وشم التاريخ مجد
أجدادها رموز البطولات
وحور عينيها يحكي
زهو الكرامة والفتوحات
تتمايل اختيالا في مشيتها
ويضوع عطرها في كل الجنبات
يطيروجدي محلقا
اليها فرحا نشوان بلقاها
ويتهتك ثوب الشوق
اليها ويهفو لمداها
ظمآن يرجوعبابا
فلا ألقاه إلا في شذاها
أعذب المنى حين
أقبلها وأرتشف هواها
تتماجن ألوان السحرفيها
وأنتشي لألوذ في حماها
مغربية ملكية الطباع
تزهو في أبهى رداء
باسمة...شامخة بين
الازمنة بكل إباء
أنا إن استنطقت التاريخ
والمكان لشهدا أنها أجمل النساء
عروس يزدان كل مغربي بها
ويعلو شأوه كالقمة الشماء...
أهيم وأعشقها...وحين أسمع
اسمها ..أفخروأستجيب لكل نداء..
فؤاد.م : الرباط في :07/02/2009
.............!!!!!!!!Gloire
من أجل دماء أطفالنا في غزة وشهدائها....كتبت هذه القصيدة الشعرية بالفرنسية تتغنى بمجد وشجاعة وصمود الأبطال المغاوير الذين رفعوا الهمم العربية الاسلامية عالية... وتدين السلوك الصهيوني الهمجي الذي سيبقى وصمة عار في التاريخ الانساني......أتمنى ان تتفاعلوا معها.....
La ville blessée se recueille, brave …austère…
C’est le soupir d’adieu de la Nation altière.
Nos âmes meurtries de douleur accumulée…
Contemplent leurs vies lucides et désabusées.
Fausses illusions : On ne tue pas impunément…
Où le glas des sentences sonne promptement ;
Les crimes perpétrés surgissent accusateurs ;
Combien vains deviennent les rêves de grandeur.
Les flots de l’orgueil ont voilé le Bien Suprême ;
D’amour ou de haine ; l’issue est toujours la même.
Qu’avez-vous donc fait , vous ,les pleutres et les héros ?
Ainsi que vous tous ? Les martyrs et les bourreaux ?
Nous avons marché sur notre mère La Terre …
Les uns, le front bien haut, intrépides et fiers ;
Les autres muets et rampants nous contemplèrent,
Impassibles devant notre lente extinction.
Privilégiant quelques viles et fausses passions
Acclamant nos bouchers avec résignation.
Pourquoi ce carnage ? Tout n’est que désolation !
Même l’oiseau sur la branche pleure de compassion.
La vue de notre sang nourrissant notre terre
Procura –t-elle à ce point un frisson si fier ?
Foulés !!!Nos corps !! !Mais c’est là que nous sommes nés !!!
C’est ici que nous avons vécu, menacés
Constamment par la haine de l’ingratitude,
Sans geindre, courageux, niant la servitude.
Rayonnants et dignes pour notre noble cause ;
Sublimant La Liberté avant toute chose.
Despotes et assassins sont tout aussi mortels,
Et le Châtiment Divin sera éternel !!!
D’avoir osé enfreindre ouvertement Sa Loi,
D’avoir omis que du monde vous n’étiez point rois.
D’avoir été l’objet de votre tyrannie
La Promesse de Dieu est pour nous le Paradis.
Vos bas instincts seront glorifiés en Enfer !
Quelle importance d’avoir péri sous votre fer ;
Si sur vous choit la malédiction des damnés,
Dûment récompensés, engloutis à jamais
Par les noirs abîmes que vous narguiez tant ;
Vous croyant invincibles, implacables tyrans !
Fauchant et semant le chaos avec dédain
Esprits du Mal se délectant du joug humain !
Impatient de laver l’outrage aux innocents,
Monstres infâmes, le brasier infernal vous attend !
Le sceau du déshonneur et la honte accomplie
En lettres écarlates sur vos fronts inscrits !!!
