ÇáãÓÇÚÏ ÇáÔÎÕí ÇáÑÞãí

ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Les ruines de l'hospitalité..


Fouad.M
21-10-2008, 16:35
Rien n'est beau que le Vrai: Le Vrai seul est aimable; Il doit régner partout, et même dans la fable....Et que mon cœur, toujours conduisant mon esprit, ne dit rien aux lecteurs qu'à soi-même il n'ait dit. Ma pensée au grand jour partout s'offre et s'expose, Et mon vers, bien ou mal, dit toujours quelque chose». Boileau. Epitre IX

A la mémoire des miens


.

Une immense bâtisse se dresse encore aujourd'hui au milieu d'une plaine paisible. Sa grande muraille défraîchie et l'arcade de son immense portail, en pierre brute, abritent l'écurie avant le Riad, trahissant l'importance accordée, alors, aux chevaux, par cette tribu de cavaliers et particulièrement par le patriarche qui vivait derrière ces remparts et dirigeait le clan.
Si de nos jours le passant ou le voyageur, traversant la petite route de campagne qui serpente le long de cette forteresse, y jette un œil indifférent, il ne pourra toutefois manquer de ressentir une étrange impression de nostalgie devant ce vestige d'un autre temps, porteur d'histoire et de traditions passées .Car ces ruines murmurent et racontent à qui veut entendre, l’histoire des grandes âmes qui y ont vécu.
Cet endroit était célèbre ,jadis ,notamment auprès des voyageurs et des nomades pour qui il représentait le refuge ou ils pouvaient s'abriter des bandits de grand chemin (au temps de la Siba).Le gîte et le couvert leur y étaient gracieusement offerts par le maître des lieux qui avait pour cela, instauré au sein même de sa maisonnée ,un règlement qu'aucune de ses quatre épouses, ni sa concubine ne pouvaient enfreindre au risque d'essuyer l'une de ses terribles et célèbres colères .La stature imposante et la forte voix de ce vaillant guerrier en dissuadaient plus d'un de braver ses décisions.
Cette habitude avait revêtu, au fil du temps, une allure sacrée .Et celle qui était de corvée ne pouvait manquer de s'occuper du menu des voyageurs avant même celui du clan car la générosité et l'hospitalité étaient les maîtres mots de cette époque révolue.

Le vieux chef du clan avait eu sept fils et presque autant de filles .Chacun avait suivi un chemin de vie différent .L’aîné était mon père .Les premières années de sa vie furent empreintes d’une éducation rigoureuse à l’école coranique et tous les "traitements de faveur" étaient accordés à son statut de premier mâle de la famille. Cet enseignement, à la limite de la maltraitance fut certainement la raison qui le poussa ,une fois jeune adolescent ,à choisir de poursuivre ses études à la ville .C’est ainsi qu’il quitta le domaine familial à la rencontre du destin tracé pour lui par Le Très-Haut .Quelques années de lycée plus tard, une malencontreuse ,ou peut-être bienheureuse, remarque de son père ,lui fit prendre, brutalement , comme il était de mise chez les gens de la campagne ,conscience de ses responsabilités d’homme.Ce qui l’incita à s’engager sur un coup de tête mais définitivement à travers le chemin qui allait décider de toute son existence .Mais ceci est une autre histoire…..

J’avais donc, ainsi grandi loin de cette campagne perdue. J’étais encore enfant quand, après la disparition de ce grand-père que je n’avais pas eu le temps de mieux connaître, nos parents prirent l’habitude de nous y emmener mes frères et moi, durant les vacances. Nous ne cessions de déplorer notre sort d’être obligés de passer tout notre temps libre dans ce bled perdu. Étant le benjamin de notre fratrie, j’eus droit à ces séjours forcés beaucoup plus longtemps que mes aînés qui avaient eu l'opportunité de quitter le noyau familial, bien avant moi .Adolescent, je continuais donc, seul, à y accompagner mes parents .Toutes mes tentatives et mes ruses de jeunesse afin d’échapper à cet exil forcé restaient vaines .Je m’y pliais, donc, bon gré ,mal gré. Je ne comprenais pas cette obstination de mon père, ni son attachement à cet endroit. La multitude de questions qui me venait à l'esprit face à l'incommensurable joie que je lisais dans ses yeux, à chaque retour chez lui, resta longtemps sans réponse.......................................

Durant ces intermèdes à la campagne, j’apprenais plus sur mon père que dans notre vie quotidienne, au sein de notre environnement habituel. Je découvrais l’homme dans son élément naturel, sans fioritures ni fausses valeurs. Bien que mon admiration sans bornes pour cet homme de valeur à la personnalité hors du commun fût déjà établie depuis mon plus jeune âge, je ne cessais d'en découvrir au fil du temps des facettes qui la consolidaient chaque jour un peu plus.

