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ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Le pluralisme linguistique/une chance ou un handicap


khalid amzil
04-04-2009, 20:15
Au maroc,la constitution est claire,la langue arabe classique est la langue officielle du pays.Au niveau du système éducatif,l'arabisation des programmes occupe une place incontestable,avec un intérêt accru pour la langue française.L'intégration de cette langue étrangère débute à la deuxième année de l'enseignement primaire en vue d'initier l'enfant marocain avec les ficelles de cette langue.Le ministère de tutelle a veillé à introduire lapprentissage des variantes de la langue amazigh à titre expérimental dans un ramassis d'établissement scolaire afin de généraliser cette expérience à l'echelle nationale.De fil en aiguille,les autorités pédagogiques centrales jugent indispensable l'apprentissage d'une quatrième langue à partir de la 9éme année du cycle collègial.Nos décideurs parient sur le pluralisme linguistique pour s'ouvrir davantage sur le monde,être en mesure de le comprendre et de communiquer aisément avec autrui.Mais où on est-on aujourd'hui?La réponse va de soi,on a du mal à maîtriser cette pluralité salutaire,pire encore le marocain de l'école publique ne maîtrise les ficelles d'aucune langue que ce soit sur le plan oral ou rédactionnel.La question centrale qui mérite une pause se décline comme suit:êtes-vous un fervent défenseur du monolinguisme,du bilinguisme ou du multilinguisme?

aymouda
04-04-2009, 21:26
merci pour vos vives participations , nous voulons toujours vous répondre mais la
langue française nous empêche ,on a vraiment du mal a maîtriser les ficelles d aucune langue ,mais l apprentissage d autres langues reste indispensable pour se communiquer et s ouvrir a l autre.
c est pour ça monsieur khaild amzil ,nous vous proposons d’avoir nous aider a parler et a pratiquer le français et s il y a des suggestions et des conseils pour mieux apprendre le français n hésite pas a les donner.

ÕÎÑÉ ÓíÒíÝ
04-04-2009, 23:20
quelle est la différence entre le plurilinguisme et le multilinguisme?
merci

amina abdallaoui
05-04-2009, 07:52
Maitriser une langue étrangère necessite un plan de travail rigoureux,avec des objectifs bien précis et la cible visée.Or,dans nos écoles,l'apprentissage d'une langue étrangère,se fait dans le chaos total.L'apprenant se trouve dans une situation ,ou il ne fait que patauger,dans l'absence d'un bon programme,d'un enseignant compétent,d'outils lui permettant d'avancer sur un terrain qui lui est totalement étranger...résultats:

Un apprenant qui cumule des bribes de savoirs ,sans pouvoir les intégrer et les transferer dans des contextes cohérents.

Un enseignant qui croule sous les contraintes du programme officiel,un programme qui ne permet pas une bonne vision des choses et qui les aggrave encore plus en instaurant le concept du cumul et du non assimilé.

Le pluralisme linguistique s'avère être une chance quand,il permet une ouverture sur les autres cultures et quand il est bien maitrisé.Cependant ,il est un handicap,quand l'acquis desordonné et mal intégré,ne répond pas aux attentes voulues.Rien n'est plus douloureux qu'une langue qu'on massacre,étrangère soit -elle ou maternelle!

amina abdallaoui
05-04-2009, 08:13
Pour monsieur Aymouda ,je me permets de prendre l'initiative à la place de monsieur Khalid Amzil,pour vous citer un site ou vous pourriez perfectionner votre français.Et avec un peu de bonne volonté ,je suis sure que vous y arriverez. Sur google vous tapez: cours FLE pour apprendre et étudier le français en ligne...Et bon courage à vous.