Nos âmes gisent dans une extase infinie ;
Ardente est leur joie devant cette gloire, impies
!!!!!
Le 25/01/2009 Fouad.M.
اعذريني......................
أعذريني يا حبيبتي إن أنا أسأت فهمك
فأنا في عشقك أهيم ولا أحتمل صدك
أعطيتك كل حياتي وفؤادي المجنون لأ ستهوي قلبك
وأهديتك قصائد ربيعية الأقمار لأتغنى لك
لففتها في أحرف حريرية ونسجت منها ملاءة مغربية علها مقاسك
حتى استوت فوق أنغام بيان
عزفا ساحرا ينشد اسمك
فحلمك بمريدك الواهن الذي أفناه بعدك
قالت لي وقد استكبرت: هيامك يا هذا قد ضيعني وضيعك
قلت وقد وضعت يدي على قلبي تألما:
كيف تستنكرين بوحي في قصائدي وقد جملك؟
والآن تقولين أنا آسفة بعدما ألقيت حبي هائما يقتفي أثرك
بعد أن عببت أنهار الصبابة رقراقة قربك
أنا ما عدت أطيق على الفراق هجرك
لأني ارتشفت من أجمل أزهار روضك..رحيقك
اعذريني فأنا المذنب...الذي يرجو من بعد الله عفوك
اعذريني..فأنا أحتاج حبك....
فؤاد.م في الرباط
23/12/2008
Les ruines de l'hospitalité..
Rien n'est beau que le Vrai: Le Vrai seul est aimable; Il doit régner partout, et même dans la fable....Et que mon cœur, toujours conduisant mon esprit, ne dit rien aux lecteurs qu'à soi-même il n'ait dit. Ma pensée au grand jour partout s'offre et s'expose, Et mon vers, bien ou mal, dit toujours quelque chose». Boileau. Epitre IX
A la mémoire des miens
.
Une immense bâtisse se dresse encore aujourd'hui au milieu d'une plaine paisible. Sa grande muraille défraîchie et l'arcade de son immense portail, en pierre brute, abritent l'écurie avant le Riad, trahissant l'importance accordée, alors, aux chevaux, par cette tribu de cavaliers et particulièrement par le patriarche qui vivait derrière ces remparts et dirigeait le clan.
Si de nos jours le passant ou le voyageur, traversant la petite route de campagne qui serpente le long de cette forteresse, y jette un œil indifférent, il ne pourra toutefois manquer de ressentir une étrange impression de nostalgie devant ce vestige d'un autre temps, porteur d'histoire et de traditions passées .Car ces ruines murmurent et ra******* à qui veut entendre, l’histoire des grandes âmes qui y ont vécu.
Cet endroit était célèbre ,jadis ,notamment auprès des voyageurs et des nomades pour qui il représentait le refuge ou ils pouvaient s'abriter des bandits de grand chemin (au temps de la Siba).Le gîte et le couvert leur y étaient gracieusement offerts par le maître des lieux qui avait pour cela, instauré au sein même de sa maisonnée ,un règlement qu'aucune de ses quatre épouses, ni sa concubine ne pouvaient enfreindre au risque d'essuyer l'une de ses terribles et célèbres colères .La stature imposante et la forte voix de ce vaillant guerrier en dissuadaient plus d'un de braver ses décisions.
Cette habitude avait revêtu, au fil du temps, une allure sacrée .Et celle qui était de corvée ne pouvait manquer de s'occuper du menu des voyageurs avant même celui du clan car la générosité et l'hospitalité étaient les maîtres mots de cette époque révolue.
