérieures à 18. Dans leurs récits, des points communs : l’organisation, la régularité de l’effort et du travail, la préparation précoce des examens et surtout aussi de la passion pour les matières étudiées. Comme quoi, que ce soit dans les études ou la vie professionnelle, les ingrédients de la réussite sont toujours les mêmes.
Des questions ont été posées également à de hauts responsables au ministère de l’éducation nationale, des inspecteurs à l’échelle nationale, des délégués, des enseignants sur les taux actuels de réussite, le niveau de notes…
Contrairement à ce que beaucoup pourraient penser, les professionnels de l’enseignement, eux, ne trouvent pas que le taux de réussite est particulièrement bas. Mohamed Sassi, directeur du Centre national des examens, met en avant un chiffre : l’effectif des bacheliers, au terme de la première session, soit 87 605, est en augmentation de 5,5% par rapport à la première session de l’année dernière. Le taux de réussite, lui, est de 35%, soit pratiquement au même niveau que les trois dernières années. Si l’on s’en tient à la tendance des années passées, ce taux devrait grimper après la deuxième session aux environs de 45%. D’autres collègues à lui au ministère vont même plus loin en soutenant que le taux de réussite à la première session est «large». Selon des inspecteurs coordonnateurs centraux, dont Thami Hamdache, «le taux est légèrement supérieur au niveau réel des élèves, la réalité ne devant pas excéder les 20 à 25%». Hamid Mayssour, l’adjoint du délégué de l’éducation nationale à Hay Hassani à Casablanca, est en revanche plus perplexe : le taux de 37% est normal par rapport à la tendance des années précédentes et au niveau général des élèves. Cependant, il reconnaît que le taux de réussite au bac devrait être aux environs de 60% ne serait-ce que pour décongestionner les classes terminales. Il est vrai qu’avant 2001, année de mise en œuvre du nouveau système (contrôle continu et examen final national), les taux de réussite avoisinaient souvent les 65% chaque année. A partir de 2002, ces taux ont baissé de manière spectaculaire à 35% et n’arrivent plus à décoller depuis.
Taux de réussite : faible, juste ce qu’il faut ou supérieur à la réalité ?
Cela dit, le taux de réussite cache des disparités entre villes et académies, entre privé et public et surtout entre branches. Exemple : le taux de réussite national dans toutes les branches scientifiques réunies est de 44,82% contre 26,34% dans les branches littéraires. Ce sont en fait ces derniers qui tirent le taux vers le bas et ce depuis plusieurs années. L’explication du phénomène est simple : la branche littéraire est une sorte de fourre-tout, une option choisie par défaut. Quand un candidat n’a pas suffisamment de bonnes notes pour s’orienter vers les sciences, il ne lui reste que les Lettres. Or le paradoxe, comme le relève Chakir Akki, inspecteur coordonnateur au niveau central, «c’est qu’un candidat qui s’oriente vers les Lettres et sciences sociales doit, au contraire, avoir une excellente culture générale, maîtriser les langues, posséder une aisance dans la synthèse et la rédaction…». Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Qu’ils soient inspecteurs, enseignants ou responsables centraux, ils reconnaissent tous qu’il y a manifestement un problème d’orientation qu’il faut résoudre d’urgence.
Au taux de réussite qui reste, il est vrai, un indicateur purement quantitatif, certains opposent l’argument selon lequel l’amélioration est plus dans la qualité des bacheliers que dans leur nombre. Selon le directeur du centre des examens, il y a des indices qui ne trompent pas : pour la première session 2009, 36% des admis ont eu une mention assez bien et plus. Ils n’étaient que de 25% l’année dernière. Un avis que partage Chakir Akki pour qui il y a manifestement des choses qui ont changé dans le profil de ces nouveaux bacheliers. Autre indicateur de cette amélioration du niveau : les moyennes. Cette année, la plus élevée était de 18,67/20 et 1 969 bacheliers ont eu une note supérieure à 16/20. Des éléments qui, pourtant, ne manquent pas de soulever quelques questions. Pour une moyenne de 18 par exemple, cela veut dire que dans certaines disciplines, il faut avoir eu des 20, des 19. Comment font-ils ? N’y a-t-il pas une inflation de notes ? Les correcteurs seraient-ils plus généreux ?
Des notes trop généreuses ?