La célébration du printemps ou la campagne revêt le plus beau de ses atours, la période de la tonte ou celle de la moisson représentaient autant de prétextes à de gigantesques réunions de famille qui étaient pour moi, entre autres, maintes occasions de voir ou de revoir oncles, tantes, cousins et cousines. La moisson était, à elle seule toute une histoire et avait cela de particulier, qu’elle réveillait le véritable paysan tapi au fond de chacun d’entre nous , qui, à cette occasion , remontait sans crier gare à la surface et dont toute la fratrie se revendiquait, pour avoir l’honneur de participer à cette noble tâche .Pour mon père, c’était certainement le moment ou il laissait libre court à la générosité dont il possédait assurément les gènes. Le dixième sac que la moissonneuse mettait de coté était seulement formel .Mon frère, Omar avait pris coutume, depuis quelques temps, d’aller au souk dont il appréciait particulièrement l’ambiance à l’aube. Un jour, en rentrant, il m'avait confié, sous le sceau du secret, que ce qui restait de la moisson pour la vente était bien maigre comparé à ce qu’il avait emmagasiné. Bien entendu, la moindre remarque de notre part aurait eu de fâcheuses conséquences que l’on préférait prudemment éviter. Omar avait été le premier à succomber à la magie de l’endroit. En ayant pris l’habitude de seconder notre père dans tout ce qui avait trait à la campagne, c'était devenu une passion dévorante.

La saison ou la chasse était ouverte était de loin celle que je préférais .Mon frère, féru de ce sport depuis son adolescence m’y avait initié, tant bien que mal. Nos virées nocturnes dans la forêt avoisinante, située sur une magnifique colline ,en amont de l’oued Oum rabii ou foisonnaient le lièvre et le renard et ou se nichent encore les vestiges de ce qui fut l’un des palais du Sultan noir(Abou al Hassan :sultan de la dynastie mérinide qui régna de 1331 à 1351), resteront, à jamais gravées dans ma mémoire comme l’un des plus précieux souvenirs de mon Omar, bien portant, avant le terrible accident qui allait bouleverser le cours de sa vie...

Ce n’était donc plus contraint et forcé que j’accompagnais ma famille, mais avec un plaisir certain et bien plus de choses à découvrir et à apprécier. D’autant que mes parents, n’ayant plus d’attaches ni d’obligations en ville, accentuèrent le rythme de leurs allers –retours. Mon père désormais à la retraite eut plus de temps à nous consacrer. Nous, qui le voyions si peu souvent .C’est à partir de ce moment qu’ il prit l’habitude ,de nous rappeler à l’ordre ,de temps à autre, pour une petite leçon de vie ou de religion .Cela pouvait se produire à tous moments .La simple visite matinale, dorénavant instaurée par notre mère, pouvait s’éterniser et s’étaler sur plusieurs heures .Il nous faisait d’abord attendre le temps de finir patiemment plusieurs tours de chapelet ,dans le silence le plus absolu ,avant d’entamer un long discours. Toutes nos gesticulations ou nos soupirs, à peine perceptibles (bien sûr) ne pouvaient nous apporter ce que nous pensions être, alors, le salut. Nous prenions notre mal en patience, en nous forçant à écouter d’une oreille attentive, la moindre parole, beaucoup plus par crainte de provoquer de sérieuses réprimandes que par véritable intérêt pour le sujet du moment…Nous n’avions pas conscience, à ce moment - là, que ces leçons allaient avoir un effet à retardement, sur nous tous. Lui, le savait. Il savait que les graines qu’il semait patiemment, allaient germer et porter leurs fruits un jour prochain. Insouciance ou bêtise de la jeunesse qui nous empêchait de boire avidement chacune de ses précieuses paroles .Je suis persuadé aujourd’hui, que cet homme de foi, étonnamment lucide et sage et qui en avait tellement vu durant sa vie, digne d’un scénario de film d’aventures ou à sensations, n’en était pas dupe. Et, c’est la raison pour laquelle il nous gavait de mots. Pour que plus tard, nous en gardions une partie non négligeable : L’Essentiel.