khalid amzil
05-04-2009, 10:18
De premier abord,je tiens à souligner qu'il n y'a pas,a mon sens,de différence entre le plurilinguisme et le multilinguisme,les deux vocables sont bonnet blanc et blanc bonnet,ils désignent en fait,être en mesure de s'exprimer dans plusieurs langues.Il y'a le monolinguisme ou l'unilinguisme qui signifie parler une seule et unique langue,il ya aussi le bilinguisme,le trilinguisme et le quadrilinguisme et le multilinguisme.On a tendance à remarquer que le marocain est quadrilingue,en ce sens qu'il tache tant bien que mal de parler sa langue maternelle"le dialecte",l'arabe classique,le français et une autre langue étrangère,en l'occurence,l'anglais ou l'espagnol.Cette diversité linguistique pose la problématique majeure de la gestion de la carte linguistique au maroc.Il ya au préalable la langue vernaculaire qui est utilisée par la communauté marocaine,à savoir le dialecte ou la darija,et la langue amazigh qui commence à gagner du terrain en raison d'une revendication culturelle et identitaire.Il y'a en prime,les langues véhiculaires utilisées pour communiquer avec autrui,en particulier l'apprentissage de la langue française qui a pignon sur rue,colonialisme oblige,et la langue anglaise qui a acquis ses lettres de noblesse en raison des intérêts économiques et commerciales de notre pays.En dépit de l'importance cruciale de lapprentissage d'une langue dans l'épanouissement de l'individu,de son ouverture sur le monde,de l'échange fructueux,du renforcement de la culture de la paix et de la tolérance.Le marocain a du mal à maîtriser ces langues.Les programmes mis en place ne répondent pas aux besoins et aux attentes de cet apprenant.La modicité des moyens didactiques,la déformation du corps enseignant,la démotivation de l'apprenant,les à priori vis-à-vis de l'apprentissage des langues étrangères...tous ces facteurs et d'autres non cités concourent à cette carte linguistique boiteuse et rédhibitoire que vit l'écolier marocain

perle blanche
05-04-2009, 11:44
Merci pour tous vos éfforts,c'est vraiment un sujet trés intéressant
merci Amina
et merci frère khalid
tous mes respects

aymouda
05-04-2009, 16:55
.
merci infiniment amina abdallaoui .mais désole de vous informer que le site ça marche pas

ÕÎÑÉ ÓíÒíÝ
05-04-2009, 17:58
De premier abord,je tiens à souligner qu'il n y'a pas,a mon sens,de différence entre le plurilinguisme et le multilinguisme,les deux vocables sont bonnet blanc et blanc bonnet,ils désignent en fait,être en mesure de s'exprimer dans plusieurs langues.Il y'a le monolinguisme ou l'unilinguisme qui signifie parler une seule et unique langue,il ya aussi le bilinguisme,le trilinguisme et le quadrilinguisme et le multilinguisme.On a tendance à remarquer que le marocain est quadrilingue,en ce sens qu'il tache tant bien que mal de parler sa langue maternelle"le dialecte",l'arabe classique,le français et une autre langue étrangère,en l'occurence,l'anglais ou l'espagnol.Cette diversité linguistique pose la problématique majeure de la gestion de la carte linguistique au maroc.Il ya au préalable la langue vernaculaire qui est utilisée par la communauté marocaine,à savoir le dialecte ou la darija,et la langue amazigh qui commence à gagner du terrain en raison d'une revendication culturelle et identitaire.Il y'a en prime,les langues véhiculaires utilisées pour communiquer avec autrui,en particulier l'apprentissage de la langue française qui a pignon sur rue,colonialisme oblige,et la langue anglaise qui a acquis ses lettres de noblesse en raison des intérêts économiques et commerciales de notre pays.En dépit de l'importance cruciale de lapprentissage d'une langue dans l'épanouissement de l'individu,de son ouverture sur le monde,de l'échange fructueux,du renforcement de la culture de la paix et de la tolérance.Le marocain a du mal à maîtriser ces langues.Les programmes mis en place ne répondent pas aux besoins et aux attentes de cet apprenant.La modicité des moyens didactiques,la déformation du corps enseignant,la démotivation de l'apprenant,les à priori vis-à-vis de l'apprentissage des langues étrangères...tous ces facteurs et d'autres non cités concourent à cette carte linguistique boiteuse et rédhibitoire que vit l'écolier marocain
Merci cher collègue pou l'effort que vous avez fourni.De ma part,j'ai effectué une petite recherche et je me suis arreté sur ces deux définitions qui ,à mon sens,répondent plus ou moins à la question:
- le «multilinguisme» renvoie à la présence, dans une zone géographique déterminée – quelle que soit sa taille – à plus d’une «variété de langues», c’est-à-dire de façons de parler d’un groupe social, que celles-ci soient officiellement reconnues en tant que langues ou non. À l’intérieur d’une telle zone géographique, chaque individu peut être monolingue et ne parler que sa propre variété de langue ;
- le «plurilinguisme» se rapporte au répertoire de langues utilisées par un individu ; il est donc, en un sens, le contraire du multilinguisme. Ce répertoire englobe la variété de langue considérée comme «langue maternelle» ou «première langue», ainsi que toute autre langue ou variété de langue, dont le nombre peut être illimité. Ainsi, certaines zones géographiques multilingues peuvent être peuplées à la fois de personnes monolingues et de personnes plurilingues.
google

