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Le phare
j'avais publié ce poème dans le cahier littéraire. Après la suppression de tous les sujets, on a restitué uniquement les écrits rédigés en arabe. je le re-publie ici en écho à l'élégie de Mme Amina Abdalaoui publiée ici auparavant et ayant le même thème. Ah ! Macabre, il était cet hiver ténébreux Où devait trépasser, le visage tout creux Un Etre au destin héroïque Son précoce départ vers son toit éternel A gravé dans mon cœur, d’un style solennel, Le souvenir d’un grand stoïque. O père ! O protecteur ! tes jours n’étaient que lutte Du matin jusqu’au soir, minute après minute Faisant un effort sisyphien, A travers les années, en devenant le sage Nourri d’entendement et vêtu de courage Tu te consacrais au grand bien ! Sur ton lit, ce jour-là, j’ai vu terne et livide L’homme ayant tant lutté, l’homme au profil timide Supportant son état cruel ! Les douleurs de tes maux n’ont qu’accru ta tendresse Car même agonisant, oui ! tu l’avais sans cesse Ce doux sourire paternel. Je me souviens encore- O père ! Heureux croyant De ton recueillement pour peupler le néant Qui fait souffrir beaucoup les hommes. Et ton effort profond, sous d’innombrables cieux D’inculquer aux enfants le savoir très précieux Foisonne comme un livre en tomes. Repose-toi ! la tombe est l’ultime demeure ! Toi qui as tant vécu, toi qu’à présent je pleure Après tant de jours sans souci Et quand je me souviens, souvent en solitaire De ton aimable entrain, je sens encore O père ! Ondoyer ta présence ici 1993 mars |
émouvant et fort poème qui nous ramène aux êtres chers qui ne sont plus de ce monde.MERCI monsieur AZIZ.
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Merci Aziz
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Sous le même thème,je saisis l'occasion pour partager avec vous ce poème
PRINCE FILIGRANE Frêle silhouette filigrane que tu avais à ton ultime visite Tes larmes m'ont avoué que ta bravoure avait des limites On était seuls ,on ne savait comment combler le silence Qui étouffait nos âmes,face à cette terrible souffrance Ce jour là, je n'avais rien à t'offrir, à part mes larmes Quand je sus qu'au front, tu allais partir prendre les armes Le ciel était bas et la terre ne pouvait me contenir Quand , dans ton regard ,je lus que rien ne pouvait te retenir Au moment des adieux,dans un élan, nos corps se sont enlacés Mon coeur me révéla, dans cette fusion que tu allais trépasser Dans ces lointaines contrées que tu avais choisi de défendre Tu m'avais chuchoté à l'oreile pleure et n'essaie pas de comprendre Que puis-je encore de plus précieux,t'offrir ô douloureux pays Que le bouquet de sang chaud d'un coeur qui ne t'a jamais hai Celui de mon frère,qui là haut continue toujours de fleurir De couler encore et encore,rouge flamboyant de valeureux guerrier Voila bientôt vingt-ans que tu es parti , pour ne plus revenir Que jalousement,, je garde tes reliques en amers souvenirs Que je berce ma douleur de requiems pour éterniser ta présence Que je refuse de porter ton deuil qui confirme ton abscence Si seulement, tu avais laissé épouse,peut-être deux ou trois enfants En eux j'aurais calmé ma tristesse dans un amour profond Mais tu n'avais certes pas eu le temps de rester faire ma joie sur terre Et je ne peux t'en vouloir d'avoir choisi mourir en prince solitaire... EN HOMMAGE à RACHID |
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ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 02:55 |
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