aboutalibabderrazak
20-03-2009, 18:25
Il est très regrettable que l on en est arrivé là. A en croire mes yeux (mes oreilles aussi)tout le monde se met en concert pour mettre tous les syndicats dans un même et sal panier avec un dénigrement digne de gens pour le moins que l on puisse dire d eux lassés , épuisés d attendre que les choses changent or le changement n arrive toujours pas , pour la simple raison :nous avons pris l habitude de ne pas prendre notre sort en main et que par la force des choses nous sommes malheureusement amenés a voir l histoire se faire sans nous ...Quand je dis "nous" je désigne par là le corps enseignant et essentiellement celui du primaire : victimes par excellence du système de l 'enseignement! Est ce donc notre sort commun a nous de ne nous arrêter chaque fois que sur des détails de dimension minime (genre mouvement des enseignants, promotion, et actuellement grille d évaluation du travail des professeurs...et j en passe) en comparaison avec la grande question celle de mettre sur pied une organisation qui pourra faire l échos de notre préoccupation majeur a savoir l’ autonomie de la question syndicale sur celle du travail partisan.LA EST TOUTE LA QUESTION..le problème de la question syndicale dans notre pays n a jamais pris une si telle importance comme il l’ est aujourd’ hui car les attentes sont très grandes alors que les syndicats dits traditionnels sont tombés dans une léthargie démobilisante conduisant surement vers la fin d une période de l’ histoire ou les représentativités syndicales n étaient autre qu’ une couleur des protagonistes politiques en lutte et qui ne faisaient que prendre en otage la classe sociale dont nous instituteurs faisons partie
Aujourd’ hui au moment ou j essaie de mettre en lumière cet etat de chose et de tenter de comprendre cette inertie cette incapacité de prendre une décision face a un certain obscurantisme dans le paysage politique et syndical et loin de tout jugement de valeur je suis épris par l idée de sonner l alarme car encore une fois j ai peur que l on rate le rendez vous avec l histoire.
En 2006 en pleine régression des causes de la classe ouvrière nous avons pu nous autres instituteurs échappé a la règle en nous efforçant de rompre avec cet attentisme et en essayant de mettre l organisation des instituteurs comme priorité des priorités ceci dans un nouveau cadre syndical annonçant par la le début d une nouvelle ère de militantisme
Et ca fut la SAEP syndicat autonome des enseignants du primaire
Dés les premiers jours de l émergence de ce cadre syndical les polémiques éclatèrent prétendant que ces tentatives de faire entendre notre voix ne soit qu’une magouille perpétrée par certaines sphères de l Etat en vue de désorganiser les autres syndicats comme si ces dits syndicats se portaient bien !! les moins intelligents , assez nombreux d ailleurs ,prétendaient tout simplement que nous sommes un syndicat illégal et donc il appartient au gouvernement de nous écrouer..
En dépit de toute ces allégations de fortune nous avons su convaincre la masse des instituteurs non que nous étions des intelligents hors pair mais parce quez nous avons su parler le langage de la vérité chose extrêmement dérangeante chez nous..
A la longueur des deux premières années notre syndicat a connu un afflux extraordinaire des enseignants tel que les responsables du syndicat se sont vus incapables de répondre au besoin de l organisation des instances locales et les séries de grève lancées par la SAEP ont connu réussite après réussite..en deux années nous avons su nous faire parler de nous grâce notamment a des militants qui n avaient d outils que la volonté de faire asseoir un cadre militant indépendant de tout agenda politique.
L Etat, face a cette montée recrudescente de notre mouvement naissant et avec la bénédiction des syndicats ‘’ à représentativité ’’,est allé droit a la poche des instituteurs en leur prélevant des sommes exorbitantes de leur salaire comme sanction des jours de grève qu’ ils ont suivis suite a l appel de la SAEP..Mettant a bas leur discours de la défense de l Etat de droit celui de droit a la grève ,presque tous les syndicats ont préféré le silence, les plus insolents d eux ont appelé ceci une remise a l ordre !leur ordre a eux bien sur !