khalid amzil
05-04-2009, 21:42
Merci cher ami pour les éclaircissements et pour l'effort appréciable au niveau de la recherche pour apporter la réctification nécessaire.J'éspère que les autres adhérents vous emboitent le pas et faire preuve de créativité et d'assiduité en vue d'un échange fructueux des informations

hamad5
06-04-2009, 20:15
Le pluralisme linguistique s'avère être une chance quand,il permet une ouverture sur les autres cultures et quand il est bien maitrisé.Cependant ,il est un handicap,quand l'acquis desordonné et mal intégré,ne répond pas aux attentes voulues
et J’estime madame amina « nécessaire » un débat sur les langues. Et cela, sans pour autant « utiliser les langues pour des objectifs politiques et idéologiques ». Aussi, faudrait-il « encourager l’enseignement des langues étrangères pour acquérir le savoir. Les langues étrangères doivent constituer un acquis pour nous. Nous devons le fructifier. Beaucoup de nos écrivains et journalistes ont combattu le colonialisme français avec sa langue ». Par ailleurs, je constate qu’aujourd’hui, la mondialisation « nous impose plusieurs défis. L’un de ces défis est la quête du savoir, d’où la nécessité d’apprendre l’anglais »

latianou
07-04-2009, 18:15
merci a tous pour ces débats trés intéressants .c est vrai que nos elèves ne maitrisent aucune langue ...mais il est bon de rappeler que la médiocrité des résultats qui est a l origine des recherches pédagogiques..essayons toutes et tous a partir de ce _forum_ de partager nos points de vue afin de trouver des sollutions

latianou
07-04-2009, 18:31
je ss avec le monolinguisme a l ecole primaire jusqu a ce que les apprenants maitrisent leur langue maternelle...des nouvelles recherches prouvent qu un elève qui a une compétence linguistique et communicative ds sa langue maternelle a effectivement l envie d apprendre d autres langues

khalid amzil
07-04-2009, 19:43
Nous vivons aujourd'hui dans un monde ponctué par l'émergence des sacro-saints qui ont pour nom:la compétitivité,la productivité,la compétence...cette montée en puissance de ces concepts qui ont défrayé la chronique necessite des ressources humaines hautement qualifiés en termes de formation.Dans ce monde globalisé et farouche il n y'a pas de place pour les monolingues,il faut à juste titre travailler d'arrache-pied pour maîtriser les ficelles de trois langues.L'anglais est une langue internationale connu et reconnu comme un outil d'echange efficace dans les transactions économiques et commerciales.Le maroc est un pays qui a des relations étroites avec l'ancien colonisateur,une situation qui exige la maîtrise de sa langue pour ne pas être à la traîne.L'enfant est en mesure de maîtriser plus d'une langue comme l'a prouvé les recherches scientifiques.Le ministère de tutelle doit revoir les programmes,les démarches méthodologiques et les techniques pour assurer une pluralité linguistique maîtrisée en faveur de l'apprenant lambda qui a une opté pour l'école publique

aziz-kaf
07-04-2009, 20:08
merci si Khalid pour ce sujet de grande importance

L'anglais, qui bénéficie d'appuis historiques et impérialistes plus que d'autres facteurs, est certes la langue qui permet actuellement de vulgariser la recherche scientifique sans que les chercheurs soient purement anglais et américains (il y en a de tous les pays dans les centres de rcherche connus: surtout des asiatiques et des arabes), mais les études futuristes accordent à l'espagnol le statut de langue de l'avenir. il ne faut pas oublier que 52 % des américains ont pour langue maternelle l'espagnol.
il faut avoir également présent à l'esprit le nombre de sinophones dans le monde (le plus élevé) en plus de la montée économique et géostratégique de la chine

concernant l'enseignement/apprentissage des langues au Maroc, l'arabe y compris, il souffre d'imperfections diverses: didactiques, socioculturelles et socioidéologiques. les choix éducatifs ne sont pas adaptés aux valeurs communicationnelles et culturelles des langues en présence. généralement, dans nos classes, on enseigne rarement ce qui fonde une langue, mais fréquemment des savoirs d'ordre littéraire, linguistique, théorique ...la langue ne jouit alors que de statut de moyen de transmission. cela s'avère vrai si nos élèves maitrisent déjà les langues. les manuels et le genre de formation dispensée aux enseignants en sont pour quelque chose