Parfois, j’avais droit à des cours particuliers, durant de longues promenades à travers champs en compagnie de ce fantassin de formation qui me paraissait étonnamment plus accessible, au sein de la nature sereine et hors du temps. Temps béni ou, mon merveilleux père m’apprit ce qu’il y a de plus précieux que ce que l’on découvre dans les livres. Il m’aida ainsi à me forger une personnalité. Il m’apprit l’amour et le respect d’autrui. L’humilité et le don de soi. Il m’apprit, aussi le Génie de la simplicité, la beauté sans artifices et surtout à toujours privilégier les relations humaines au-delà des apparences. Me prouvant, à maintes reprises que la foi inébranlable peut déplacer les montagnes et rendre invulnérable .Et, surtout que le Droit Chemin apporte l’unique richesse en ce bas monde : L’estime de soi.

Aujourd’hui, j’ai enfin toutes les réponses aux questions qui me taraudaient, adolescent. Je puis affirmer, avec la conviction la plus absolue, plusieurs années après le décès de feu mon père, que de tous les lieux ou nous avons vécu, le seul d’entre tous que j’associerai, tant que je vivrai à celui qui m’a tant donné et tant appris, à celui qui fut incontestablement mon maître à penser, sera cette banale maison de campagne, bien que mon véritable monument fût et soit toujours lui avant tout. Il y était parvenu, finalement, à nous la faire aimer, sa maison. Aucun de nous n’a échappé à sa magie .La magie de la terre d’origine .Nous ressentons exactement le même bonheur que lui, à chaque retour. Elle exercera sur nous un attrait duquel nous ne pourrons jamais nous défaire. Enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants iront, là ou le destin les portera sans jamais oublier, à l’instar de leur père et grand-père, d’ou il est venu ...D’ou ils viennent…..Ce petit bled perdu, au milieu d’une campagne oubliée qui n’a de particulier, que le fait d’avoir été Le Berceau de Ses origines ...Le Berceau de Leurs origines.

Là-bas et nulle part ailleurs .Leur maison .La maison du généreux patriarche : Là, ou se dressent encore, fièrement,

Les Ruines De L’Hospitalité




Fouad.M

Fouad.M
21-10-2008, 16:37
ÇÊãäì Çä ÊÑæÞßã Úáì ÇáÑÛã ãä ÞÕÑåÇ æÊæÇÖÚåÇ æÑÈãÇ æÖÇÚÊåÇ....

ÇáÒÈíÑ
21-10-2008, 17:15
ÔßÑÇ Úáì ÇáãÓÇåãÉ ÇáÞÕíÑÉ áßä ÛäíÉ ÈÇáÊÔÈíåÇÊ ÇáÈÇáÒÇßíÉ
ãáÇÍÙÉ ÝíãÇ íÎÕ ÇáßÊÇÈÉ même et maître ÝÞØ æÃßíÏ ÇäåÇ ÓÞØÊ ÓåæÇ
ÔßÑÇ ãÑÉ ÃÎÑì

Fouad.M
21-10-2008, 17:28
ÔßÑÇ Úáì ÇáãÓÇåãÉ ÇáÞÕíÑÉ áßä ÛäíÉ ÈÇáÊÔÈíåÇÊ ÇáÈÇáÒÇßíÉ
ãáÇÍÙÉ ÝíãÇ íÎÕ ÇáßÊÇÈÉ même et maître ÝÞØ æÃßíÏ ÇäåÇ ÓÞØÊ ÓåæÇ
ÔßÑÇ ãÑÉ ÃÎÑì

merci Mr zoubeir vous avez raison pour l'accent circonflexe :ce n'est pas une faute d'étourderie mais je ne sais pas comment le mettre Désolé!!!Merci pour votre très gentil commentaire bien que mon tout petit récit soit bien loin des descriptions de Balzac

Fouad.M
25-10-2008, 19:05
une immense bâtisse se dresse encore aujourd'hui au milieu d'une plaine paisible.sa grande muraille défraichie et l'arcade de son immense portail,en pierre brute,abritent l'écurie avant le riad,trahissant l'importance accordée,alors, aux chevaux ,par cette tribu de cavaliers et particulièrement par le patriarche qui vivait derriere ces remparts et dirigeait le clan.
Si de nos jours le passant ou le voyageur ,traversant la petite route de campagne qui serpente le long de cette forteresse,y jette un oeil indifférent,il ne pourra toutefois manquer de ressentir une étrange impression de nostalgie devant ce vestige d'un autre temps ,porteur d'histoire et de traditions passées.car ces ruines murmurent et racontent à qui veut entendre ,l'histoire des grandes ames qui y ont vécu.
Cet endroit était célèbre ,jadis ,notamment pour les voyageurs et les nomades pour qui il représentait le refuge ou ils pouvaient s'abriter des bandits de grand chemin (au temps de la siba).le gite et le couvert leur y étaient gracieusement offert par le maitre des lieux.il avait ,pour cela,instauré au sein meme de sa maisonnée ,un réglement qu'aucune de ses quatre épouses, ni sa concubine ne pouvaient enfreindre au risque d'essuyer une de ses terribles et célèbres colères.la stature imposante et la forte voix de ce vaillant guerrier en dissuadaient plus d'un de braver ses décisions.
Cette habitude avait revétu ,au fil du temps ,une allure sacrée .et celle qui était de corvée ne pouvait manquer de s'occuper du menu des voyageurs avant meme celui du clan .car la générosité et l'hospitalité étaient les maitres-mots de cette époque révolue.