A suivre
Force donc est de constater que l’ encadrement des instituteurs en tant qu’ entité distincte dans le paysage syndical pose des questions de tout ordre :organisationnel, méthodologique mais aussi et peut être surtout politique car a la fin comme le dit si bien Aristote l’ homme n’ est t il pas par nature un « animal politique ». Il faut dire aussi à cet égard qu’ on n a jamais eu la prétention de vouloir bousculer l histoire en nous hissant au dessus des délimitations et principes qui conditionnent l appartenance a notre classe sociale cette classe qui n est d autre que la classe ouvrière classe génératrice de profit mais aussi génératrice de changement social et politique : en un mot nous sommes une petite entité dans la grande entité celle de la classe des opprimés et des exploités. Là est notre ultime adresse. Le corps des enseignants du primaire constitue une force très importante mais cette force hélas ne se traduit pas en terme de dynamisme homogène quitte à répondre aux besoins de la société en matière de volonté de participation au changement des données politiques et sociales dans notre pays. Cette grande masse a, pour des raisons historiques, vécu dans un certain confinement sur elle-même… Muette, elle a toujours eu des tuteurs « mandatés » pour parler à sa place ainsi s explique donc son absence totale dans les postes de prise de décision au sein des instances des représentations syndicales et politiques raison pour laquelle les instituteurs n ont pas (ou peu) profité des différentes tractations entre les syndicats et les gouvernements toute tendance confondue.
En un mot je crois fermement que toutes les opportunités sont réunies pour de nouveaux rapports de force dans notre pays :une monarchie se voulant moderniste ,ouverte au reforme ,une jeunesse avide de grand changement, un peuple de plus en plus marginalisé, des partis politiques creux ,des syndicats inféconds..tout est là pour dire que les conditions effectives de changement ne sont pas seulement mures mais qu’ elles commencent à pourrir. A nous donc que revient de jouer notre rôle celui de retracer d autres règles de jeu car ils ont été faits par d autres personnes qui malgré leur présence (allah itoulihoum l3mr) appartiennent à l’ histoire. Leur discours a épuisé ses raisons d être. Par ailleurs je ne prétends aucunement qu’ une entité de la forme que nous revêtons puisse à elle seule prétendre à des changements de cet envergure néanmoins notre rôle est très conséquent. Mon rêve était et demeure faire de la SAEP un tremplin pour le changement dans le paysage syndical pour en finir avec cette langue de bois qui veut tout dire et ne dit rien , en finir avec ces machinations de toute sorte qui n ont de but que les rendez vous électoraux, en finir avec cette culture qui a fait de nous une psallette, un choral de figurant qui répètent à longueur de journée dans les réunions, sur les terrasses de café des chansons mal ou pas du tout assimilées, en finir avec un certain dogmatisme qui a fait de nous une armée de réserve pour des querelles auxquelles nous participons sans savoir pourquoi
A SUIVRE
Aujourd’ hui au moment ou j essaie de mettre en lumière cet etat de chose et de tenter de comprendre cette inertie cette incapacité de prendre une décision face a un certain obscurantisme dans le paysage politique et syndical et loin de tout jugement de valeur je suis épris par l idée de sonner l alarme car encore une fois j ai peur que l on rate le rendez vous avec l histoire.
En 2006 en pleine régression des causes de la classe ouvrière nous avons pu nous autres instituteurs échappé a la règle en nous efforçant de rompre avec cet attentisme et en essayant de mettre l organisation des instituteurs comme priorité des priorités ceci dans un nouveau cadre syndical annonçant par la le début d une nouvelle ère de militantisme
Et ca fut la SAEP syndicat autonome des enseignants du primaire
Dés les premiers jours de l émergence de ce cadre syndical les polémiques éclatèrent prétendant que ces tentatives de faire entendre notre voix ne soit qu’une magouille perpétrée par certaines sphères de l Etat en vue de désorganiser les autres syndicats comme si ces dits syndicats se portaient bien !! les moins intelligents , assez nombreux d ailleurs ,prétendaient tout simplement que nous sommes un syndicat illégal et donc il appartient au gouvernement de nous écrouer..
