ÇáãÓÇÚÏ ÇáÔÎÕí ÇáÑÞãí

ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : ãÓÇÚÏÉ Ýí ÇááÛÉ ÇáÝÑäÓíÉ


mito-angel
10-05-2009, 18:46
åÏÇ Çæá ãæÖæÚ Çæ ØáÈ áí Ýí åÏÇ ÇáãäÊÏì ÇáÌãíá æÇáãÝíÏ

:018:

ÇÑíÏ ãäßã un nouvel fantastique æ áßã ÌÒíííííííííá ÇáÔßÑ

ÚäÏí ÝÑÖ ÛÏÇ æ ÔßÑÇ:)

ãÛÑÈíÉ æÃÝÊÎÑ
10-05-2009, 19:15
Il faisait froid.
Il faisait nuit.
Je rentrai chez moi, dans mon appartement, harassée de fatigue. Je dînai puis commençai une œuvre fantastique qu’on m’avait offerte il y a six mois, le jour de mes dix-neuf ans, et dont il me fut bientôt impossible d’en détacher le regard.
Je m’apprêtai à tourner la page, lorsque j’entendis un bruit sourd. Sûrement la concierge !
Je continuais ma lecture. L’auteur relatait l’histoire de Sarah, jeune blonde atteignant la vingtaine, et plus précisément le soir où elle fut étranglée, seule, dans son appartement.
Je saisis entre mes doigts la page afin de la tourner quand soudain j’entendis ce même bruit sourd. Décidément, depuis la mort de sa cousine, la concierge, d’un naturel calme, commençait à s’agiter !
Je n’y prêtais guère plus d’attention et repris ma lecture.
« Seule, dans mon appartement, je perçus un bruit sourd, comme celui de pas. Puis j’entendis le son d’une voix m’appelant…Sarah…Sarah…
J’étais terrifiée, horrifiée. J’avais peur… »
Pour la troisième fois, je tournai la page.
Pour la troisième fois, ce bruit sourd.
Je commençais à avoir peur.
Je me levai, me dirigeant vers la porte.
Elle était ouverte…
Je la fermai, et, rapidement, comme si rien ne s’était passé, je retournai à ma précédente lecture.
Je m’assis confortablement et repris mon livre.
Il n’était pas écrit en français…
Il n’était PLUS écrit en français.
Je ne saurais dire la langue utilisée, mais je la comprenais… « Tu vas mourir »…
Je tournai la page…Et ce bruit sourd…
Qui me glaça jusqu’à l’os…
« Tu vas mourir »… « Tu vas mourir »…
Je tournai les pages une à une sur ce même bruit sourd.
Vierges.
Elles étaient vierges.
Et sur la page blanche que je fixai s’inscrivit en lettres noires « Tu vas mourir »…
Mon imagination ? Fatigue ?
Non. Je savais que c’était réel.
J’avais PEUR…J’avais PEUR…
J’avais REELLEMENT peur.
Je la sentais, la PEUR, laide, horrible, terrifiante, atroce, maléfique me posséder. Je fermai les yeux… Mon cœur battait la chamade…
« Tu vas mourir »… « Tu vas mourir »…
Soudain, je sentis une présence derrière moi…
Je me retournai…
Elle était là…
Je la reconnu…
Je la fixais du regard…
Elle me fixait du regard…
C’était une chose…une apparition vague…laide, horrible, terrifiante, atroce, maléfique…
Elle ETAIT la peur…
Mais qu’était-ce, la peur ?
L’inexplicable.
Et ce bruit sourd…des pas…elle s’avançait…au fil des pages…
J’avais compris…
Je savais.
Elle s’avança vers moi…Et ce bruit, ce craquement sourd…
Je reculais…
Inconsciente, je tournais toujours les pages…une à une…
J’arrivais à la dernière…
Je ne voulais pas…
Pas maintenant…pas maintenant…
Elle s’avança encore…
Je restais figée…
Saisie de torpeur…dépossédée…
Elle était proche…Si proche !
Elle tendit les mains…les posa autour de mon cou...Serra…Serra…
« Tu ES morte »
Je sentis mon esprit sortir de ma bouche ouverte…
Elle s’introduisit en moi…
Serra…Serra…
S’arrêta..

Désormais, je suis blonde.
Désormais, je m’appelle Sarah.

ãÛÑÈíÉ æÃÝÊÎÑ
10-05-2009, 19:28
Meurtre d'une danseuse orientale




Tout commence dans un restaurant oriental.


Je commande mon plat et en levant mes yeux du menu je tombe sur une belle femme qui danse d'une manière sensuelle.