khalid amzil
07-04-2009, 20:25
Merci si aziz pour votre communication idoine qui a mis le doigt sur les piètres résultats enregistrés au niveau de notre enseignement/apprentissage des langues dans la sphère scolaire.J'abonde dans le sens de ce que vous avez évoqué comme facteurs concourant à cette désagrégation linguistique.La formation des enseignants ou plutôt la déformation de ces cadres pédagogiques milite en faveur de cet échec patent.Il est temps d'engager un débat profond en vue d'analyser ce phénomène et veiller à mettre en place un plan d'action performant susceptible de réhausser le niveau miteux des apprenants et des enseignants

aymouda
07-04-2009, 21:01
je suis tout a fait contre toi pour
le monolinguisme a l école primaire ,l age idéal pour l apprentissage d une langue étrangère commence des les premières années ,les petits enfants ont une une capacité langagière qui leur permet d'acquérir des plusieurs langue

nabila
08-04-2009, 00:43
Merci pour le sujet M. Khalid j'apprends de bonnes choses avec vous

nissema
08-04-2009, 13:39
ü Des études ont prouvé que les élèves qui apprennent une langue étrangère
obtiennent de meilleurs résultats scolaires, et cela même dans les
disciplines scientifiques, que ceux qui n’apprennent pas de langue
étrangère
ü L’étude d’une langue étrangère améliore la connaissance de la langue
maternelle, la compréhension orale et la mémoire.
ü Elle permet également l’ouverture sur d’autres cultures et une meilleure
compréhension de l’altérité jouant ainsi un rôle déterminant dans la
formation de la personne.

nissema
08-04-2009, 13:43
L’anglais ne suffit pas ! » (Pourquoi ne pas citer des personnalités de votre pays ayant
exprimé cette idée ?)


Les langues étrangères ouvrent des portes vers d’autres cultures.
Celui qui apprend plusieurs langues, sera plus conscient de sa propre identité nationale.
C’est un avantage professionnel d’avoir étudié plusieurs langues.
Et c’est un enrichissement personnel.
Depuis 50 ans, le Conseil de l’Europe nous rappelle l’importance d’apprendre plusieurs
langues.- Voir : www.ec.europa.eu/education/policies/lang/awareness/year2001_fr.html (http://www.ec.europa.eu/education/policies/lang/awareness/year2001_fr.html)


En 2005, 146 pays membres de l’UNESCO ont souligné, dans une convention internationale, l’importance du plurilinguisme, c’est-à-dire la nécessité d’apprendre plusieurs langues, pour assurer une meilleure diversité culturelle dans le monde. Car les langues ne sont pas seulement des outils propices à la communication, elles reflètent et transmettent aussi des perceptions du monde. Voir : www.unesco.org/culture/fr/diversity/convention (http://www.unesco.org/culture/fr/diversity/convention)
Il y a lieu de rappeler, dans tous les pays signataires, que cette convention est un instrument juridique international et contraignant, entré en vigueur le 18 mars 2007. Seuls Israël et USA n’ont pas signé la convention.


En 2006, la FIPF (La Fédération Internationale des Professeurs de Français) a voté, au Congrès de Vienne en Autriche, une Déclaration sur l’importance du plurilinguisme, et sur la responsabilité des gouvernements signataires de la convention UNESCO de 2005, de prendre les mesures nécessaires pour mettre en œuvre une politique de plurilinguisme.Voir : www.fipf.org/vienne2006.html (http://www.fipf.org/vienne2006.html)



Celui qui apprend une deuxième langue étrangère, pourra plus facilement contribuer à la
compréhension à travers les frontières et, ainsi, à créer un monde meilleur.

ÕÎÑÉ ÓíÒíÝ
08-04-2009, 16:19
Quand on apprend une langue étrangère,on apprend une façon de concevoir le monde.D'où la nécessité d'en apprendre plusieurs pour ouvrir plusieurs portes vers plusieurs cultures.Encore faut-il ajouter qu'il n'est jamais trop tard pou apprendre une nouvelle langue.

