[aziz-kaf]

salam si khalid
l'abandon et le décrochage scolaires sont des phénomènes qui deviennent de plus en plus inquiètants. je pense qu'on en a assez analysé les causes, investi des moyens considérables, mené des projets de réinsertion, ...en revanche, les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des attentes.
Ce que je crois c'est qu'on oublie l'impact de certains facteurs, qui n'ont pas été suffisamment traités et qui influent négativement sur la situation de l'école en général. On a trop insisté sur la dimension économique et logistique du problème (fournitures, constructiin de sanitaires, aides indirectes, ..), ce qui demeure en soi très important. mais on a omis le volet culturel. Actuellement, l'école, en tant qu'institution éducative, est mal, trop mal, perçue par les gens, y compris ceux qui souffrent de l'abandon. Les représentations sur l'école sont malheureusement négatives, elle est considérée non seulement comme une usine à chomeurs mais aussi comme lieu d'apprentissage des comprtements pas très corrects.on a beau investir dans les moyens , c'est une approche qui a montré ses limites. Il faut à mon sens oeuvrer pour changer la vision des gens vis-à-vis de l'école et bâtir une confiance mutuelle basée sur des
contrats socio-éducatifs transparents
L'abandon scolaire est un obstacle au dévellopement futur, il faut en être amplement conscient: que faire-dans une dizaine d'années- de milliers d'enfants sans formation, sans qualification, sans intérêt et sans respect pour le savoir et la science dans un monde qui apprend plus et qui se perfectionne plus .
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