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Les cinq couches de la nevrose
Ce n'est qu'en affrontant,en confrontant sous toutes leurs formes les situations,les Gestalts inachevées,que l'on peut,explique Perls,traverser"les cinq couches de la névrose(grave trouble du psychisme qui entraine des discordes du comportement,mais où le sujet reste conscient de son état.)
La première,la plus proche de la surface,la couche évidente,c'est la couche de la "personalité bidon",des "jeux",la couche "comme si",la couche"de Freud ou de Berne"(Eric Berne est l'inventeur d'une théorie des jeux caractéristiques de la névrose) Une bonne séance de groupe suffit pour en prendre conscience.Il y a toujours quelqu'un pour vous mettre le nez dans votre jeu si le thérapeute ne le fait pas. Ce n'est pas que Perls interdise les jeux: il est conscient que toute vie en société comporte une part de jeu.Mais il veut aider ses patients à choisir en toute conscience les jeux auxquels ils jouent-et à en tirer plaisir,au lieu de s'y sentir contraints. Le plus souvent,au lieu de réaliser,notre propre potentiel,de développer notre personalité authentique,nous mettons toute notre énergie à renforcer une image,un"idéal de soi"bien entendu totalement imaginaire.C'est aussi absurde,dit Perls,que si un éléphanteau voulait,en grandissant,devenir un aigle.Il ne saurait que faire dans un nid pérché au sommet d'une montagne."Une rose est une rose",comme disait Gertrude Stein.A chaque instant,nous ne pouvons etre que ce que nous sommes à cet instant là. Mais,le jeu écarté,le névrosé se trouve dans la"couche phobique".Sans ses défenses habituelles,il commence à ressentir les émotions refoulées,il a peur.Le conflit fait rage.C'est l'impasse,la troisième couche. L'impasse surgit quand le névrosé est pris entre deux forces opposées:son instinct,sa pulsion et la force de refoulement qui s'y oppose.Il se sent complètement bloqué,frustré,incapable de décision et d'action. S'il parvient à se maintenir,sans fuir,dans cet état pendant assez longtemps,il pénétrera dans la quatrième couche;la couche d'implosion ou de mort.Il se sentira comme écrasé par ses forces de refoulement,paralysé,incapable de ressentir quoi que ce soit.Il entrera dans un grand vide.La couche d'implosion est la plus effrayante:la plupart des thérapeutes n'osent pas aller jusque là parce qu'ils ont eux-memes peur d'affronter ce vi******is la sensation n'est que très provisoire:si,une fois encore,on parvient à ne pas fuir,survient l'explosion.C'est à dire la résurgence des forces vives après défaite du refoulement'implosé". La gestaltthérapie finie,on accepte son moi tel qu'il est :on s'assume |
merci mon ami chedbir pour le parcours ,je reviens au sujet ultèrièrement |
Merci mon frère Chedber pour le partage, je continue avec toi l'apprentissage merci pour ces louables informations la couche de la "personalité bidon la"couche phobique l'impasse la couche d'implosion ou de mort l'explosion |
Bonsoir Chedbir.Comme d'habitude, Votre analyse est remarquable. Contrairement à la psychanalyse freudienne axée principalement sur les pulsions libidinales, l'exploration de l'inconscient et de la ***ualité , et où le patient joue le rôle "d'objet", la Gestalt quant à elle, et par son aspect humaniste, le considère comme étant un "sujet" qui a droit à l'expression et au respect. Levitsky disait que : "la Gestalt est une thérapie centrée sur le thérapeute", pour nous montrer le rôle primordial de ce dernier. Effectivement, il ne doit être ni passif ni directif; et laisser une grande marge de liberté au thérapisant et surtout ne pas être victime de " transfert". Et ce n'est pas pour rien qu'on parle "d'ajustement créateur " Question: Peut-on considérer ce forum comme une sorte de psychothérapie? |
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