Elle me fixe comme si elle me jetait un sort. Elle s'approche de moi et je me retrouve dans un état que je n'ai jamais connu, comme si j'avais quitté ce monde. Je tends un billet vers sa poitrine tout en tremblant. Elle me gratifie d'un sourire charmeur qui me brûle le cœur, tout en partant. Je n'arrive plus à manger car je n'arrête pas de penser à ma danseuse orientale.


A la demande de ma belle, la serveuse m'apporte un message qui contient toutes les coordonnées de Maria. Je ne veux plus manger car dans ma tête, je ne pense plus qu'à elle. Je rappelle la serveuse pour lui demander d'offrir à Maria un verre. Mais ma danseuse est déjà partie. Je demande l'addition et paie pour pouvoir essayer de la rattraper afin de lui offrir un verre autour duquel nous pourrions faire connaissance.


Je sors, je la cherche du regard mais je ne l'aperçois pas. Triste et déçu, je décide de me rendre à l'adresse donnée.


Arrivé dans un endroit bruyant que je ne connais pas, je sonne à la porte, stressé par le fait qu'elle pourrait prendre mal le fait que je vienne la déranger tard, chez elle sans même un coup de fil préalable pour la prévenir.


Maria ouvre la porte : " Que faites-vous chez moi à cette heure-ci ? "
http://archives.magunews.net/2002/anima/ursu/LeeM/Aria006c002d00c800000000.gifJe n'arrête pas de penser à vous. Vous m'obsédez. C'est pourquoi je viens vous voir. Acceptez-vous de venir prendre un verre avec moi pour que nous fassions connaissance ?
http://archives.magunews.net/2002/anima/ursu/LeeM/Aria006c002d00c800000000.gif Désolée, j'ai beaucoup de travail à faire pour demain. Un autre jour peut-être?


Elle claque la porte en me disant à peine au revoir.


J'ouvre la porte et lui dis:


http://archives.magunews.net/2002/anima/ursu/LeeM/Aria006c002d00c800000000.gifPourquoi n'acceptez-vous pas ma proposition? Je ne vous demande que quelques minutes de votre temps?
http://archives.magunews.net/2002/anima/ursu/LeeM/Aria006c002d00c800000000.gifJe vous ai déjà dit non. Sortez de chez moi.
http://archives.magunews.net/2002/anima/ursu/LeeM/Aria006c002d00c800000000.gifJe ne peux pas car j'ai une force qui monte en moi.
http://archives.magunews.net/2002/anima/ursu/LeeM/Aria006c002d00c800000000.gifPuis-je savoir quelle force?
http://archives.magunews.net/2002/anima/ursu/LeeM/Aria006c002d00c800000000.gifUne force que vous ne pouvez pas imaginer. Je vous conseille …


Tout à coup, je sens que quelque chose se passe en moi et je commence à crier comme si j'avais reçu une balle en plein cœur. Maria, prise de peur, ne sait pas quoi faire, partir ou rester. Elle voit sortir quelque chose d'étrange de mon ventre. Subitement je prends une autre couleur, une peau toute gluante enveloppe tout mon corps et une odeur de puanteur sortie tout droit des poubelles envahit toute la pièce.


Maria me voit d'une façon différente comme si ma tête s'était dédoublée et que je ressemblais maintenant à un monstre à sept têtes.


- Je t'avais prévenue de ne pas me pousser à te montrer mon vrai visage car maintenant il m'est difficile de me contrôler. J'ai besoin de chair fraîche pour me nourrir et tu vas me servir de dîner.


Maria court dans les escaliers pour partir s'enfermer dans la salle de bain et fuir par la fenêtre.
Au moment où elle veut sauter, je lui attrape son pied et la repousse à l'intérieur. Je commence à lui toucher le visage avec mes doigts gluants et puants.


Maria me supplie de ne pas la tuer car elle est trop jeune pour mourir, mais je ne peux pas me contrôler. Je la tue et je la mange. Je pars, en laissant son corps dans la baignoire.


Je ne savais pas qu'un voisin m'avait vu sortir de chez Maria et qu'il avait appelé la police.


Quand j'entendis les sirènes, il était trop tard pour sauver Maria : elle était déjà réduite en bouillie dans mon ventre.

ãÛÑÈíÉ æÃÝÊÎÑ
10-05-2009, 19:33
Ce matin, en me réveillant, mon premier regard a été vers la fenêtre.
Mais ce matin devait être un peu moins habituel que les autres, car j’ai cru apercevoir une petite tête échevelée, où brillaient de grands yeux au regard furtif, comme celui d’un enfant qui vient de faire une bêtise et craint de se faire prendre. Evidemment, comme un battement de cil plus tard, elle avait disparu, je ne m’en suis pas formalisée le moins du monde.

Je me suis habillée et je suis sortie dans la rue.
Il était très tôt, cinq heures et demie environ je crois. J’aimais aller me balader avant tout le monde.

