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nasser 06-07-2020 05:23

Covid-19 : la version mutée du virus, dite "européenne", est plus infectieuse mais apparemment pas plus dangereuse
 
Covid-19 : la version mutée du virus, dite "européenne", est plus infectieuse mais apparemment pas plus dangereuse
Par Camille Gaubert le 03.07.2020

https://www.sciencesetavenir.fr/asse...europeenne.jpg Depuis son arrivée en Europe, le virus du Covid-19 a muté, et cette version domine désormais le monde. Plus efficace pour infecter des cellules, cette nouvelle version du virus pourrait se transmettre plus facilement, mais ne semble cependant pas plus dangereuse.

Le fameux "virus chinois", évoqué par les médias début 2020 semble être devenu "le virus européen". Depuis son arrivée depuis la Chine sur notre continent, le coronavirus responsable du Covid-19 a muté. Dominant désormais le monde, cette nouvelle version du virus infecte plus facilement les cellules en laboratoire. Cela pourrait vouloir dire qu'il se transmet plus facilement, quoique cela reste à confirmer, mais pas qu'il provoque des symptômes plus dangereux qu'à l'origine.

Une "lettre" d'ADN qui fait la différence
Les mutations génétiques du coronavirus sont traquées dans le monde entier par les chercheurs, qui séquencent le génome des virus qu'ils trouvent et les partagent sur une base de données internationale, GISAID, un trésor de plus de 30.000 séquences à ce jour. Après sa sortie de Chine et son arrivée en Europe, une variante du nouveau coronavirus, qui mute en permanence comme tout virus, est devenue dominante, et c'est cette version européenne qui s'est ensuite installée aux Etats-Unis. La variante, nommée D614G, concerne une seule "lettre" (les composants de l'ADN) de l'ADN du virus, à un endroit contrôlant la pointe avec laquelle il pénètre les cellules humaines. Les chercheurs de la nouvelle étude, des universités de Sheffield et Duke et du laboratoire national de Los Alamos, ont établi en avril que D614G dominait désormais et ont alors affirmé, avec une certaine alarme, que la mutation rendait le virus "plus transmissible". Ils avaient mis leurs résultats en ligne sur un site de prépublications scientifiques.
Mais cette assertion avait été critiquée car l'équipe n'avait pas prouvé que la mutation elle-même était la cause de la domination ; peut-être qu'elle a bénéficié d'autres facteurs ou du hasard. Les scientifiques ont donc réalisé des travaux et des expériences supplémentaires, à la demande notamment des éditeurs de Cell.

Un virus qui infecte plus facilement les cellules
Ces expériences en laboratoire ont montré que la variante était trois à six fois plus capable d'infecter des cellules humaines. "Il semble probable que c'est un virus plus apte", dit Erica Ollmann Saphire, qui a réalisé l'une de ces expériences, au La Jolla Institute for Immunology. Mais tout est dans le "probable" : une expérience in vitro (en laboratoire) ne peut reproduire la dynamique réelle d'une pandémie. La conclusion la plus stricte est donc que si le coronavirus qui circule actuellement infecte sans doute plus efficacement les cellules, il n'est pas forcément plus facile à transmettre d'un humain à un autre.


Sur 999 patients britanniques hospitalisés à cause du Covid-19, les chercheurs ont pourtant constaté que ceux ayant la variante avaient plus de particules virales (on parle d'augmentation de la charge virale) dans les voies respiratoires supérieures. Mais "infectiosité et transmissibilité ne sont pas toujours synonymes", interprètent les auteurs dans la publication. Ils préconisent des études supplémentaires "pour déterminer si la mutation D614G a réellement entraîné une augmentation du nombre d'infections, et pas seulement une augmentation de la charge virale pendant l'infection".

Plus infectieux ne veut pas forcément dire plus dangereux
Bonne nouvelle malgré tout, ces patients infectés par la variante européenne n'étaient pas plus gravement malades. Ce n'est pas surprenant, puisque, comme le rappelle Erica Ollmann Saphire, co-autrice de ces travaux, le virus n'a pas intérêt à tuer son hôte. "Le virus n'a pas intérêt à être plus meurtrier. Il 'veut' être plus transmissible", explique-t-elle dans un communiqué. "Un virus 'veut' que vous l'aidiez à diffuser des copies de lui-même. Il" veut "que vous alliez au travail, à l'école et à des réunions sociales et que vous le transmettiez à de nouveaux hôtes. Un virus qui tue rapidement son hôte ne va pas aussi loin (qu'un virus qui) permet à son hôte de vaquer à ses activités, comme celui du rhume. "

Si cette mutation ne rend pas nécessairement le virus plus dangereux, "il reste possible qu'elle puisse rendre un nouveau vaccin moins utilisé ou permettre au virus de devenir résistant au traitement", analyse dans Science Media Centre le Pr Simon Clarke, spécialiste en microbiologie cellulaire britannique.

Dans tous les cas, écrivent Nathan Grubaugh, de l'université Yale, et des collègues, dans un article distinct, "cette variante est désormais la pandémie". "D614G ne devrait rien changer à nos mesures de restrictions ni aggraver les infections individuelles", poursuit Nathan Grubaugh. "Nous assistons au travail scientifique en temps réel : c'est une découverte intéressante qui touche potentiellement des millions de gens, mais dont nous ignorons encore l'impact final. Nous avons découvert ce virus il y a six mois, et nous apprendrons encore beaucoup de choses dans les six prochains mois".

Avec AFP.

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