Le vieux chef du clan avait eu sept fils et presque autant de filles .Chacun avait suivi un chemin de vie différent .L’aîné était mon père .Les premières années de sa vie furent empreintes d’une éducation rigoureuse à l’école coranique et tous les "traitements de faveur" étaient accordés à son statut de premier mâle de la famille. Cet enseignement, à la limite de la maltraitance fut certainement la raison qui le poussa ,une fois jeune adolescent ,à choisir de poursuivre ses études à la ville .C’est ainsi qu’il quitta le domaine familial à la rencontre du destin tracé pour lui par Le Très-Haut .Quelques années de lycée plus tard, une malencontreuse ,ou peut-être bienheureuse, remarque de son père ,lui fit prendre, brutalement , comme il était de mise chez les gens de la campagne ,conscience de ses responsabilités d’homme.Ce qui l’incita à s’engager sur un coup de tête mais définitivement à travers le chemin qui allait décider de toute son existence .Mais ceci est une autre histoire…..
J’avais donc, ainsi grandi loin de cette campagne perdue. J’étais encore enfant quand, après la disparition de ce grand-père que je n’avais pas eu le temps de mieux connaître, nos parents prirent l’habitude de nous y emmener mes frères et moi, durant les vacances. Nous ne cessions de déplorer notre sort d’être obligés de passer tout notre temps libre dans ce bled perdu. Étant le benjamin de notre fratrie, j’eus droit à ces séjours forcés beaucoup plus longtemps que mes aînés qui avaient eu l'opportunité de quitter le noyau familial, bien avant moi .Adolescent, je continuais donc, seul, à y accompagner mes parents .Toutes mes tentatives et mes ruses de jeunesse afin d’échapper à cet exil forcé restaient vaines .Je m’y pliais, donc, bon gré ,mal gré. Je ne comprenais pas cette obstination de mon père, ni son attachement à cet endroit. La multitude de questions qui me venait à l'esprit face à l'incommensurable joie que je lisais dans ses yeux, à chaque retour chez lui, resta longtemps sans réponse.......................................
Durant ces intermèdes à la campagne, j’apprenais plus sur mon père que dans notre vie quotidienne, au sein de notre environnement habituel. Je découvrais l’homme dans son élément naturel, sans fioritures ni fausses valeurs. Bien que mon admiration sans bornes pour cet homme de valeur à la personnalité hors du commun fût déjà établie depuis mon plus jeune âge, je ne cessais d'en découvrir au fil du temps des facettes qui la consolidaient chaque jour un peu plus.
La célébration du printemps ou la campagne revêt le plus beau de ses atours, la période de la tonte ou celle de la moisson représentaient autant de prétextes à de gigantesques réunions de famille qui étaient pour moi, entre autres, maintes occasions de voir ou de revoir oncles, tantes, cousins et cousines. La moisson était, à elle seule toute une histoire et avait cela de particulier, qu’elle réveillait le véritable paysan tapi au fond de chacun d’entre nous , qui, à cette occasion , remontait sans crier gare à la surface et dont toute la fratrie se revendiquait, pour avoir l’honneur de participer à cette noble tâche .Pour mon père, c’était certainement le moment ou il laissait libre court à la générosité dont il possédait assurément les gènes. Le dixième sac que la moissonneuse mettait de coté était seulement formel .Mon frère, Omar avait pris coutume, depuis quelques temps, d’aller au souk dont il appréciait particulièrement l’ambiance à l’aube. Un jour, en rentrant, il m'avait confié, sous le sceau du secret, que ce qui restait de la moisson pour la vente était bien maigre comparé à ce qu’il avait emmagasiné. Bien entendu, la moindre remarque de notre part aurait eu de fâcheuses conséquences que l’on préférait prudemment éviter. Omar avait été le premier à succomber à la magie de l’endroit. En ayant pris l’habitude de seconder notre père dans tout ce qui avait trait à la campagne, c'était devenu une passion dévorante.
La saison ou la chasse était ouverte était de loin celle que je préférais .Mon frère, féru de ce sport depuis son adolescence m’y avait initié, tant bien que mal. Nos virées nocturnes dans la forêt avoisinante, située sur une magnifique colline ,en amont de l’oued Oum rabii ou foisonnaient le lièvre et le renard et ou se nichent encore les vestiges de ce qui fut l’un des palais du Sultan noir(Abou al Hassan :sultan de la dynastie mérinide qui régna de 1331 à 1351), resteront, à jamais gravées dans ma mémoire comme l’un des plus précieux souvenirs de mon Omar, bien portant, avant le terrible accident qui allait bouleverser le cours de sa vie...
