ilias1
10-05-2009, 13:18
Rabat, 6 mai Abbas El Fassi, a réaffirmé, mardi à Rabat, la détermination du gouvernement à donner une nouvelle impulsion à la recherche scientifique en plaçant ce secteur parmi les priorités et en le dotant des moyens matériels et financiers nécessaires.
M. El Fassi, qui présidait le 13-ème conseil d'administration du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST), a souligné l'action tous azimuts menée par l'Etat pour le développement de la recherche scientifique et technique.
Il a mis l'accent à cet égard sur l'engagement pris par le gouvernement, conformément aux Hautes orientations royales, pour développer la recherche scientifique et technologique, à travers une vision stratégique tendant le parachèvement de la restructuration de ce secteur, appelant les participants à cette réunion à contribuer à l'enrichissement du dialogue sur les moyens susceptibles de donner une nouvelle impulsion à ce secteur.
Cité par un communiqué de la primature, M. El Fassi a indiqué que le plan d'urgence pour l'accélération de la mise en oeuvre de la réforme de l'éducation (2009/11) a accordé une place importante à l'encouragement de la recherche scientifique à travers l'encouragement de l'esprit d'initiative et de l'excellence dans le cycle du secondaire qualifiant et à l'université.
Abondant dans le même sens, le Premier ministre a rappelé les initiatives et mesures prises par le Maroc au cours des dernières années pour l'incitation à la recherche scientifique et technologique, notamment celles ayant trait à la création de l'Académie Hassan II des sciences et techniques, dont le financement est assuré par l'Etat, ainsi qu'à l'élargissement des missions du CNRST.
Il a également mis l'accent sur le principe visant la consécration de l'autonomie de l'université de manière à lui permettre de dynamiser la recherche scientifique et le pilotage de leurs propres politiques au niveaux régional et local, ainsi qu'à la création d'un réseau Maroc d'incubation et d'essaimage, du réseau de génie industriel et du réseau de distribution électronique.
M. El Fassi a insisté sur la nécessité de trouver des mécanismes de coordination entre les différentes structures dans la perspective de doter le système de la recherche scientifique d'une vision avec des contours clairs et de permettre une utilisation optimale des moyens disponibles.
Le responsable a, de même, souligné l'impératif de mettre en place un système unifié pour les chercheurs relevant des différents instituts de la recherche scientifique au Maroc de sorte à garantir une mobilité permanente, encourager le renouveau et l'excellence et permettre aux compétences installées à l'étranger de contribuer aux efforts de développement durable dans le Royaume.
Il a appelé, dans le même sens, à inciter les techniciens spécialisés opérant dans le secteur, à travers l'augmentation du budget consacré à la recherche scientifique, rappelant que l'Etat avait procédé à l'augmentation durant les deux dernières années des crédits alloués au fonds national de soutien à la recherche scientifique et développement technologique, à 25 millions DH et à la collecte de 50 MDH en 2007 comme contribution des opérateurs Télécoms au financement de la recherche scientifique, qui vient s'ajouter à 52 MDH en 2005 et 32 MDH en 2006.
M. El Fassi a rappelé que le plan d'urgence de l'éducation et de la formation a consacré une enveloppe de 183 MDH en tant que dépenses de gestion de la recherche scientifique et 69 MDH en tant qu'investissements en 2009, contre 64 MDH en 2008, expliquant que le gouvernement oeuvre à diversifier les sources de financement en pariant sur le secteur privé et les entreprises pour le soutien de ce secteur à travers des mécanismes de partenariat.
Il a passé en revue les moyens permettant la valorisation de la recherche scientifique par le biais de l'amélioration de la qualité des formations dans différents cycles du système éducatif et des doctorats, ainsi que par le développement de la compétitivité des produits marocains sur le marché mondial.
Cette tache passe également par la contribution au développement durable en accordant une grande place aux secteurs prioritaires, notamment l'environnement, la gestion des eaux, l'énergie et les industries alimentaires de transformation, et l'accompagnement des domaines de la recherche scientifique disposant de grandes potentialités naturelles et humaines tels que les plantes médicinales et aromatiques et les richesses halieutiques et les produits miniers et agricoles, a dit le Premier ministre.
Pour sa part, le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, M. Ahmed Akhchichine a rappelé le bilan de la recherche scientifique au Maroc, mettant l'accent sur certaines contraintes ayant trait particulièrement à la mobilisation et l'incitation des chercheurs et l'amélioration de leurs parcours professionnels, ainsi qu'à l'encouragement des étudiants à travers un système de bourses dédié à la recherche scientifique, et l'adhésion du privé dans l'effort de financement de ce secteur.
Le directeur du CNRST, M. Said Belcadi a, de son côté, passé en revue les activités et les réalisations accomplies par le centre au cours de 2008, ainsi que le plan d'action 2009.
Les activités du centre, qui a mis en place un répertoire national des thèses et des recherches, ont connu un développement notable particulièrement après la création d'une union des universités marocaines.
Au terme de cette réunion, le conseil d'administration du CNRST, qui a adopté le plan d'action et le projet du budget 2009, a été sanctionné par la mise en place d'une commission présidée par le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, dont la mission est l'examen de plusieurs questions relatives aux ressources humaines, au statut et aux moyens d'inciter les chercheurs marocains à contribuer à l'effort de promotion de la recherche scientifique.
Les résultats des travaux de cette commission composée des représentants du ministère des finances, de l'université marocaine et l'Académie Hassan II des sciences et techniques, seront présentés dans les plus brefs, selon le même communiqué.