Pour y répondre, il faut d’abord revenir sur le mode de fonctionnement du système. La moyenne finale du bachelier est, en fait, la résultante de trois notes. La première est celle de l’examen final qu’il vient de passer. Elle compte pour 50% dans la moyenne finale. La deuxième composante est ce qu’on appelle le contrôle continu. C’est la moyenne des notes que l’élève obtient aux examens en classe durant toute l’année et qui compte pour 25%. Et enfin, les 25% restants, sont la note à l’examen partiel passé à la fin de la première année du bac dans certaines matières dites non essentielles. Aujourd’hui, si certaines moyennes peuvent paraître élevées c’est généralement dû aux 25% du contrôle continu. Et c’est particulièrement le cas dans les lycées privés. Selon un inspecteur coordonnateur à Casablanca qui a requis l’anonymat, «la note du contrôle continu dans les lycées de Casablanca est systématiquement comprise entre 16 et 18», ce qui donne déjà au candidat une petite longueur d’avance. Selon notre interlocuteur, si pour le privé «la note élevée du contrôle continu peut constituer un argument marketing pour attirer plus d’inscrits», dans les lycées publics on assiste à un tout autre phénomène : la compétition. La course aux meilleures notes entre enseignants d’un même établissement, entre lycées et même entre délégations et académies pousse les enseignants à être plus généreux dans la notation du contrôle continu, parfois même sur des consignes des directeurs. A.B., enseignant du bac dans un lycée à El Jadida, reconnaît qu’il est plus large avec ses élèves durant l’année. En tout cas, de l’avis de tous, à cause du contrôle continu essentiellement, les notes finales ne reflètent pas exactement le niveau réel des bacheliers. En revanche, pour ce qui est des notes de l’examen final, qui compte pour 50% dans la moyenne générale, il n’y a pas de doute : les choses se passent de la manière la plus objective et la plus impartiale. Les copies sont anonymes, les consignes de surveillance également. Alors comment peut-on expliquer des notes aussi élevées ?
Des épreuves à la portée…de ceux qui ont bien préparé
Pour Thami Hamdache, inspecteur coordonnateur central, les épreuves sont ce qu’elles devraient être, «ni trop faciles, ni trop difficiles, mais seulement à la portée de ceux qui ont bien préparé». Alors fini les questions pièges ? Apparemment oui, si l’on croit le directeur du Centre des examens, M. Sassi. Ce dernier explique, en effet, que depuis 2008, le ministère a mis en place ce qu’on appelle des référentiels d’examen. Il s’agit de manuels qui définissent matière par matière le contenu précis et le périmètre sur lequel doit porter l’examen. La différence avec ce qui se faisait auparavant est grande : il y avait un programme que les commissions chargées d’élaborer les épreuves devaient couvrir sans aucune norme précise. Et c’est justement ce qui produisait des injustices : un élève peut avoir bien travaillé 95% du programme et se trouver piégé sur un détail qu’il n’a pas traité. A contrario, un autre candidat qui n’a pas fourni le même effort peut décrocher le jackpot. «Aujourd’hui, il n’y a plus de place aux coups de chance», souligne M. Sassi. «L’élève qui a bien travaillé tout son programme est assuré d’avoir une bonne note». En somme, c’est le principe de l’équité qui, il est vrai, n’était pas toujours le point fort de notre bac surtout dans l’ancien système d’avant 1988.
A tel point qu’en 1987, justement, quand le taux de réussite était descendu à moins de 20%, feu Hassan II avait demandé qu’on change le système. En 1988, une nouvelle expérience est lancée avec un bac qui se déroulait, sur deux années, presque entièrement sous forme de contrôle continu. Dans les années qui suivent, le taux de réussite a alors atteint des niveaux anormalement élevés et souvent supérieurs à 60%.
Une fois de plus, devant l’inflation et la perte de la valeur du diplôme, les pouvoirs publics reviennent en 2002 à un système hybride combinant les deux. Les résultats furent immédiats : le taux de réussite en 2003 était de 38% contre 64% en 2002.
Compromis :Recalés avec 13,5/20 de moyenne
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Les résultats du bac cette année recèlent bien des bizarreries. C’est le cas, par exemple, de 46 candidats qui ont des notes comprises entre 10 et 13,50/20 et qui pourtant ne sont pas admis. Renseignements pris auprès du Centre des examens, il s’agirait de candidats qui ont eu une note éliminatoire dans une des matières, c’est-à-dire zéro. Mais là aussi, il y a une procédure très précises pour qu’une note éliminatoire soit reconnue en tant que telle. Quand un correcteur met un zéro sur une copie, c’est une commission au niveau de l’académie qui, moyennant investigation, doit statuer sur la validité du zéro. Si un candidat, malgré une note éliminatoire, obtient une moyenne générale supérieure à 10, il a le droit de passer la deuxième session. C’est le cas précisément des 46 candidats en question.