En dépit de toute ces allégations de fortune nous avons su convaincre la masse des instituteurs non que nous étions des intelligents hors pair mais parce quez nous avons su parler le langage de la vérité chose extrêmement dérangeante chez nous..
A la longueur des deux premières années notre syndicat a connu un afflux extraordinaire des enseignants tel que les responsables du syndicat se sont vus incapables de répondre au besoin de l organisation des instances locales et les séries de grève lancées par la SAEP ont connu réussite après réussite..en deux années nous avons su nous faire parler de nous grâce notamment a des militants qui n avaient d outils que la volonté de faire asseoir un cadre militant indépendant de tout agenda politique.
L Etat, face a cette montée recrudescente de notre mouvement naissant et avec la bénédiction des syndicats ‘’ à représentativité ’’,est allé droit a la poche des instituteurs en leur prélevant des sommes exorbitantes de leur salaire comme sanction des jours de grève qu’ ils ont suivis suite a l appel de la SAEP..Mettant a bas leur discours de la défense de l Etat de droit celui de droit a la grève ,presque tous les syndicats ont préféré le silence, les plus insolents d eux ont appelé ceci une remise a l ordre !leur ordre a eux bien sur !
A suivre
Force donc est de constater que l’ encadrement des instituteurs en tant qu’ entité distincte dans le paysage syndical pose des questions de tout ordre :organisationnel, méthodologique mais aussi et peut être surtout politique car a la fin comme le dit si bien Aristote l’ homme n’ est t il pas par nature un « animal politique ». Il faut dire aussi à cet égard qu’ on n a jamais eu la prétention de vouloir bousculer l histoire en nous hissant au dessus des délimitations et principes qui conditionnent l appartenance a notre classe sociale cette classe qui n est d autre que la classe ouvrière classe génératrice de profit mais aussi génératrice de changement social et politique : en un mot nous sommes une petite entité dans la grande entité celle de la classe des opprimés et des exploités. Là est notre ultime adresse. Le corps des enseignants du primaire constitue une force très importante mais cette force hélas ne se traduit pas en terme de dynamisme homogène quitte à répondre aux besoins de la société en matière de volonté de participation au changement des données politiques et sociales dans notre pays. Cette grande masse a, pour des raisons historiques, vécu dans un certain confinement sur elle-même… Muette, elle a toujours eu des tuteurs « mandatés » pour parler à sa place ainsi s explique donc son absence totale dans les postes de prise de décision au sein des instances des représentations syndicales et politiques raison pour laquelle les instituteurs n ont pas (ou peu) profité des différentes tractations entre les syndicats et les gouvernements toute tendance confondue.
En un mot je crois fermement que toutes les opportunités sont réunies pour de nouveaux rapports de force dans notre pays :une monarchie se voulant moderniste ,ouverte au reforme ,une jeunesse avide de grand changement, un peuple de plus en plus marginalisé, des partis politiques creux ,des syndicats inféconds..tout est là pour dire que les conditions effectives de changement ne sont pas seulement mures mais qu’ elles commencent à pourrir. A nous donc que revient de jouer notre rôle celui de retracer d autres règles de jeu car ils ont été faits par d autres personnes qui malgré leur présence (allah itoulihoum l3mr) appartiennent à l’ histoire. Leur discours a épuisé ses raisons d être. Par ailleurs je ne prétends aucunement qu’ une entité de la forme que nous revêtons puisse à elle seule prétendre à des changements de cet envergure néanmoins notre rôle est très conséquent. Mon rêve était et demeure faire de la SAEP un tremplin pour le changement dans le paysage syndical pour en finir avec cette langue de bois qui veut tout dire et ne dit rien , en finir avec ces machinations de toute sorte qui n ont de but que les rendez vous électoraux, en finir avec cette culture qui a fait de nous une psallette, un choral de figurant qui répètent à longueur de journée dans les réunions, sur les terrasses de café des chansons mal ou pas du tout assimilées, en finir avec un certain dogmatisme qui a fait de nous une armée de réserve pour des querelles auxquelles nous participons sans savoir pourquoi
A SUIVRE