ãäÊÏíÇÊ ÏÝÇÊÑ ÇáÊÑÈæíÉ ÇáÊÚáíãíÉ ÇáãÛÑÈíÉ

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aziz-kaf 06-05-2009 18:28

Le phare
 
j'avais publié ce poème dans le cahier littéraire. Après la suppression de tous les sujets, on a restitué uniquement les écrits rédigés en arabe. je le re-publie ici en écho à l'élégie de Mme Amina Abdalaoui publiée ici auparavant et ayant le même thème.


Ah ! Macabre, il était cet hiver ténébreux
Où devait trépasser, le visage tout creux
Un Etre au destin héroïque
Son précoce départ vers son toit éternel
A gravé dans mon cœur, d’un style solennel,
Le souvenir d’un grand stoïque.


O père ! O protecteur ! tes jours n’étaient que lutte
Du matin jusqu’au soir, minute après minute
Faisant un effort sisyphien,
A travers les années, en devenant le sage
Nourri d’entendement et vêtu de courage
Tu te consacrais au grand bien !

Sur ton lit, ce jour-là, j’ai vu terne et livide
L’homme ayant tant lutté, l’homme au profil timide
Supportant son état cruel !
Les douleurs de tes maux n’ont qu’accru ta tendresse
Car même agonisant, oui ! tu l’avais sans cesse
Ce doux sourire paternel.

Je me souviens encore- O père ! Heureux croyant
De ton recueillement pour peupler le néant
Qui fait souffrir beaucoup les hommes.
Et ton effort profond, sous d’innombrables cieux
D’inculquer aux enfants le savoir très précieux
Foisonne comme un livre en tomes.

Repose-toi ! la tombe est l’ultime demeure !
Toi qui as tant vécu, toi qu’à présent je pleure
Après tant de jours sans souci
Et quand je me souviens, souvent en solitaire
De ton aimable entrain, je sens encore O père !
Ondoyer ta présence ici

1993 mars

amina abdallaoui 06-05-2009 18:38

émouvant et fort poème qui nous ramène aux êtres chers qui ne sont plus de ce monde.MERCI monsieur AZIZ.

nissema 06-05-2009 18:45

Merci Aziz

amina abdallaoui 06-05-2009 19:04

Sous le même thème,je saisis l'occasion pour partager avec vous ce poème


PRINCE FILIGRANE

Frêle silhouette filigrane que tu avais à ton ultime visite
Tes larmes m'ont avoué que ta bravoure avait des limites
On était seuls ,on ne savait comment combler le silence
Qui étouffait nos âmes,face à cette terrible souffrance


Ce jour là, je n'avais rien à t'offrir, à part mes larmes
Quand je sus qu'au front, tu allais partir prendre les armes
Le ciel était bas et la terre ne pouvait me contenir
Quand , dans ton regard ,je lus que rien ne pouvait te retenir


Au moment des adieux,dans un élan, nos corps se sont enlacés
Mon coeur me révéla, dans cette fusion que tu allais trépasser
Dans ces lointaines contrées que tu avais choisi de défendre
Tu m'avais chuchoté à l'oreile pleure et n'essaie pas de comprendre

Que puis-je encore de plus précieux,t'offrir ô douloureux pays
Que le bouquet de sang chaud d'un coeur qui ne t'a jamais hai
Celui de mon frère,qui là haut continue toujours de fleurir
De couler encore et encore,rouge flamboyant de valeureux guerrier

Voila bientôt vingt-ans que tu es parti , pour ne plus revenir
Que jalousement,, je garde tes reliques en amers souvenirs
Que je berce ma douleur de requiems pour éterniser ta présence
Que je refuse de porter ton deuil qui confirme ton abscence

Si seulement, tu avais laissé épouse,peut-être deux ou trois enfants
En eux j'aurais calmé ma tristesse dans un amour profond
Mais tu n'avais certes pas eu le temps de rester faire ma joie sur terre
Et je ne peux t'en vouloir d'avoir choisi mourir en prince solitaire...


EN HOMMAGE à RACHID

Ð äæÑ ÇáÏíä 07-05-2009 17:41

ÇÞÊÈÇÓ:

ÇáãÔÇÑßÉ ÇáÃÕáíÉ ßÊÈÊ ÈæÇÓØÉ aziz-kaf (ÇáãÔÇÑßÉ 652849)
j'avais publié ce poème dans le cahier littéraire. Après la suppression de tous les sujets, on a restitué uniquement les écrits rédigés en arabe. je le re-publie ici en écho à l'élégie de Mme Amina Abdalaoui publiée ici auparavant et ayant le même thème.



Ah ! Macabre, il était cet hiver ténébreux
Où devait trépasser, le visage tout creux
Un Etre au destin héroïque
Son précoce départ vers son toit éternel
A gravé dans mon cœur, d’un style solennel,
Le souvenir d’un grand stoïque.


O père ! O protecteur ! tes jours n’étaient que lutte
Du matin jusqu’au soir, minute après minute
Faisant un effort sisyphien,
A travers les années, en devenant le sage
Nourri d’entendement et vêtu de courage
Tu te consacrais au grand bien !

Sur ton lit, ce jour-là, j’ai vu terne et livide
L’homme ayant tant lutté, l’homme au profil timide
Supportant son état cruel !
Les douleurs de tes maux n’ont qu’accru ta tendresse
Car même agonisant, oui ! tu l’avais sans cesse
Ce doux sourire paternel.

Je me souviens encore- O père ! Heureux croyant
De ton recueillement pour peupler le néant
Qui fait souffrir beaucoup les hommes.
Et ton effort profond, sous d’innombrables cieux
D’inculquer aux enfants le savoir très précieux
Foisonne comme un livre en tomes.

Repose-toi ! la tombe est l’ultime demeure !
Toi qui as tant vécu, toi qu’à présent je pleure
Après tant de jours sans souci
Et quand je me souviens, souvent en solitaire
De ton aimable entrain, je sens encore O père !
Ondoyer ta présence ici


1993 mars

c'est fort touchant si khalid et tu m'as fais pensé à mon defunt pére


ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 02:55

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