Malchance :Que faire quand on a 9,99/20 ?
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«Les textes sont clairs : seuls sont admis les candidats dont la note est supérieure ou égale à 10», rappelle Mohamed Sassi, directeur du Centre des examens. Mais difficile pour un élève d’assumer son échec avec une moyenne de 9,99. Pour la première session de cette année, 331 candidats étaient dans cette situation. Pour ce genre de cas, le ministère a, néanmoins, prévu une procédure spéciale. Il faut savoir, d’abord, que les notes sont calculées grâce à une application informatique. La machine, bien entendu, est programmée pour faire des arrondis de manière à garder deux chiffres après la virgule seulement. Une fois les résultats délivrés par le système informatique, le centre d’examen isole tous les candidats qui présentent une moyenne de 9,99 et demande systématiquement aux académies concernées de refaire le calcul à la main. L’objectif est de s’assurer que la machine n’a pas fait, à tort, un arrondi à la borne inférieure. Exemple : si la moyenne est en fait de 9,996, l’arrondi devrait être à 10 et non pas 9,99. Sans donner de chiffres précis, M. Sassi assure que beaucoup de candidats sont repêchés grâce à cette procédure.
Les *****s du bac :HOUDA EL GHomari, RABAT : Sciences expérimentales, physique-chimie 18,46/20
[IMG]http://www.lavieeco.com/societe/14195-les-*****s-du-bac%C2%A0-surdoues-ou-hyperbosseurs%C2%A0.html/afficher_image?encadre=574[/IMG] Un rêve, «Médecins sans frontières» frontières»
A trois ans déjà, elle voulait être médecin. «Au collège, le cours des sciences naturelles portant sur le corps humain était passionnant». Houda prenait du plaisir à apprendre durant les cours de cette matière. Elle rêve de devenir chirurgienne et chercheuse. Elle a déjà été acceptée à l’université Paris VI mais elle hésite entre partir ou rester au Maroc. Elle est consciente de la qualité de l’éducation à l’étranger mais appréhende toutefois le problème des quotas de réussite imposés aux étrangers. Houda, passionnée de littérature fantastique, adore passer son temps libre à lire. Harry Potter est son livre préféré. «Quand j’ai vu le film, j’ai tout de suite eu envie de lire le livre et à partir de là, j’ai commencé à adorer la lecture, c’est devenu une passion». Les rêves de Houda sont généreux, elle veut participer aux missions de Médecins sans frontières. «Je veux aider les pays en détresse à ma manière, c’est l’une des motivations pour la médecine d’ailleurs», dit-elle. Le secret de la réussite de Houda ? Avoir préparé tout au long de l’année. Des fiches pour chaque leçon et des exercices, des exercices et encore des exercices.
Les *****s du bac :Chaimaa farissi, Casablanca : Sciences expérimentales, sciences de la vie et de la terre 18,19/20
[IMG]http://www.lavieeco.com/societe/14195-les-*****s-du-bac%C2%A0-surdoues-ou-hyperbosseurs%C2%A0.html/afficher_image?encadre=575[/IMG] Grâce à la crêpe au chocolat ?
Chaïmaa était une élève normale au cours de ses études primaires. Un jour, alors qu’elle avait décroché 8/10 de moyenne, sa sœur lui fit cadeau d’un petit délice : une crêpe au chocolat et à la banane. Elle en voulut davantage. Sa sœur lui promet une autre crêpe à condition d’avoir un 9/10 de moyenne la fois suivante. Ce fut le déclic vers la recherche de bonnes notes. Mais pour avoir une excellente moyenne, Chaïmaa ne s’est pas seulement *******ée de cela. Elle a travaillé jours et nuits pour réussir. «Dès le début, j’étais à jour, et puis avec les contrôles continus, nous étions un peu obligés de travailler régulièrement». Chaïmaa, comme tant d’autres bacheliers excellents, hésite et trouve des difficultés à choisir une filière pour ses études supérieures. «J’aime toutes les matières scientifiques, je peux faire des études de médecine, comme je peux faire des études d’ingénierie ou d’architecture», dit-elle.