A cette heure là, il faisait sombre, une brume épaisse m’enveloppait et un froid perçant se glissait sous mon manteau et dans mes manches. Il n’y avait quasiment personne à part moi. Un vagabond qui sentait l’alcool et qui ronflait, affalé contre un mur, à quelques mètres. Le chat de madame Michu, dont les grands yeux verts trahissaient sa présence. Et probablement quelqu’un d’autre, mais je ne le voyais pas. J’entendais seulement un bruit de pas léger, rapide, pressé. Machinalement, je l’ai suivi, me fiant à mes oreilles et faisant attention à ne pas me laisser distancer.

Comme ça, je suis arrivée jusqu’à l’église. Et au claquement de porte qui se fit entendre je devinais qu’il venait d’y rentrer. Quant à moi, j’ai préféré attendre dehors, en faisant les cent pas pour tromper le froid.

Je commençais sérieusement à me demander ce qui m’avais pris de suivre cet énergumène nocturne. Mais j’étais tout de même trop curieuse pour m’en aller.
Alors, j’ai gravi les marches en pierre, et j’ai poussé la lourde porte de bois. Elle grinça, puis se referma bruyamment derrière moi.

C’était impressionnant. La salle haute, profonde et obscure était comme remplie d’un silence total, où le moindre petit bruit, en résonnant, faisait sursauter et rendait l’atmosphère encore plus glaciale.

Je fis quelques pas peu assurés. Sur mon passage, des statues m’observaient, sévères et désapprobatrices. Je me sentais minuscule.

J’allai comme ça jusqu’à l’autel. Une mauvaise surprise m’y attendais.

Mon mystérieux inconnu était en vérité une petite fille qui semblait âgée d’environ huit ans. De dos, je voyais sa tignasse noire ébouriffée et sa courte robe rouge. N’importe quelle autre gamine, en d’autres circonstances, lui aurait ressemblé…
Mais là, une peur muette m’envahissait progressivement, je ne comprenais ni ne voyais ce qu’elle faisait. Je la regardais, pétrifiée.
Elle finit par se déplacer, au bout de quelques minutes, me laissant voir…

Jésus, écartelé sur sa croix, dégoulinait de sang. Une flaque brunâtre s’étalait par terre. Béante d’horreur, il m’était absolument impossible de bouger d’un pouce.
Soudain, un grand bruit me fit sursauter violemment. A mes pieds roulait la tête d’une des statues de la vierge, sanglante, yeux exorbités, comme celle d’un humain guillotiné…

C’en fut trop. Mes jambes figées trouvèrent quelque part le courage de galoper vers la sortie. Mais celle-ci, quand je l’atteignis, était barrée par la l’ « enfant » démoniaque, bras écartés et yeux fourbes, où brillait l’éclat d’un amusement sardonique. Une voix aiguë et hargneuse –la sienne, en outre- demanda : « tu regrettes déjà de m’avoir suivie ? ». Mes yeux s’écarquillèrent ? Elle partit d’un long ricanement qui fit se dresser mes cheveux sur ma tête. « Tu n’es pas discrète, vraiment !! » reprit-elle. Sur un coup de tête –j’avais complètement cédé à la panique-, je tentais un brusque mouvement de bras afin de l’écarter. Grave erreur. Elle en profita pour m’empoigner. Mon regard rencontra alors ses jambes. Ses pieds étaient devenus deux sabots noirs et luisant, ses jambes se couvraient d’écailles écarlates à toute vitesse. Je laissai échapper un cri. Aussitôt, je sentis des griffes qui s’enfonçaient dans mon bras, cruellement.

Elle tourna vers moi un visage rouge où une corne achevait de pousser. Et, partant d’un éclat de rire sinistre -qui se répercuta longtemps après contre les murs de l’église-, elle frappa du sabot par terre et le sol s’ouvrit sous nous deux. Je poussais un hurlement terrible en m’enfonçant dans le vide puis dans les flammes.

A présent, une longue queue fourchue pend dans mon dos, mes écailles sont noires de brûlures, mes grosses griffes se referment impitoyablement sur tout ce que mes mains tiennent.

Ne suivez jamais les démons perdus qui cherchent à regagner l’enfer…

Désolée si c'est un peu long (parce que j'en vois d'ici avec leurs "la flemme" et leurs "j'aime pas lire, grumph"...), mais j'ai essayé de mettre en forme pour que ce soit agréable à lire...

mito-angel
11-05-2009, 12:31
Ce matin, en me réveillant, mon premier regard a été vers la fenêtre.
Mais ce matin devait être un peu moins habituel que les autres, car j’ai cru apercevoir une petite tête échevelée, où brillaient de grands yeux au regard furtif, comme celui d’un enfant qui vient de faire une bêtise et craint de se faire prendre. Evidemment, comme un battement de cil plus tard, elle avait disparu, je ne m’en suis pas formalisée le moins du monde.