hamad5
08-04-2009, 17:49
Etre bilingue ou multilingue c’est posséder deux langues ou plus et parler chacune d’elles aussi bien qu’une personne dont c’est la langue officielle. Mais de manière générale, est multilingue une personne qui utilise régulièrement deux langues ou plus dans la vie de tous les jours, avec différents interlocuteurs et dans différentes situations.
Cependant il y a ceux qui considèrent que
le bilinguisme est une exception, la norme est le monolinguisme
il est difficile pour un enfant d’apprendre deux langues simultanément et ce double apprentissage va le retarder dans son développement
apprendre deux langues à la fois est troublant pour un jeune enfant au niveau de son identité et diminue son intelligence
un bilingue doit toujours traduire de la langue la plus faible vers la langue la plus forte, ce qui est fatigant
le mélange des langues est mauvais pour le développement de l’enfant

khalid amzil
08-04-2009, 18:53
J'adresse mes remerciements aux adhérents et adhérentes dynamiques qui ont pris part activement dans la relance de ce débat enrichissant et passionné.Les interventions étaient empreintes de clarté et de lucidité.Toutefois,il est à signaler que le rapport mis en place par le conseil supérieur de l'enseignement a mis le doigt accusateur sur la problématique épineuse et cruciale de la carte linguistique marocaine et la non-maîtrise des langues dispensées au sein des locaux scolaires publics.Personne ne peut nier l'importance de l'hétérogénéité linguistique s'elle est sciemment canalisée.Au maroc,c'est une autre paire de manche,on peut parler plutôt de cacophonie linguistique.L'apprenant marocain a du mal à maîtriser les ficelles de la langue arabe classique,peine à parler couramment l'amazigh ou à produire un texte cohérent en cette langue,il souffre le martyr quand il s'agit d'une langue étrangère.Cette situation linguistique calamiteuse nous interpelle tous.Chaque professeur rencontre énormément de difficultés au niveau de l'enseignement apprentissage des langues étrangères.Inutile de mener une réflexion sur le monolinguisme ou le multilinguisme,la question qui nous obnubile est la suivante:pourquoi après tant d'années de galère et d'assiduité passer au banc de l'école,l'élève marocain a du mal à parler aisément cette langue?Parmi les élèments de réponses qu'on peut esquisser dans ce contexte figure la formation initiale au sein des centres de formation octroyée par des enseignants/formateurs qui ne maîtrisent pas la didactique des langues,ajouté à cela les démarches préconisées ne répondent pas aux attentes des apprenants marocains,les outils didactiques sont archaiques,et rare sont les enseignants qui font preuve de créativité et d'innovation en recourant à l'outil informatique ou même à des cassettes audios pour dispenser un enseignement qualitatif....Le débat est ouvert et j'invite les enseignants à analyser les motifs de cet echec cuisant et de lister les propositions adèquates à même de rehausser et le niveau du professeur et le niveau de l'écolier

nissema
08-04-2009, 19:23
Élever un enfant dans deux langues demande un effort soutenu sur plusieurs années. Le bilinguisme ne va pas de soi, que la seconde langue soit celle d’un des parents, qu’elle soit celle de la cellule familiale dans un pays étranger ou, tout simplement, un projet d’apprentissage pour l’enfant d’une famille monolingue.

Les principes fondamentaux qui la définissent sont:
· L’enseignement des mots étrangers sans passer par l’intermédiaire de leurs équivalents arabe. Le professeur explique le vocabulaire à l’aide d’objets ou d’images, mais ne traduit jamais en langue maternelle. L’objectif est que l’apprenant pense en langue étrangère le plus tôt possible.
· L’utilisation de la langue orale sans passer par l’intermédiaire de sa forme écrite. On accorde une importance particulière à la prononciation et on considère la langue écrite comme une langue orale “scripturée”.
· L’enseignement de la grammaire étrangère se fait d’une manière inductive (les règles ne s’étudient pas d’une manière explicite). On privilégie les exercices de conversation et les questions-réponses dirigées par l’enseignant.
l’appel à l’activité physique de l’élève pour la dramatisation de saynètes, la lecture expressive accompagnée par des mouvements corporels, etc. permettrait d’augmenter la motivation chez l’apprenant


Dans nos cours nous constatons souvent l’attachement des élèves à l’apprentissage de la grammaire, vestige d’un enseignement traditionnel, étant donné qu’ils la considèrent comme le véhicule des compétences orale et écrite. De même la maîtrise de la traduction leur paraît plus nécessaire que celle de l’oral, qu’ils appréhendent comme un obstacle. A notre avis ceci s’expliquerait par le fait que l’apprenant se sent plus capable d’exercer ses connaissances grammaticales en solitaire au moyen d’exercices structuraux et en consultant des grammaires que d’améliorer sa compétence orale. Qui plus est certains d’entre eux pensent que l’oral ne s’étudie pas et ne fréquentent que rarement le laboratoire de langues

khalid amzil
08-04-2009, 19:45
Voilà le bon sens exprimé en des termes simples mais efficace.Merci madame nessima