áæáÇ äÒáÉ ÈÑÏ ÍÇÏÉ ÇáÒãÊäí ÇáÝÑÇÔ áÇßãáÊ ÇáÌÒÁ ÇáËÇäí ãäåÇ...
ÓæÝ ÇÊããåÇ ÞÑíÈÇ Çä ÔÇÁ Çááå Úáì ÇáÑÛã ãä ÞáÉ ÇáÇÞÈÇá ÚáíåÇ.. æáÓÊ ÇÏÑí...
Çåí ÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ¿
Çã ÇáÊÚÕÈ ÇáÇÚãì ááÛÉ ÇáÚÑÈíÉ¿
ßíÝãÇ ßÇä ÇáÍÇá ÝÇäÇ ãä ÚÔÇÞåãÇ ãÚÇ...
ÓáÇã..

hanimos
25-10-2008, 22:45
Que Dieu te protége, ainsi que nos confrères et tous les musulmans.
Ont peut pas nier le respect qu’on a, comme Musulmans, a l’égard de la langue ARAB.
Mais je pense que ce n’est pas question de langue ici. A mon avis, une langue est un moyen de communication, et pas plus.
Tu as tout à fait raison, il ne faut pas lire ou passer par un travail sans laisser un petit mot, remarque ou bien remerciement.
Mais aussi j’avoue que ton texte, attirant qu’il est, contient des termes difficiles à comprendre sans utiliser un dictionnaire.
Je te remercie pour m’obliger à prendre mon dictionnaire et découvrir d’autres sens de la langue.
Merci

ÇáÛöáÇóÞ
25-10-2008, 23:10
Je me trouve assez incapable de choisir les mots qui expriment mes sentiments envers ton petit récit que j'aimerais bien qu'il grandisse de jour en jour.
Tu as toutes les chances d'être un grand écrivain.
Pour l'accent ciconflexe sur le "a" ou sur les autres voyelle tu n'as qu'à appuyer sur la touche qui se trouve à droite de la lettre"p" ensuite sur la voyelle concernée avec cet accent et voilà le problème est résolu.
Fais attention à ta santé frère.
je serais un lecteur fidèl pour la suite de ta nouvelle.

Fouad.M
25-10-2008, 23:13
Que Dieu te protége, ainsi que nos confrères et tous les musulmans.
Ont peut pas nier le respect qu’on a, comme Musulmans, a l’égard de la langue ARAB.
Mais je pense que ce n’est pas question de langue ici. A mon avis, une langue est un moyen de communication, et pas plus.
Tu as tout à fait raison, il ne faut pas lire ou passer par un travail sans laisser un petit mot, remarque ou bien remerciement.
Mais aussi j’avoue que ton texte, attirant qu’il est, contient des termes difficiles à comprendre sans utiliser un dictionnaire.
Je te remercie pour m’obliger à prendre mon dictionnaire et découvrir d’autres sens de la langue.
Merci


Utiliser un langage châtié est le plus grand respect que l'on puisse témoigner aux membres de ce forum et ses visiteurs!!!
Il ne faut surtout pas voir en cela un étalage de culture !Le langage écrit se doit d'etre recherché , dans la mesure du possible ,quelque soit la langue utilisée!!!Tes commentaires sont encourageants et touchants à la fois !Je te remercie pour l'intérêt que tu portes à mes humbles essais
ÊÍíÇÊí æÇãÊäÇäí

!!