Je me suis habillée et je suis sortie dans la rue.
Il était très tôt, cinq heures et demie environ je crois. J’aimais aller me balader avant tout le monde.

A cette heure là, il faisait sombre, une brume épaisse m’enveloppait et un froid perçant se glissait sous mon manteau et dans mes manches. Il n’y avait quasiment personne à part moi. Un vagabond qui sentait l’alcool et qui ronflait, affalé contre un mur, à quelques mètres. Le chat de madame Michu, dont les grands yeux verts trahissaient sa présence. Et probablement quelqu’un d’autre, mais je ne le voyais pas. J’entendais seulement un bruit de pas léger, rapide, pressé. Machinalement, je l’ai suivi, me fiant à mes oreilles et faisant attention à ne pas me laisser distancer.

Comme ça, je suis arrivée jusqu’à l’église. Et au claquement de porte qui se fit entendre je devinais qu’il venait d’y rentrer. Quant à moi, j’ai préféré attendre dehors, en faisant les cent pas pour tromper le froid.

Je commençais sérieusement à me demander ce qui m’avais pris de suivre cet énergumène nocturne. Mais j’étais tout de même trop curieuse pour m’en aller.
Alors, j’ai gravi les marches en pierre, et j’ai poussé la lourde porte de bois. Elle grinça, puis se referma bruyamment derrière moi.

C’était impressionnant. La salle haute, profonde et obscure était comme remplie d’un silence total, où le moindre petit bruit, en résonnant, faisait sursauter et rendait l’atmosphère encore plus glaciale.

Je fis quelques pas peu assurés. Sur mon passage, des statues m’observaient, sévères et désapprobatrices. Je me sentais minuscule.

J’allai comme ça jusqu’à l’autel. Une mauvaise surprise m’y attendais.

Mon mystérieux inconnu était en vérité une petite fille qui semblait âgée d’environ huit ans. De dos, je voyais sa tignasse noire ébouriffée et sa courte robe rouge. N’importe quelle autre gamine, en d’autres circonstances, lui aurait ressemblé…
Mais là, une peur muette m’envahissait progressivement, je ne comprenais ni ne voyais ce qu’elle faisait. Je la regardais, pétrifiée.
Elle finit par se déplacer, au bout de quelques minutes, me laissant voir…

Jésus, écartelé sur sa croix, dégoulinait de sang. Une flaque brunâtre s’étalait par terre. Béante d’horreur, il m’était absolument impossible de bouger d’un pouce.
Soudain, un grand bruit me fit sursauter violemment. A mes pieds roulait la tête d’une des statues de la vierge, sanglante, yeux exorbités, comme celle d’un humain guillotiné…

C’en fut trop. Mes jambes figées trouvèrent quelque part le courage de galoper vers la sortie. Mais celle-ci, quand je l’atteignis, était barrée par la l’ « enfant » démoniaque, bras écartés et yeux fourbes, où brillait l’éclat d’un amusement sardonique. Une voix aiguë et hargneuse –la sienne, en outre- demanda : « tu regrettes déjà de m’avoir suivie ? ». Mes yeux s’écarquillèrent ? Elle partit d’un long ricanement qui fit se dresser mes cheveux sur ma tête. « Tu n’es pas discrète, vraiment !! » reprit-elle. Sur un coup de tête –j’avais complètement cédé à la panique-, je tentais un brusque mouvement de bras afin de l’écarter. Grave erreur. Elle en profita pour m’empoigner. Mon regard rencontra alors ses jambes. Ses pieds étaient devenus deux sabots noirs et luisant, ses jambes se couvraient d’écailles écarlates à toute vitesse. Je laissai échapper un cri. Aussitôt, je sentis des griffes qui s’enfonçaient dans mon bras, cruellement.

Elle tourna vers moi un visage rouge où une corne achevait de pousser. Et, partant d’un éclat de rire sinistre -qui se répercuta longtemps après contre les murs de l’église-, elle frappa du sabot par terre et le sol s’ouvrit sous nous deux. Je poussais un hurlement terrible en m’enfonçant dans le vide puis dans les flammes.

A présent, une longue queue fourchue pend dans mon dos, mes écailles sont noires de brûlures, mes grosses griffes se referment impitoyablement sur tout ce que mes mains tiennent.

Ne suivez jamais les démons perdus qui cherchent à regagner l’enfer…

Désolée si c'est un peu long (parce que j'en vois d'ici avec leurs "la flemme" et leurs "j'aime pas lire, grumph"...), mais j'ai essayé de mettre en forme pour que ce soit agréable à lire...
ÇÔßÑß ÌÒíá ÇáÔßÑ ÇÎÊí
merci bant bladi:018:
;)