Ce n’était donc plus contraint et forcé que j’accompagnais ma famille, mais avec un plaisir certain et bien plus de choses à découvrir et à apprécier. D’autant que mes parents, n’ayant plus d’attaches ni d’obligations en ville, accentuèrent le rythme de leurs allers –retours. Mon père désormais à la retraite eut plus de temps à nous consacrer. Nous, qui le voyions si peu souvent .C’est à partir de ce moment qu’ il prit l’habitude ,de nous rappeler à l’ordre ,de temps à autre, pour une petite leçon de vie ou de religion .Cela pouvait se produire à tous moments .La simple visite matinale, dorénavant instaurée par notre mère, pouvait s’éterniser et s’étaler sur plusieurs heures .Il nous faisait d’abord attendre le temps de finir patiemment plusieurs tours de chapelet ,dans le silence le plus absolu ,avant d’entamer un long discours. Toutes nos gesticulations ou nos soupirs, à peine perceptibles (bien sûr) ne pouvaient nous apporter ce que nous pensions être, alors, le salut. Nous prenions notre mal en patience, en nous forçant à écouter d’une oreille attentive, la moindre parole, beaucoup plus par crainte de provoquer de sérieuses réprimandes que par véritable intérêt pour le sujet du moment…Nous n’avions pas conscience, à ce moment - là, que ces leçons allaient avoir un effet à retardement, sur nous tous. Lui, le savait. Il savait que les graines qu’il semait patiemment, allaient germer et porter leurs fruits un jour prochain. Insouciance ou bêtise de la jeunesse qui nous empêchait de boire avidement chacune de ses précieuses paroles .Je suis persuadé aujourd’hui, que cet homme de foi, étonnamment lucide et sage et qui en avait tellement vu durant sa vie, digne d’un scénario de film d’aventures ou à sensations, n’en était pas dupe. Et, c’est la raison pour laquelle il nous gavait de mots. Pour que plus tard, nous en gardions une partie non négligeable : L’Essentiel.
Parfois, j’avais droit à des cours particuliers, durant de longues promenades à travers champs en compagnie de ce fantassin de formation qui me paraissait étonnamment plus accessible, au sein de la nature sereine et hors du temps. Temps béni ou, mon merveilleux père m’apprit ce qu’il y a de plus précieux que ce que l’on découvre dans les livres. Il m’aida ainsi à me forger une personnalité. Il m’apprit l’amour et le respect d’autrui. L’humilité et le don de soi. Il m’apprit, aussi le Génie de la simplicité, la beauté sans artifices et surtout à toujours privilégier les relations humaines au-delà des apparences. Me prouvant, à maintes reprises que la foi inébranlable peut déplacer les montagnes et rendre invulnérable .Et, surtout que le Droit Chemin apporte l’unique richesse en ce bas monde : L’estime de soi.
Aujourd’hui, j’ai enfin toutes les réponses aux questions qui me taraudaient, adolescent. Je puis affirmer, avec la conviction la plus absolue, plusieurs années après le décès de feu mon père, que de tous les lieux ou nous avons vécu, le seul d’entre tous que j’associerai, tant que je vivrai à celui qui m’a tant donné et tant appris, à celui qui fut incontestablement mon maître à penser, sera cette banale maison de campagne, bien que mon véritable monument fût et soit toujours lui avant tout. Il y était parvenu, finalement, à nous la faire aimer, sa maison. Aucun de nous n’a échappé à sa magie .La magie de la terre d’origine .Nous ressentons exactement le même bonheur que lui, à chaque retour. Elle exercera sur nous un attrait duquel nous ne pourrons jamais nous défaire. Enfants, petits-enfants, arrières petits-enfants iront, là ou le destin les portera sans jamais oublier, à l’instar de leur père et grand-père, d’ou il est venu ...D’ou ils viennent…..Ce petit bled perdu, au milieu d’une campagne oubliée qui n’a de particulier, que le fait d’avoir été Le Berceau de Ses origines ...Le Berceau de Leurs origines.
