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ÓÚíÏ20 05-07-2009 13:25

Une lecture dans la situation actuelle du de notre dispositif éducatif
 
Une lecture dans la situation actuelle de notre dispositif éducatif

Personne ne peut nier le cercle vicieux dont se trouve l'enseignement au Maroc. Le dispositif éducatif, en fait est en cabinet d'urgence depuis des décennies .la succession des ministres de tendances diverses sur ce domaine lui endosse un tas d'anomalies .en absence de stratégies pertinentes et promotrices.
On assiste sans arrêt à une dynamique de changement et de réforme touchant toutes les cotés du secteur ; néanmoins les écueils persistent et la situation s'alarme, fait appel à plus d'effort. Parmi les problèmes qui entravent le bon développement de notre enseignement, me parait –il , sont : l'absence d'une école marocaine c'est à dire qui prend en considération l'histoire de la classe au Maroc, les spécificités marocaines, d'un dispositif purement marocain pourquoi? Parce que de toute on ne fait qu'importer des curricula, des programmes propres à des pays avec qui nous n'avons point de points de communs .ainsi notre ministère est gérée par des technocrates de la détermination des finalités éducatives à la certification des agrégés.
Autrement dit les responsables du ministère à l'élève doivent participer à cette réforme, veiller à son aboutissement ; car depuis l'indépendance il n'y a pas eu encore une approche participative de la gestion du fait éducatif même s'il y en a une elle ne sera que formelle parce que aussi bien les parents que les élèves sont encore démissionnaires et le et les responsables du département ne tiennent pas souvent leurs promesses et s'engagent.
Beaucoup de preuves nous laissent juger la qualité de ce service; entres autre le rapport du conseil supérieur de l'enseignement, le rapport de la banque internationale etc..;
Parmi les constations du premier on cite le grand déséquilibre que connait l'enseignement primaire vu son importance comme étant une période déterminante dans le processus scolaire de l'élève.
Ni l'élève ni l'enseignant ne sont épargnés de ces anomalies. Celles-ci diffèrent, s'accentuent au milieu rural, là ou la scolarisation est quasi-formaliste; voire absente.
L'élève depuis sa première séance en classe commence à accumuler les lacunes jusqu'au point où il lui devient impossible de poursuivre ses études. C'est le moment de la déperdition scolaire proprement dit. L'élève quitte les classes sans aucune formation ni compétences faute de l'irresponsabilité du ministère de la tutelle.
L'enseignant lui aussi sombre dans L'enseignant lui aussi sombre dans (et quelle affectation une sorte d'exil dans un monde oublié et inabordable).L'enseignant du primaire –il faut dire l'âne-saignant- mène une vie professionnelle et humaine sordide ; voire l'lamentable sous l'impact des conjonctures néfastes. Il partage son temps entre la fabrication des préparations inutiles –puisque rien n'est adéquat dans un milieu inadéquat-, la cuisine et la recherche d'eau quoi qu'elle soit potable ou non. Et à la fin du mois on lui verse un salaire de misère. Il est indispensable pour construire une école marocaine nouvelle et innovatrice, une école ouverte qui garantie un enseignement de qualité, d'effectuer un certain nombre de procédures entre autres :
1-accorder des indemnités matérielles aux enseignants travaillant au milieu rural,
2-cesser de voir l'école rurale comme un e laboratoire où les nouveaux affectés s'entrainent,
3-opérationnaliser le plan d'urgence dans sa totalité, sans aucune sélection, notamment les articles se rapportant à la réforme, l'équipement de la structure,
4-impliquer tous les partenaires: parents, autorités locales, société civile…etc. dans la réforme et les décisions,
5-élargir la sphère d'autonomie dans la gestion du fait éducatif selon une approche de la
6- doter l'enseignant d'une logistique pédagogique efficace,
7-rendre à l'enseignement publique sa considération au lieu de l'effacer par la promotion du de l'enseignement privé,
8-faire de l'enseignement une affaire nationale réellement, ce qui implique la participation de toute la nation, gouvernement et peuple à soulever le défit,
Il s'avère que la liste des procédures est lointe d'être limitée en quelques tirets pour qu'on en cite que quelques unes,
Pour clore, je dois dire que la volonté politique du royaume est ab aboulique ou maline.
Elle nous laisse comprendre qu'elle aspire au progrès des couches défavorisées, alors qu'elle fait tout son possible pour reproduire la même architecture sociale.
Auteur Saïd Labhiri article rédigé le 1/6/2009


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