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äÌãÉ De l'éruption d'un volcan en Alaska à la chute de la République romaine

De l'éruption d'un volcan en Alaska à la chute de la République romaine
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23.06.2020
L'analyse de cendres volcaniques a permis de faire un lien entre les températures
basses ressenties à Rome en 44 avant notre ère et l'éruption d'un volcan en Alaska

L'assassinat de Jules César, en 44 avant notre ère, a déclenché une lutte de pouvoir de près de deux décennies marquant le début de la transition entre la République romaine et l'Empire romain. Selon les historiens, cette période a été marquée par d'étranges observations dans le ciel, un climat particulièrement froid et de grandes famines. Selon une nouvelle étude parue le 22 juin 2020 dans la revue PNAS, une éruption en Alaska pourrait être la cause de ces dérèglements.

Deux éruptions volcaniques survenues à deux ans d'intervalle
Une équipe internationale de chercheurs a pu relier deux événements historiques qui n'avait a priori aucun lien entre eux : une période de froid intense à Rome en 44 avant J.-C. et une éruption volcanique en Alaska. Des sources écrites datant de cette période dépeignent une époque difficile dans le bassin méditerranéen : la population souffrait des températures anormalement basses, des mauvaises récoltes, de la maladie et de la famine. Des troubles qui devaient culminer avec la chute de la République romaine. Les scientifiques se sont longtemps posés la question : un volcan, même situé de l'autre côté de la Terre, aurait-il pu sceller le destin de cette république ?

L'analyse de cendres volcaniques (tephra) emprisonnées dans des carottes de glace prélevées dans l'Arctique a permis de répondre à cette question. Le scientifique suisse Michael Sigl et l'Américain Joe McConnell, du Desert Research Institute (DRI) de Reno, dans le Nevada, ont commencé leurs recherches après la découverte en 2019 d'une couche de cendres particulièrement bien conservée dans une carotte de glace. De nouvelles analyses d'autres prélèvements effectués au Groenland et en Russie, dont certains avaient été réalisés dans les années 1990 et préservés dans des archives jusqu'à aujourd'hui, ont aussi été réalisées. Toutes ces données ont permis de retrouver les traces de deux éruptions volcaniques distinctes : une puissante mais brève survenue en 45 avant notre ère et une plus importante en 43 avant J.-C. et dont les retombées ont duré deux ans.

Une analyse géochimique a alors été réalisée sur des échantillons de glace datant de la seconde éruption, et s'est révélée parfaitement correspondre avec celle du volcan Okmok, l'une des plus importantes des 2.500 dernières années. "La correspondance entre les prélèvements ne pouvait pas être meilleure", a expliqué dans un communiqué le volcanologue Gill Plunkett, de la Queen's University de Belfast.

Des problèmes de récoltes qui s'ajoutent aux bouleversements politiques
L'équipe a également recueilli d'autres éléments de preuve dans le monde, allant d'archives météorologiques basées sur l'analyse des cercles des arbres en Scandinavie, à la formation de grottes dans le nord de la Chine. Ces données ont été utilisées pour alimenter un modèle climatique, selon lequel les deux années suivant l'éruption ont été parmi les plus froides dans l'hémisphère nord ces dernières 2.500 années. Selon ce modèle, les températures moyennes ont été de quelque 7 degrés en dessous des normales durant l'été et l'automne ayant suivi l'éruption, et les précipitations près de 400% plus élevées que la normale dans le sud de l'Europe durant l'automne.

"Dans la région méditerranéenne, ces conditions humides et extrêmement froides durant le printemps et l'automne, saisons très importantes pour l'agriculture, ont probablement réduit le rendement des récoltes et créé des problèmes d'approvisionnement, au moment des bouleversements politiques de cette période", a détaillé l'archéologue Andrew Wilson de l'université d'Oxford. Ces événements ont également coïncidé avec l'incapacité du Nil à recouvrir les plaines cette année-à, ce qui a découlé sur des maladies et des famines, a ajouté l'historien de l'université de Yale, Joe Manning.

"Un monde interconnecté, même il y a 2.000 ans"
L'éruption pourrait également expliquer les phénomènes atmosphériques étranges observés alors, comme des halos solaires, un Soleil assombri, ou un phénomène optique faisant apparaître l'image de trois soleils dans le ciel. Mais les auteurs précisent que beaucoup de ces observations ont été faites avant l'éruption dans l'Alaska, et pourraient être liées à une plus petite éruption de l'Etna en 44 avant J.C.

Selon Joe McConnell, si beaucoup de facteurs ont contribué à la chute de la République romaine, ainsi que du royaume ptolémaïque en Egypte - également précipité par l'avènement de l'Empire romain -, l'éruption en question a bien joué un grand rôle, et contribue à combler un manque de connaissance qui laissait jusqu'ici les historiens perplexes. "Trouver la preuve qu'un volcan à l'autre bout du monde est entré en éruption et a effectivement contribué à (...) l'essor de l'Empire romain est fascinant", a déclaré le chercheur. "Cela montre à quel point le monde était interconnecté, même il y a 2.000 ans", a-t-il ajouté.

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