un plan d'urgence mort-né

[khalid amzil]

Le rapport cinglant du conseil supérieur de l'enseignement qui a pointé du doigt les dysfonctionnements qui annéantissent notre système éducatif est tombé à point nommé pour inciter tous les acteurs à mieux réfléchir à un plan d'action susceptible de sortir ce levier du développement de l'ornière.Parmi ces dysfonctionnements relevés on cite:la non-maîtrise des langues,la chute du niveau,la massification arbitraire de l'enseignement,la sous-scolarisation des filles dans le monde rural,l'absence de la mise à niveau des institutions scolaires,la recrudescence des diplomés chômeurs,l'xistence des espaces pédagogiques inadéquats et délabrés,un corps enseignant mal formé,sous-payé,sous-encadré..une formation continue qui fait cruellement défaut...la liste est fastidieusement longue qu'il est difficile d'énumérer les défaillances de notre école publique.le rapport tire la sonette d'alarme et avance la nécessité d'elaborer un plan d'action capable d'apporter des éléments satisfaisants de réponses à cette situation désastreuse.dans ce cadre s'inscrit l'avénement du plan d'urgence qui a été lancé unilatéralement par le ministère de tutelle sans concertation et sans mobilisation de l'elan réformateur du corps professoral.Ce plan est mort avant terme car

[khalid amzil]

car c'est un programme ambitieux qui veut insuffler un sang nouveau à notre école vulnérable en la dotant d'une enveloppe budgétaire conséquente et en veillant à mettre en place les dispositifs nécessaires pour elever le niveau de notre écolier,mettre à niveau nos établissements éducatifs ,former convenablement notre corps éducatif,encourager la scolarisation dans les zones enclavées,construire des écoles communautaires,motiver les acteurs du champs pédagogiques...tout ça est beau et sympa,mais une seule chose est infaillible,notre école continuera à sombrer dans la médiocrité et l'inéfficacité en raison de la négligence et de la non implication de l'engagement de cet homme et cette femme du terrain a savoir le professeur du primaire,du collège et du lycée.Ce personnel qui a voué sa vie au service de l'éducation et de la formation ressent de l'amertume car il est reléguer a la dernière position et personne ne se soucie guére de son avis.Quand un enseignant ressent la hogra" le mépris et la dévalorisation,lécole publique doit s'attendre au pire.c'est un projet certes ambitieux et qui renferment tous les ingrédients de sa reussite mais ble seul hic réside dans la sous-éstimation des compétences et des qualifications de cet homme de l'action pédagogique,pour cette raison je dis que ce plan d'action est mort-né