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ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : le dernier jour d'un condamne ÊÍáíá ÇáÑæÇíÉ æÊÑÌãÉ ÈÚÖ ÇáßáãÇÊ ÇáÕÚÈÉ


HAFSABOH
30-05-2009, 22:54
åÐÇ ÊÍáíá ála dernier jour d'un condamné ÍÓÈ ãæÓæÚÉ Wiképedia
ãÚ ÊÑÌãÉ ÈÚÖ ÇáßáãÇÊ ÇáÕÚÈÉ áÊíÓíÑ Ýåã ÇáÊÍáíá
+ shéma narratif
résumé//**//

Le livre se présente comme le journal qu’un condamné à mort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence dans lequel il relate ce qu’il a vécu depuis le début de son procès jusqu’au moment de son exécution, soit environ six semaines de sa vie. Ce récit, long monologue intérieur, est entrecoupé de réflexions angoissées et de souvenirs de son autre vie, la vie d’avant. Le lecteur ne connaît ni le nom de cet homme, ni ce qu’il a fait pour être condamné, mis à part la phrase : « moi, misérable qui ai commis un véritable crime, qui ai versé du sang ! ». L’œuvre se présente comme un témoignage brut, à la fois sur l’angoisseÇáÇáã du condamné à mort et ses dernières pensées, les souffrances quotidiennes morales et physiques qu’il subit et sur les conditions de vie des prisonniers, par exemple dans la scène du ferrage des forçats. Il exprime ses sentiments sur sa vie antérieure et ses états d’âme…
Composition de l’œuvre

Le livre est découpé en 49 chapitres de longueurs très variables allant d’un paragraphe à plusieurs pages. Victor Hugo rythme ainsi la respiration du lecteur et lui fait partager les états d’âme du condamné, ses éclairs de panique ses longues souffrances. On distingue trois lieux de rédaction
Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C’est là qu’il apprend qu’il vit sa dernière journée.
La Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre. Le condamné y décrit son transfert vers Paris, ses rencontres avec la friauche, l’architecte, le gardien demandeur de numéros de loterie, le prêtre, sa fille. On partage ses souffrances, son angoisse devant la mort, sa repentance, sa rage et son amertume.
Une chambre de l’Hôtel de Ville où sont écrits les deux derniers chapitres, un très long relatant sa préparation et le voyage dans Paris jusqu’à la guillotine, l’autre très court concernant les quelques minutes qui lui sont octroyées avant l’exécution.
On remarque aussi plusieurs rétrospectives qui sont souvent des chapitres :
Chapitre II : Le procès
Chapitre IV et V : le transfert et la vie quotidienne à Bicêtre
Chapitre XIII et XIV : le ferrage et le départ des forçats
Chapitre XXVIII : le souvenir de la guillotine
Chapitre XXXIII : Pepita
De******ions présentes :
celle de Bicêtre //au chapitre 4
celle du cachot //au chapitre 10
celle de l’Hôtel de Ville //au chapitre 37
celle de la place de Grève //au chapitre 3
Diverses informations :
chapitre 8 : l’homme compte les jours qu’il lui reste à vivre
chapitre 9 : l’homme pense à sa famille
chapitre 13 :le ferrage des forçats
chapitre 16 : chanson d’une jeune fille lorsque l’homme séjourne à l’infirmerie
chapitre 22 : transfert du prisonnier à la Conciergerie
chapitre 23 : rencontre du successeur au cachot de la Conciergerie
chapitre 32 : demande du gendarme par rapport aux numéros de la loterie
chapitre 42 : rêve avec la vieille dame
chapitre 43 : le condamné voit une dernière fois sa petite fille qui ne le reconnaît pas
chapitre 48: transfert à l’Hôtel de Ville
toilette du condamné
on emmène le prisonnier à la guillotine