Là-bas et nulle part ailleurs .Leur maison .La maison du généreux patriarche : Là, ou se dressent encore, fièrement,
Les Ruines De L’Hospitalité
Fouad.M
رقصة الزمن
واصلي عنادك فهو يفنيني
ها قد مضت الأسابيع وأقبلت رقصة العام الجديد
أفلا يرق قلبك لفؤادي الحزين؟
ناجيت طيفك وشكوتك للبلبل الغريد
كي ينصفني منك فأنت نقطة ضعفي وجنوني
رحماك فهواك مقيم ليس يبرح من قلبي إلا على الامد
البعيد
تمهلي يا سيدتي فصدك كاد يضجرني
وابتسامتك المقمرة تذبحني من الشريان إلى الوريد
فقد عرفت فيها سحرالشعر والمجون
فلم يعدأي شيء يخيفني إلا قلبك العنيد
ترفقي بناسك في محراب حبك ياجميلة العيون
لنفنا معا ونستقبلا العام السعيد
فضميني إلى صدرك دفئيني ولملميني...
واسكبي على شفتي عطرك ورحيقك فهل تستزيدي؟
أقصى مناي رضاك يا حبيبتي ، فهذا يكفيني
لنسترق لحظات زاهية من الزمن العتيد..
ونغتنم أقلها ونكسرالحزن وكل أنين
لنرقص معا على نغمات العام الجديد
ونعزف أعذب ألحان السنين
فؤاد.م.في الرباط 27/12/2008
همسات حب
في سكون الليل وتحت سنا النجوم وضوء القمر
يتهادى طيف حبيبتي متراقصا على نغمات الوتر
يتمايل بأريحية بين الستائر الماسية ويتبخثر
يداعب أجفاني الحيرى كوشوشة النسمة ساعة السحر
يقول لي في استحياء وغنج وقد ألجمه الخفر:
لما تتخفى وراء أشعارك تشكو لوعتك وتتضجر؟
وتنتشي بتأملاتك العذبى ، وترى العشق بلون آخر؟
قلت:لأجلك يا حلوة الابتسامة ، سافرحرفي فيك وما انتظر
وعزفت ايقاعات العشق والوجد على أنغام الغجر
لأحملك فوق نسمات الهوى وأبعدك عن عيون البشر
وأنقش اسمك بجوارحي على الصخور وفوق الحجر
قالت: أترى عشقك للشعر استزاد بي أم ضمر؟
قلت: لحمرة وجنتيك الدافئتين وفستانك الأحمر
واسوداد صدغيك في واضح الخد أهيم على وجهي واستهيم أكثر
أرسم لوحات مختلفة عوالمها وأحلق فوق حقائب السفر
تحتلين فيها كل زاوية باستبداد كفاتح مزهو يتعنتر
أقدم لك ولاء الطاعة طوعا في استيلاذ واستسلم للقدر
نستطيب عبق اللقيا ونتهامس بالعيون ونستزيد في إمعان النظر
ونقتطف أعذب اللحظات ونرتشف كؤوس الهوى في أبهى الصور
يمينا مثل حبك ما أصاب فؤادي ولا في مخيلتي قد عبر
فهواك علتي الحرى التي لا أريد شفائي منها يا [IMG]http://www.************/vb/images/editor/menupop.gif[/IMG]أحلى قمر
فؤاد.م في الرباط:09/01/2009
اغار عليها
أغار عليها
من البدر إذا لاح
فقبلها
وأغار
إذا رقت حواشيه
فتململ
ولملمها
وأغار
من نسمة الجنوب
تداعب أجفانها
فتهدهدها
وأغار
من الشمس تشرق
كي تحدق فيها
وتمتص رحيقها
وأخاف
من فتنتها تغريها
فتنسيها فؤادها
وأغار
من حمرة الشفق
إذا انحنى كي يتسحب
وينتزع لماها
أخشى
لحظة البين
اذاأقبلت واقتحم
الأماكن صمتها
فهل للوجود يا ترى عطرا
دون استنشاق
هواها...؟
فؤاد.م الر باط : 08/03/2009
Hommage:Heros!!!