Fouad.M
25-10-2008, 23:30
[quote=elghilak;229398]Je me trouve assez incapable de choisir les mots qui expriment mes sentiments envers ton petit récit que j'aimerais bien qu'il grandisse de jour en jour.
Tu as toutes les chances d'être un grand écrivain.
Pour l'accent ciconflexe sur le "a" ou sur les autres voyelle tu n'as qu'à appuyer sur la touche qui se trouve à droite de la lettre"p" ensuite sur la voyelle concernée avec cet accent et voilà le problème est résolu.
Fais attention à ta santé frère.
je serais un lecteur fidèl pour la suite de ta nouvelle.[/quote


Merci cher Elghilak pour ta précieuse aide en ce qui concerne l'accent circonflexe!!!Tu m'as rendu un fier service !!!Mon récit est un hommage que je rends à un endroit cher à mon coeur !!Merci pour tes encouragements!!
ääÊÙÑ ÌÏíÏß ÈÝÇÑÛ ÇáÕÈÑ...
ÊÍíÇÊí æÇãÊäÇäí...

batiwien
26-10-2008, 14:34
cher frère, tu es un grand rêveur, je le dis dans le bon sens du terme. Tes essais montrent que tu fais partie d'une minorité qui tend à diparaître. Tu t'accroches à des valeurs que nombre d'entre nous délaisse voire méprise. Ton amour pour les chevaux témoigne de ta personnalité; tu ressembles au cheval qui est noble, fier, fort, généreux et fidèle. Ce sont des qualités rares de nos jours mais ce n'est pas de la faute des personnes qui les ont au contraire c'est la majorité qui a tort.
Merci pour tes écrit et merci d'être ce que tu es

Fouad.M
26-10-2008, 15:20
cher frère, tu es un grand rêveur, je le dis dans le bon sens du terme. Tes essais montrent que tu fais partie d'une minorité qui tend à diparaître. Tu t'accroches à des valeurs que nombre d'entre nous délaisse voire méprise. Ton amour pour les chevaux témoigne de ta personnalité; tu ressembles au cheval qui est noble, fier, fort, généreux et fidèle. Ce sont des qualités rares de nos jours mais ce n'est pas de la faute des personnes qui les ont au contraire c'est la majorité qui a tort.
Merci pour tes écrit et merci d'être ce que tu es


Merci ,cher Batiwien,tu es arrivé à cerner une partie de ma personnalité:rêveur, certes en amoureux de la littérature comment pourrais-je ne pas l'être (à certains moments ) d7kMais je suis aussi un grand nostalgique de toutes ces valeurs humaines disparues........Merci pour ton éloge sincère ,il me va droit au coeur!!!Je suis ravi d'avoir un lecteur aussi avisé que toi!Et merci ,surtout d'être là

batiwien
26-10-2008, 21:32
il faut savoir rendre hommage aux personnes qui le méritent et tu en fais partie

Fouad.M
27-10-2008, 19:15
[

quote=batiwien;230782]il faut savoir rendre hommage aux personnes qui le méritent et tu en fais partie[/quote]


ßäÊ ÕÇÏÞÇ Ííä ÞáÊ áß ÇÎí æÕÏíÞí Çä ÛíÇÈß Úä ÇáãäÊÏì íÏãíå æíÕíÈäí ÈÇáíÊã æÇáæÍÏÉ ÇÐ ÊÝåã ÌíÏÇ ãæÖæÚÇÊí...
ÊßÑíãß áí ßÑã ãäß æÇÑíÍíÉ....
ßËÑ æÇßËÑ Çááå ãä ÇãËÇáß ÇÎí...
ÔßÑÇ Úáì äÌæãß ÇáÊí ÒíäÊ ÈåÇ ãæÖæÚí ÇÐ Çäß ÇÍÏÇåÇ...
áß ãäí ÇáÝ ÊÍíÉ ÊÞÏíÑ æÇãÊäÇä...

Fouad.M
17-11-2008, 21:12
ÔßÑÇ áßã Úáì ÇáÑÏæÏ..
ÊÍíÇÊíííííííííííí.............!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !!

Fouad.M
21-11-2008, 15:58
ÃÊãäì Ãä ÊÚÌÈßã æÊÑæÞßã .....................
ÊÍÇÊí ÇáÇÎæíÉ...................

ÇãÇÒíÛíÉ æÇÝÊÎÑ
07-12-2008, 21:03
??????????????????????????????????????????????????