Le personnage du roman
est un être ordinaire, ni un héros, ni un truand. Il semble cultivé, sait lire et écrire et connaît même quelques mots en latin. La richesse de son vocabulaire fait contraste avec l’argot parlé par le friauche ou chanté par la jeune fille. Mais on ne décèle en lui aucune grandeur particulière, il est le jouet de sentiments classiques : la peur, l’angoisse la colère, l’amertume, la lâcheté, l’égoïsme, le remords... Jusqu’au bout, il espère sans y croire une grâce royale qu’il n’obtiendra jamais.
On découvre quelques bribes de sa vie passée : il a une mère et une femme qui sont évoquées brièvement, l’homme semble être résigné sur leur sort. On s’attache plus longuement à l’évocation de sa fille Marie qui est la seule visite qu’il reçoit avant son exécution mais qui ne le reconnaît pas et croit son père déjà mort. Il raconte aussi sa première rencontre amoureuse avec Pepa, une fille de son enfance. On ne sait rien de son crime, sinon qu’il reconnaît mériter la sentence et qu’il tente de s’en repentir Croyant, il n’a cependant pas une spiritualitéÉ telle qu’il puisse trouver dans la prière la consolation, ni suivre le discours du prêtre qui l’accompagne du matin jusqu’à l’heure de son exécution.

Victor Hugo s’est longuement expliqué sur l’anonymat de son personnage. Il ne voulait pas qu’on puisse s’attacher à l’homme, en faire un cas particulier, dire « celui-là ne méritait pas de mourir mais d’autres peut-être.... » Il devait représenter tous les accusés possibles, innocents ou coupables car selon Victor Hugo, la peine de mort est une abomination pour tous les condamnés. C’est également dans ce but qu’il fait passer à travers les sentiments du personnage de nombreuses contradictions.

Le schéma narratif du récit:
Situation initiale: Le personnage-narrateur menait une vie heureuse avec sa famille, sa fille Marie, sa femme et sa mère jusqu’au jour du crime qui a bouleversé sa vie.
NB: Le récit commence in medias res c’est-à-dire le moment où l’action est déjà engagée. Puisque le plus important est la contestation de la peine de mort, l’auteur fait ellipse de cette situation initiale et passe directement aux faits. Toutefois il nous est facile de déduire cette situation initiale à travers les flashes back. (Analepses, retour en arrière).
Elément perturbateur: Le meurtre commis par le narrateur-personnage.
Péripéties: Le jugement, l’emprisonnement, la condamnation à la peine de mort, recherche du condamné d’une solution pour préserver sa vie.
Dénouement: Il n’y a pas de dénouement. Le condamné garde l’espoir jusqu’à quelques moments avant l’exécution, mais à ce moment-là les bourreaux préparent l’exécution. C’est une clausule ouverte, aux lecteurs d’imaginer la fin puisque pour l’auteur ce qui compte c’est la dénonciation de l’horrible peine de mort.
Situation finale: L’auteur a fait l’ellipse de la situation finale pour amener le lecteur à réfléchir


relateíÑæí
l’angoisse ÇáÌÒÚ
sa rageÛíÖ
amertumeãÑÇÑÉ
guillotineÇáãÞÕáÉ
cachotÇáÒäÒÇäÉ
octroyéesãäÍÊ áå
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la colère, ÇáÛÖÈ
l’amertumeÇáãÑÇÑÉ
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l’égoïsme,ÇáÇäÇäíÉ
le remords.ÇáäÏã
bouleversé=åÒÊ /ÛíÑÊ
contestationÊÍÏí

oussamabr
30-05-2009, 23:40
ÔßÑÇ Úáì ÇáãáÎÕ

amato-allah
01-06-2009, 14:16
merci beaucoup

HAFSABOH
01-06-2009, 21:05
áÇ ÔßÑ Úáì æÇÌÈ
æÇÑÌæ áßã ÇáÇÓÊÝÇÏÉ

ioriayoub
01-06-2009, 22:54
merci a drafat

first lady
02-06-2009, 21:04
Le terme "angoisse" peut être utilisé pour exprimé la peur et la frayeur.Je pense mais comme mêm ca reste un effort considérable merci à vous

HAFSABOH
02-06-2009, 22:17
ÔßÑÇ Úáì ÇáãáÇÍÙÉ
áã ÇäÊÈå ÈÚÏ ÇáÊÍÑíÑ

Student
04-06-2009, 12:07
http://bsia33.googlepages.com/12w.gif