A mon frère, Omar.
Repose en paix .....maintenant.
"Vivre .J’ai mal à vivre. Mais
C’est bon !!!Mes écorchures me font crier. Crier, c’est vivre ! Je suis, et
Je veux être….Avançons" !!
.
Héros !!!!
Cruelle nécessité d’ouvrir les yeux, différent mais non moins encore le même. Continuer à vivre, la rage au ventre, mais y croire malgré tout, toujours……Prisonnier d’un corps étranger, vaincre par révolte au-delà de ses limites, et défier le sort sournois et cruel pour ne pas sombrer. Avoir eu le temps de contempler le livide visage de la mort, à loisir………là ou le seuil de la douleur rend invincibles ceux qui souffrent sans gémir ….Là ou sera réclamé la rançon de la vie pour un sursis tant espéré…..Chasser les amers et vains regrets après la sentence pour se dépêcher de prendre sa revanche, à bras le corps …..Courageux et toujours brave .Faire du tragique sa force, pour jouir pleinement des précieux instants achetés si onéreusement…..
Libéré, ainsi des vertiges de la vie, débarrassé définitivement du superflu pour enfin, atteindre la maturité de l’âme et de l’esprit…Sortir victorieux, blessé, meurtri, écorché, mais surtout VIVANT !!!!!!!
Réclamer son dû à la vie , inlassablement, toujours en souriant …Ne plus jamais perdre un seul instant dans les plaintes et les inutiles gémissements…..
O triste voyageur ,sur le malheureux chemin de ta vie !!!Ton fardeau devint soudain trop lourd tu le portas stoïquement, pourtant….Brandissant fièrement ce trophée inestimable, lourd tribut ,sésame des portes des jardins secrets qui te firent entrevoir LA VERITE. !!
Et, sur le bûcher des vanités, tu fis des adieux déchirants à la folie, à l’insouciance et au passé….Et comme la gloire est toujours acquise aux cœurs vaillants même désarmés, le combat acharné débuta ,compagnon d’infortune désormais …….. :
Le héros était né
Le 17/11/2008
Fouad .M.
مجد القلعة
كذب الواشي اذ قال:قلعة دفاتر آيلة للهدم
فبناتها أيهذا... أحرار وسيوفهم شديدة الحسم
ألم تر كيف أسسها مهندس المعمار في أحسن رسم؟
وأخرجتها حورية حرة في أروع حلة من النغم
ألا فاقصر.. واعلم أن حماتها من فرسان العفة والقلم
*
لا يزايدون في أمر تنوول إلا بروية ودراسة أهل العزم
اذا شمرت الحرب شمروا لها ولا يحنثون بأعظم القسم....
فدومي أيتها القلعة كما عهدناك أبية ..شامخة فوق القمم...
عصية على كل دخيل متطفل عديم الفهم و الكرم
واعصفي بهم والقي سفيههم في بركان من الحمم
أنا الفارس الذي أفنى شعره فيك من كثرة النظم
يا من تحضنين فرسانك بكل اعتزاز دونما سأم
حاتمية العطاء لكل مريديك وزائريك والمكروب والشهم
أقصى مناك يا دفاتر الخيرات أن تثري العلم وتتغني بالعلم
حفظك الله من أعدائك وأبقاك جنة للفكر وذخرا للأمم
فهذي هديتي اليك قلعة دفاتر الإبداع...
عسى أن يروقك وشمي يابلس
مي......
تحياتي الأخوية...........
في17/12/2008 الرباط
فؤاد.م.