°×°ÝÄÇÏ°×°
æãÇÐäÈ ãä ÊÃÎÑ Ýí ÇáÇØáÇÚ Úáì ÇáãæÖæÚ¡¡
åá ÓíÍÑã ãä ÞÑÇÁÉ åÇÊå ÇáÞÕÉ ÇáÔíÞÉ ÈáÇ Ôß¡¡¡
ÃÎí áã ßá åÐå ÇáÚÌáÉ æÇáÊÐãÑ ãä ÞáÉ ÇáÑÏæÏ¡¡
ÃäÕÍß ÈÇáÕÈÑ æÇáãËÇÈÑÉ áÇäåÇ ÃÓÇÓ ßá äÌÇÍ
æÞáÉ ÇáÑÏæÏ ÔíÁ ØÈíÚí ¡¡¡¡áßä ãÚ ãÑæÑ ÇáÒãä
ÓíÏãä ÇáÞÑÇÁ Úáì ßÊÇÈÇÊß æÓÊáÞì ÊÑÍíÈÇ ßÈíÑÇ æÑÏæÏÇ ÇßËÑ
æÝí ÇáÇÎíÑ ÇáåÏÝ ãä ÇáßÊÇÈÉ åæ ÇáÊÚÈíÑ Úä ßæÇãä ÇáäÝÓ æãÔÇÚÑåÇ
æÇäÊ ÞÏ ÍÞÞÊ Ðáß¡¡æÇßËÑ ãä Ðáß¡¡¡ ÇãÊÚÊäÇ ÈßÊÇÈÇÊß ÇáÑÇÆÚÉ æÇáããíÒÉ
æåÐÇ ÑÇíí ÇáãÊæÇÖÚ¡¡¡æáÍÖÑÊßã æÇÓÚ ÇáäÙÑ
°¿°ÇãÇÒíÛíÉ°¿°

Fouad.M
07-12-2008, 21:19
°×°ÝÄÇÏ°×°
æãÇÐäÈ ãä ÊÃÎÑ Ýí ÇáÇØáÇÚ Úáì ÇáãæÖæÚ¡¡
åá ÓíÍÑã ãä ÞÑÇÁÉ åÇÊå ÇáÞÕÉ ÇáÔíÞÉ ÈáÇ Ôß¡¡¡
ÃÎí áã ßá åÐå ÇáÚÌáÉ æÇáÊÐãÑ ãä ÞáÉ ÇáÑÏæÏ¡¡
ÃäÕÍß ÈÇáÕÈÑ æÇáãËÇÈÑÉ áÇäåÇ ÃÓÇÓ ßá äÌÇÍ
æÞáÉ ÇáÑÏæÏ ÔíÁ ØÈíÚí ¡¡¡¡áßä ãÚ ãÑæÑ ÇáÒãä
ÓíÏãä ÇáÞÑÇÁ Úáì ßÊÇÈÇÊß æÓÊáÞì ÊÑÍíÈÇ ßÈíÑÇ æÑÏæÏÇ ÇßËÑ
æÝí ÇáÇÎíÑ ÇáåÏÝ ãä ÇáßÊÇÈÉ åæ ÇáÊÚÈíÑ Úä ßæÇãä ÇáäÝÓ æãÔÇÚÑåÇ
æÇäÊ ÞÏ ÍÞÞÊ Ðáß¡¡æÇßËÑ ãä Ðáß¡¡¡ ÇãÊÚÊäÇ ÈßÊÇÈÇÊß ÇáÑÇÆÚÉ æÇáããíÒÉ
æåÐÇ ÑÇíí ÇáãÊæÇÖÚ¡¡¡æáÍÖÑÊßã æÇÓÚ ÇáäÙÑ
°¿°ÇãÇÒíÛíÉ°¿°


áÇÊÊÕæÑí ãÞÏÇÑÓÚÇÏÊí íÇÃãÇÒíÛíÊí ÇáÕÛíÑÉ...ÈßáãÇÊß ÇáæËíÑÉ....æÑÏæÏß ÇáãäíÑÉ...æÊÞÈá ÊæÌíåÇÊß ÇáÚÓíÑÉ...æÇä ßÇäÊ Úáì ÞáÈí ãØíÑÉ...ÝÇÛÝÑí áí ÒáÊí ÃíÊåÇ ÇáÃãíÑÉ......Úáì ÊÞÈá ßáãÇÊí ÇáÚÓíÑÉ.....
ÔßÑÇ ááÈÕãÉ ÇáÃãÇÒíÛíÉ ÇáãÛÑÈíÉ....ÝáÇ ÍÑãÊ ãäåÇ æáÇ ãä ÇÔÑÇÞÇÊåÇ ÇáãÓÊÞÈáíÉ......
ÊÍíÇÊí æãæÏÊí íÇ ÕÛíÑÊí æãÔÑÝÊí ÇáãÞÊÏÑÉ....æÃÓÚÏ Çááå Úáíß åÐÇ ÇáÚíÏ...æÃÏÎáå Úáíß ÈÇáÊæÝíÞ æÇáäÌÇÍ æÇáÈÑßÉ...ÃäÊ æÚÇÆáÊß ÇáßÑíãÉ............