Les *****s du bac :kabira el asri, Dakhla : Sciences expérimentales, sciences de la vie et de la terre 18,18/20
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Kabira a fait ses études secondaires à Dakhla. Son succès est le résultat de patience et de plusieurs heures de travail par jour. Elle préfère se lever tôt pour travailler : «En début de journée, j’assimile plus facilement les données» dit-elle. Durant ses heures libres, Kabira aime regarder la télé. Elle s’intéresse beaucoup à la politique et suit avec enthousiasme ce qui se passe tant à l’échelle nationale qu’internationale. Durant les élections communales de 2009, Kabira a accompli son devoir de citoyenne et a voté. «J’ai décidé de voter pour permettre à des gens sérieux de gérer la commune». Kabira veut suivre, l’année prochaine, des études de médecine, un métier qu’elle a voulu exercer depuis son jeune âge. Son père, militaire, et sa mère, femme au foyer, l’encouragent à suivre des études où elle pourra s’épanouir.
Les *****s du bac :Soufiane samir, Casablanca : Sciences expérimentales, physique-chimie 18,14/20
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Dès le début de l’année, Soufiane tenait à rester constamment à jour. Pour lui, le secret de la réussite c’est de commencer tôt la révision et non pas à la dernière minute. Conscient de la rigueur nécessaire pour devenir ingénieur, Soufiane s’est consacré au travail corps et âme. Durant les jours de préparation pour l’examen, Soufiane a été très efficace : préférant travailler de bon matin, il se réveillait à 4h du matin pour réviser. Quand il a du temps libre, Soufiane se consacre à son hobby : le dessin. Il aime dessiner les mangas et faire des portraits à partir de photographies. Fier d’avoir réussi à s’approcher de la réalisation de son rêve de devenir ingénieur, il souhaite pouvoir un jour réaliser un autre: «faire le tour du monde en passant ne serait-ce qu’un jour dans chaque pays». D’un papa menuisier et d’une maman femme au foyer qui n’a jamais été à l’école, Soufiane estime qu’il a de la chance et pense que sa belle réussite est le fruit des efforts de ses parents, ceux de ses professeurs et ses efforts à lui bien évidemment.
Les *****s du bac :Majda el haouzi, Khemisset : Sciences expérimentales, physique-chimie 18,07/20
[IMG]http://www.lavieeco.com/societe/14195-les-*****s-du-bac%C2%A0-surdoues-ou-hyperbosseurs%C2%A0.html/afficher_image?encadre=578[/IMG] Le Bac à 16 ans et de l’ambition
«J’avais toujours eu peur du Bac, mais quand j’y suis arrivée, je me suis dit que je vais me donner à fond et, effectivement, j’ai eu de très bons résultats». Née en septembre 1992, Majda est une fille motivée, ses résultats sont le fruit de longues heures de travail, de concentration et de cours supplémentaires. Majda utilisait une méthode efficace pour s’auto-évaluer durant toute l’année : à chaque fois qu’elle en avait l’occasion, elle se posait des questions pour «se tester» et déterminer ses faiblesses pour les surmonter. Quand elle remarquait qu’elle n’avait pas assimilé une leçon, elle n’hésitait pas à demander de l’aide auprès de ses professeurs. Enfant, elle voulait devenir médecin. Mais aujourd’hui, avec son excellente moyenne, elle se retrouve dans une situation où elle a plusieurs possibilités et donc hésite entre une carrière en médecine ou une carrière d’ingénieur. Si elle avait à donner un conseil aux futurs candidats au Bac, elle en retiendrait un seul : travailler et se donner à fond. «Il n’existe pas de meilleure sensation de satisfaction de soi que celle d’être fatiguée après une longue journée de travail», conclut-elle.