أتمنى أن تروق كل محب وغيور على دفاتر.........
Nos jugements en disent long sur nous!!!!!!!!!
Membre depuis plusieurs mois déjà sur Dafatir ,j’ai remarqué que notre forum laisse transparaître une personnalité propre .Nous communiquons ,nous nous jugeons les uns les autres et nous nous évaluons les uns les autres sans vraiment chercher à savoir ce que cela signifie dans le sens profond de la nature humaine .Certains parmi nous auront tendance à être tolérants et chaleureux ,d’autres , plus exigeants et plus frileux, adopteront, inconsciemment peut-être, une attitude défensive .Comment pouvons –nous expliquer ,alors nos différentes réactions et nos jugements respectifs ?
Si Nietzsche condamne sans appel, le jugement dans sa notion d’objectivité en démontrant son caractère utopique essentiellement quand il s’agit de juger nos semblables ;Kant lui,( le philosophe du jugement) considère le jugement, naturel ,et surtout comme un devoir indispensable à la condamnation de toute transgression sans toutefois omettre l’humilité et la tolérance nécessaires à notre évolution émotionnelle .
Juger est à l’origine une opération de distinction .Cela permet à tout individu d’identifier qui est l’autre par rapport à lui-même. Quelles sont nos similitudes ou nos différences ? Ce genre de jugement est essentiel,naturel et vital tant qu’il n’aura pas comme objectif l’action d’altérer l’image de l’autre . Pour tout être humain, assumer la ressemblance ou la non ressemblance restera toujours une tâche ardue car juger l’autre revient à se juger soi-même.
C’est ainsi que la condamnation des défauts d’autrui nous permettra de différer éventuellement une remise en question personnelle trop douloureuse .Et vice versa, la reconnaissance des qualités chez l’autre nous valorisera tout en nous sécurisant. Et ce besoin de sécurité variera d’un individu à l’autre selon le degré de confiance en soi et l'autonomie.
Quand le jugement cesse d’être une simple différenciation, il revêt alors un caractère arbitraire. Dans ce cas, le salut bénéfique sera dans la prise de conscience de cet égarement,dans l’autocritique voire même dans l’autodérision.
Somme toute, la meilleure façon, selon la psychanalyse classique, de rendre notre juge intérieur plus indulgent est de tenter par tous les moyens de comprendre ce que nous jugeons, mêmes les actes les plus condamnables .
A mon humble avis,pacifions nos cœurs avant d’émettre le moindre verdict !!!De cette façon ,notre forum bien-aimé deviendra t-il alors (peut-être) plus chaleureux et cordial???
Fouad M.
عبق الذكريات
قالت أميرتي: ألا زلت تحبني بعد الذي كانا؟
قلت : إني أعشقك حتى تفنى نفسي فيك ولا أرجو منها استكانا
فشرفتك وبستانك وعبير الشوق رفيق نجوانا
أهيم بك واصارع الوشايا ت وابدد الشك فيك حتى يصبح عندي ايمانا
عربدة الاشواق تقتلني فاثمل في سحرك واتيه سكرانا