ilot
10-12-2008, 00:42
cher ami
grand salut
je vais jeter une pierraille dans ton jardin et te signaler

Il ne faut surtout pas voir en cela un étalage de culture !Le langage écrit se doit d'etre recherché , dans la mesure du possible ,quelque soit la langue utilisée


clin d'oeil amical
l'intention est bonne , n'aie crainte

Fouad.M
10-12-2008, 00:52
cher ami
grand salut
je vais jeter une pierraille dans ton jardin et te signaler


clin d'oeil amical
l'intention est bonne , n'aie crainte




Bonsoir cher Ilot.Ravi de votre commentaire .J 'avoue que je n'en ai pas bien saisi le sens .Désolé!!Serait ce une correction?Merci d'éclairer ma lanterne!!Très amicalement!!!

ilot
10-12-2008, 01:08
non non ami
aucunement

l'intention est bonne , n'aie crainte

c'était une miniscule interrogation d'un épris de la langue de Molière

dit-on " quelque soit ou quelle que soit la raison ?

Fouad.M
11-12-2008, 00:10
Sans façon et sans rancune cher Ilot ,vous avez eu tout à fait raison de douter de cette orthographe .Je n'en étais pas très sur non plus, c'est pour cela que je vous ai posé la question.J'ai cherché sur l'encyclopédie Larousse du XXe siècle : quelque s'écrit quel que devant le verbe être ou un pronom personnel et s'accorde bien entendu.Merci d'avoir attiré mon attention d'une façon aussi subtile .....Je suis absolument ravi de pouvoir enfin avoir ce genre d'échanges sur Dafatir
Je vous remercie infiniment pour votre intérêt
Cordialement

ÛÒÇá ßáãíã
11-12-2008, 10:10
ÞÑÆÊåÇ ÇßËÑ ãä ãÑÉ æÌÏÊ ÕÚæÈÉ Ýí ÈÚÖ ÇáßáãÇÊ..
ÞÕÊß ÑÇÆÚÉ ÇÎí ÝÄÇÏ
ÏãÊ ãæÝÞÇ æããíÒÇ

mahdar
11-12-2008, 11:01
äÕ ÞÕÕí ãÊãíÒ íÍÊÇÌ Çáì Þáíá ãä ÇáÊÑßíÒ áÝåãå áÛíÑ ÇáãÊÚæÏ Úáì ÇáãØÇáÚÉ ÈÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ....ÇÈÏá ãÌåæÏÇ ÎÇÕÇ áÞÑÇÁÉ ÈÚÖ ÇáÇÈÏÇÚÇÊ ÈÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ ÎÇÕÉ ßÊÇÈÇÊ Èä Ìáæä æÎíÑ ÇáÏíä æÇáÔÑíÈí æÇáÔÇÚÑ ÇáæßíÑÉ....æÂÎÑæä....ÇÊãäì Çä Êßæä ÇäÊÇÌÇÊß ÇáãÊãíÒÉ ..ÏÚæÉ Çáì ãÈÏÚí ÇáãäÊÏì ááßÊÇÈÉ ÈåÐå ÇááÛÉ ÇáÌãíáÉ....

Fouad.M
11-12-2008, 11:23
äÕ ÞÕÕí ãÊãíÒ íÍÊÇÌ Çáì Þáíá ãä ÇáÊÑßíÒ áÝåãå áÛíÑ ÇáãÊÚæÏ Úáì ÇáãØÇáÚÉ ÈÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ....ÇÈÏá ãÌåæÏÇ ÎÇÕÇ áÞÑÇÁÉ ÈÚÖ ÇáÇÈÏÇÚÇÊ ÈÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ ÎÇÕÉ ßÊÇÈÇÊ Èä Ìáæä æÎíÑ ÇáÏíä æÇáÔÑíÈí æÇáÔÇÚÑ ÇáæßíÑÉ....æÂÎÑæä....ÇÊãäì Çä Êßæä ÇäÊÇÌÇÊß ÇáãÊãíÒÉ ..ÏÚæÉ Çáì ãÈÏÚí ÇáãäÊÏì ááßÊÇÈÉ ÈåÐå ÇááÛÉ ÇáÌãíáÉ....