Les *****s du bac :Kawtar moufadil, Casablanca : Sciences expérimentales, physique-chimie 18,29/20
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«J’adore les maths et la physique, je prends du plaisir à les travailler». Kawtar a toujours été friande de ces deux matières, et s’enthousiaste dès qu’on lui en parle. Son but, devenir ingénieur. Pour atteindre ses objectifs, Kawtar s’est décidée dès le début de l’année à maintenir un rythme de travail structuré. «Mes petits secrets pour la réussite ? La concentration et l’organisation», explique-t-elle. Elle aime réviser ses leçons seule, parce qu’en révisant avec les autres «on risque de perdre beaucoup de temps puisque chacun avance selon son rythme». Kawtar qui aime passer son temps libre devant son ordinateur adore faire des recherches sur la science et chatter avec ses copines sur les messageries instantanées. Aînée de deux sœurs et d’un frère, Kawtar a toujours été excellente à l’école dès son jeune âge. «J’ai toujours été bosseuse et mes parents m’ont offert l’environnement idéal pour l’être». Son papa, conducteur de remorque dans une société, est si fier de sa réussite et sa maman, femme au foyer, voit en ce succès un début brillant qu’il faut maintenir. Elle voudrait que sa fille puisse avoir l’opportunité d’aller à l’étranger poursuivre ses études.
Les *****s du bac :Kawtar chhita, Taza : Sciences expérimentales, sciences de la vie et de la terre 18,16/20
[IMG]http://www.lavieeco.com/societe/14195-les-*****s-du-bac%C2%A0-surdoues-ou-hyperbosseurs%C2%A0.html/afficher_image?encadre=580[/IMG] Fascinée par les sciences de la vie
Kawtar a opté pour la branche des sciences de la vie et de la terre. D’abord parce qu’elle est fascinée par l’apprentissage de nouvelles choses, ensuite parce qu’elle trouve également un moyen pour s’évader. Mais l’ambition de Kawtar est de devenir médecin. Elle compte d’ailleurs passer le concours dans quelques jours et s’y prépare dès maintenant pour décrocher un bon classement. Depuis son jeune âge, Kawtar a voulu être médecin. Aujourd’hui, elle a aussi un petit penchant pour le journalisme. «J’ai de l’expérience dans la rédaction», soutient-elle en expliquant qu’elle avait contribué à la rédaction du journal interne du lycée publique au sein duquel elle a étudié. Kawtar est également fan de littérature et prend du plaisir à lire et à écrire. A l’instar des jeunes de son âge, elle adore la série d’Harry Potter et ne s’en lasse jamais ; même si, à l’heure actuelle, elle est plongée dans «Les fourberies de Scapin». Son livre préféré, toutefois, reste un classique, «L’assommoir» d’Emile Zola. Le secret de sa réussite ? Maintenir un rythme de travail quotidien. Cela dit, les exigences du contrôle continu l’ont aidée à être constamment à jour.
Les *****s du bac :Zouheir Fard, Mohammedia : sciences mathématiques a 18,01/20
[IMG]http://www.lavieeco.com/societe/14195-les-*****s-du-bac%C2%A0-surdoues-ou-hyperbosseurs%C2%A0.html/afficher_image?encadre=581[/IMG] Il veut être Polytechnicien
Premier en sciences mathématiques dans la ville de Mohammédia, Zouhair sait déjà ce qu’il veut faire. La preuve : contrairement à d’autres bacheliers, il n’a postulé que pour les classes préparatoires. Admis au lycée Chateaubriand à Rennes, sa joie est immense. Néanmoins, il sait que la vie à l’étranger sera différente et très dure.
A l’instar des autres, Zouhair a commencé à préparer son examen dès le début de l’année. Il faut dire que dans le lycée privé qu’il fréquentait, les élèves étaient déjà mis en condition depuis septembre. «Nous étudions même les dimanches matin», explique-t-il.
Zouhair est fermement déterminé à réussir, et même brillamment, ses deux années aux classes préparatoires et à concourir pour accéder aux meilleures écoles d’ingénieurs notamment l’Ecole polytechnique ou le groupe des Ecoles centrales, ou encore l’Ecole des mines. «J’ai envie de devenir ingénieur en électromécanique ou en électrotechnique».
Cadet d’une fratrie de trois garçons, Zouhair a toujours excellé à l’école. Son papa, DRH dans le privé, et sa maman, professeur d’arabe, lui ont appris, très tôt, à adopter un rythme de travail rigoureux.
شكرا لك أخي ابن خلدون على موضوعك فمواضيعك في المستوى
شيء جد مفرح ان نسمع بتلاميذ كهؤلاء العباقرة الذين شرفونا كمدرسين و كمغاربة
أين هؤلاء من أولئك الذين يقضون معظم أوقاتهم في الشات و اللهو و الإدمان على تتبع الفرق الإسبانية أو الأفلام التركية
أهنئ هؤلاء العباقرة و آباءهم و أقول لهم مسيرة موفقة إن شاء الله.
هؤلاء هم عباقرة بكالوريا 2009
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