Ont assisté à cette réunion le Secrétaire perpétuel l'Académie Hassan II des sciences et techniques, les Secrétaires généraux des départements ministériels concernées et les représentants des universités et des centres de formation et de recherche scientifique.
Auteur : aufait/MAP
M. El Fassi, qui présidait le 13-ème conseil d'administration du Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST), a souligné l'action tous azimuts menée par l'Etat pour le développement de la recherche scientifique et technique.
Il a mis l'accent à cet égard sur l'engagement pris par le gouvernement, conformément aux Hautes orientations royales, pour développer la recherche scientifique et technologique, à travers une vision stratégique tendant le parachèvement de la restructuration de ce secteur, appelant les participants à cette réunion à contribuer à l'enrichissement du dialogue sur les moyens susceptibles de donner une nouvelle impulsion à ce secteur.
Cité par un communiqué de la primature, M. El Fassi a indiqué que le plan d'urgence pour l'accélération de la mise en oeuvre de la réforme de l'éducation (2009/11) a accordé une place importante à l'encouragement de la recherche scientifique à travers l'encouragement de l'esprit d'initiative et de l'excellence dans le cycle du secondaire qualifiant et à l'université.
Abondant dans le même sens, le Premier ministre a rappelé les initiatives et mesures prises par le Maroc au cours des dernières années pour l'incitation à la recherche scientifique et technologique, notamment celles ayant trait à la création de l'Académie Hassan II des sciences et techniques, dont le financement est assuré par l'Etat, ainsi qu'à l'élargissement des missions du CNRST.
Il a également mis l'accent sur le principe visant la consécration de l'autonomie de l'université de manière à lui permettre de dynamiser la recherche scientifique et le pilotage de leurs propres politiques au niveaux régional et local, ainsi qu'à la création d'un réseau Maroc d'incubation et d'essaimage, du réseau de génie industriel et du réseau de distribution électronique.
M. El Fassi a insisté sur la nécessité de trouver des mécanismes de coordination entre les différentes structures dans la perspective de doter le système de la recherche scientifique d'une vision avec des contours clairs et de permettre une utilisation optimale des moyens disponibles.
Le responsable a, de même, souligné l'impératif de mettre en place un système unifié pour les chercheurs relevant des différents instituts de la recherche scientifique au Maroc de sorte à garantir une mobilité permanente, encourager le renouveau et l'excellence et permettre aux compétences installées à l'étranger de contribuer aux efforts de développement durable dans le Royaume.
Il a appelé, dans le même sens, à inciter les techniciens spécialisés opérant dans le secteur, à travers l'augmentation du budget consacré à la recherche scientifique, rappelant que l'Etat avait procédé à l'augmentation durant les deux dernières années des crédits alloués au fonds national de soutien à la recherche scientifique et développement technologique, à 25 millions DH et à la collecte de 50 MDH en 2007 comme contribution des opérateurs Télécoms au financement de la recherche scientifique, qui vient s'ajouter à 52 MDH en 2005 et 32 MDH en 2006.
M. El Fassi a rappelé que le plan d'urgence de l'éducation et de la formation a consacré une enveloppe de 183 MDH en tant que dépenses de gestion de la recherche scientifique et 69 MDH en tant qu'investissements en 2009, contre 64 MDH en 2008, expliquant que le gouvernement oeuvre à diversifier les sources de financement en pariant sur le secteur privé et les entreprises pour le soutien de ce secteur à travers des mécanismes de partenariat.
Il a passé en revue les moyens permettant la valorisation de la recherche scientifique par le biais de l'amélioration de la qualité des formations dans différents cycles du système éducatif et des doctorats, ainsi que par le développement de la compétitivité des produits marocains sur le marché mondial.
Cette tache passe également par la contribution au développement durable en accordant une grande place aux secteurs prioritaires, notamment l'environnement, la gestion des eaux, l'énergie et les industries alimentaires de transformation, et l'accompagnement des domaines de la recherche scientifique disposant de grandes potentialités naturelles et humaines tels que les plantes médicinales et aromatiques et les richesses halieutiques et les produits miniers et agricoles, a dit le Premier ministre.
Pour sa part, le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, M. Ahmed Akhchichine a rappelé le bilan de la recherche scientifique au Maroc, mettant l'accent sur certaines contraintes ayant trait particulièrement à la mobilisation et l'incitation des chercheurs et l'amélioration de leurs parcours professionnels, ainsi qu'à l'encouragement des étudiants à travers un système de bourses dédié à la recherche scientifique, et l'adhésion du privé dans l'effort de financement de ce secteur.
Le directeur du CNRST, M. Said Belcadi a, de son côté, passé en revue les activités et les réalisations accomplies par le centre au cours de 2008, ainsi que le plan d'action 2009.
Les activités du centre, qui a mis en place un répertoire national des thèses et des recherches, ont connu un développement notable particulièrement après la création d'une union des universités marocaines.
Au terme de cette réunion, le conseil d'administration du CNRST, qui a adopté le plan d'action et le projet du budget 2009, a été sanctionné par la mise en place d'une commission présidée par le ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, dont la mission est l'examen de plusieurs questions relatives aux ressources humaines, au statut et aux moyens d'inciter les chercheurs marocains à contribuer à l'effort de promotion de la recherche scientifique.
Les résultats des travaux de cette commission composée des représentants du ministère des finances, de l'université marocaine et l'Académie Hassan II des sciences et techniques, seront présentés dans les plus brefs, selon le même communiqué.
Ont assisté à cette réunion le Secrétaire perpétuel l'Académie Hassan II des sciences et techniques, les Secrétaires généraux des départements ministériels concernées et les représentants des universités et des centres de formation et de recherche scientifique.
Auteur : aufait/MAP