ÔßÑÇ ÃÎí ÇáÚÒíÒ ãÍãÏ... ÇáÐí ÊÊÑÇÞÕ ÇáßáãÇÊ Èíä ÃäÇãáå æÊÊäåÏ....ÝíÍÇÑ Ýí ÇÎÊíÇÑåÇ æíÊÑÏÏ...áÃäåÇ ØíÚÉ áå íÊÓÊØÚãåÇ æíÊáÐÐ....áíÈÏÚ ÞÕÕÇ æÔÚÑÇ æÎæÇØÑæ ÑÏæÏÇ ÈÇáãÓß æÇáÒÈÑÌÏ....áÊÓÍÑ ãÑíÏåÇ...ÝíÓÊáÞí ÝæÞ ÓÌÇÏÇÊ ÊÚÈíÑß æíÊãÏÏ....
ÃÊãäì Ãä ÊÌÏ ÏÚæÊß ÕÏì áåÇ ÏÇÎá ÇáãäÊÏì...ÝæÇááå áæáÇß ãÇ ãßËÊ Ýí ÏÝÇÊÑ áÍÙÉ...áÊÝåãß...æÓÚÉ ÕÏÑß...æÛÒÇÑÉ ÍÑÝß.
...íÇãÈÏÚäÇ ÇáÓÇÍÑ æÇáÝäÇä...ÝáÇ ÍÑãÊ ãäß æáÇ ãä ÊÚáíÞÇÊß ÇáÊí ÊäÚÔ ÝÄÇÏí....
ÊÍíÇÊí ÇáÃÎæíÉ..................

Fouad.M
12-12-2008, 14:15
ÞÑÆÊåÇ ÇßËÑ ãä ãÑÉ æÌÏÊ ÕÚæÈÉ Ýí ÈÚÖ ÇáßáãÇÊ..
ÞÕÊß ÑÇÆÚÉ ÇÎí ÝÄÇÏ
ÏãÊ ãæÝÞÇ æããíÒÇ


ÔßÑÇ áß ÃÎÊí ÛÒÇá Úáì ÇåÊãÇãß æÑÏß ÇÐ íÝÑÒÇä ÔÓÇÚÉ ÇØáÇÚß ÈÇááÛÊíä ÇáÚÑÈíÉ æÇáÝÑäÓíÉ.....ÝáÇ ÍÑãÊ ãäß æáÇ ãä ÈÕãÊß ÇáÛÒÇáíÉ ÇáÑÇÆÚÉ......
ÊÍíÇÊí æãæÏÊí æÊÞÏíÑí..............

äÌíÉ
12-12-2008, 19:35
cher fouad.M
j'étais bien ravie de te lire..et je te cache pas que mon dictionnaire était indispensable.. en effet ta nouvelle est bien écrite et révèle le grand écrivain qui est en toi

Fouad.M
14-12-2008, 16:33
cher fouad.m
j'étais bien ravie de te lire..et je te cache pas que mon dictionnaire était indispensable.. En effet ta nouvelle est bien écrite et révèle le grand écrivain qui est en toi


ÔßÑÇ ÃÎÊí äÌíÉ Úáì ÇåÊãÇãß æÇØÑÇÆß.....æÃÊãäì ÚæÏÉ ÓÑíÚÉ áÞáãß ÇáãÈÏÚ...ÝäÍä äÔÊÇÞ áÑÓãå æÍÈÑå...æÃÒÇåíÑå....
ÊÍíÇÊí ÇáÃÎæíÉ.....æáÇ ÍÑãÊ ãäß íÇ ÃØíÈ ÞáÈ....

soulama
27-12-2008, 18:37
ÇæáÇ ÇáÓáÇã Úáíßã.....
J'ai aimé votre histoire…… En une seule histoire que je connais bien :p…Je pensais lire à *Driss Acharaybe
Avec un bon style.. et de grande classe écrit ...Découvert avec ma dictionnaire.:icon30:...Je me suis retrouvé parfois avec des
.....Proverbes Très beaux et très magnifiques..comme…m’aida ainsi à me forger une personnalité….l m’apprit l’amour et le respect d’autrui…..la foi inébranlable peut déplacer les montagnes….L’estime de soi….Le Vrai seul est aimable.ext..…. Tous mes respects et remerciements..et…
pardonnez-moi, ne l'ont pas vu jusqu'à ce moment
..........Merciiiiii beaucoup, cher frère fouad

Azzeddine.I
31-12-2008, 18:34
ÇÊãäì Çä ÊÑæÞßã Úáì ÇáÑÛã ãä ÞÕÑåÇ æÊæÇÖÚåÇ æÑÈãÇ æÖÇÚÊåÇ....




cher Fouad, à ce torrent de verve, à cet océan d'imagination et cette subtilité du style qui nous charme et nous console en même temps, tu es un roi de modestie. ton histoire est vraiment sublime et ça ne m'étonnerait pas de te voir un jour parmi nos grands auteurs. Je compte sur toi pour nous donner plus du meilleur de toi-même. Bravo!!x