فلازلت باقيا على العهد ولو مرت السنين والازمانا
تثور مشاعري فتجتاح خلجاتي واستحضر العناق والمكانا
اتذكرين السهل والمنعرج كم شهدا لقانا
والعصافير تشدو ترحيبا والياسمين عبقا نشوانا
أتصدقين اننا كنا طفلين في همساتنا وتجاوزنا
المعقول احيانا
وكم تبادلنا الكلمات وتراشقنا القبلات حتى فقدنا الاتزانا
فسلي السواقي كم ارتوينا من عذب شلالاتها فاحتضنتنا وازهرنا المكانا
من أجلك يا كحيلة العينين أفنيت عمري فيك وعلي ما هانا
وتزهدت في كل عاشقة وسهر الليالي مع الغواني الحسانا
فاختليت لنظم سحر الكلام اتغنى فيك حتى تزدادين افتتانا
توقف الزمان في راحتيك صاغرا لجمالك فطلب الامانا
لنعد يا حبيبتي إلى الصفو ننعشه بالتلاقي ونستحضر ما كانا
فنستلذ بعشق الصبابة ولا نبالي بموجه حيثما رمانا
جمع الزمان فيك يا فردوسي المفقود فكنت الدفئ والحنانا
فؤاد .م. الرباط :31/01/2009
بلديييييييييييييييييييي
من لي سواك يحتويني
ويأويني يا بلدي
يا بلد العزة والشموخ
الذي استقر في خلدي
هي مغرب الاطلس والريف
والصحراء يقينا بلا تردد
عملاقة انت بكرمك وجودك
فاكفها يارب من الحسد
شيم الجدود على محياك
وهديك على السنن المحمدي
رائحة المسك تضوع منك
وتنعش الروح وكل الجسد
أنا ان غبت عنك لحيظات
استشعرت بالقهر والكمد
أهواك وأعشقك
وأهيم فيك بكل تودد
أشهد التاريخ ويخبرني
بفتوحاتك وزهوك دون مدد
فدمت لي حضنا دافئا
يا قبلتي وسندي
حماك الله من كل مستنصر
عليك ظلما وكل مستبد
يشهد الله أني مقيم
على حبك بكل تزهد
مهما تعاظمت عليك الاعداء
فأنت صامدة بكل سؤدد
مغاربة نحن من سلالات يجمعنا
دين الله والعرب في أطلس الأسد
كل شبر فيك وكل حبة
رمل هي وجودي وعضدي
حياتي في غير ترابك
سيدميني وحق الواحد الأحد
لو نزع شبر منك لفقدت
كل هويتي و بثر نسلي الى الأبد
فأنت والله فكري ودنياي
وآخرتي وكل معتقدي
سألت الدهرعنك فقيل لي:
أنت فخري واعتزازي ومعتمدي
الرباط فؤاد.م :16/02/2009
بريق عينيك
أحب عينيك وبريقهما بكل الألوان
ففي رسمهما أعشق الشعر وأحزاني
وأصب سليقتي وعطري على
أفانين القول في كل بستان
لأهديك باقة ورد وقصيدة
تحير في جمعهما كل إنسان
فلا تعبثي بعشقي لفتنتهما وسحرهما
فأنا لست أملك سوى فؤادي ولساني
فلا تخجلي ولا تخفري
وأر فعيهما
كي أذوب فيهما واصنع ألحاني
وأحطم قيود الإحراج واخرس
الألسنة
وأؤسس مملكة النظم عذبة المعاني
ترفل في حلل قشيبة..زاهية
تستقطب كل حالم ومبدع وفنان
فلا تعرضي عني...ولا تحتجبي
فقد عرفت ألان في غوريهما عنواني
أسكب منهما خمور بابل وأفرش بهما قصائدي
من سجادات الشيخ كسرى وأنو شروان
ويعللاني و يسقياني من شراب خالد
يعطرني بالياسمين والأقحوان
فلا حرمت منك ولا من بريق
عينيك
فأنا المتيم الكلف الذي تهاوى
في هيامك وأعلن استسلامه بكل إذعان
ستظلين قابعة في روحي ووجداني وكل كياني
رفقا مولاتي بقلب أضناه العشق والوجد
ورمته سهامك القواطع واخترقته بلا حنان
إني أغرق...أغرق ....أغرق
في بحور عينيك.... بلا أمان...
rs5فؤاد.م. في الرباط...
07/12/2008
هديتي لكل الدفاتريات والدفاتريين علها تصادف هوى في نفوسهن (م)...كما أشكر الأخت ليبرتي على اخراجها الرائع....
تحياتي ومودتي وعيدكم مبارك سعيد.............
الا تخجل؟............؟
أيها الرمز العربي الأبي ألا تخجل؟
تتأمل سفك دماء ابنائك ولا تسأل
يكفيك نبلا أن تصرخ وتزرع الأمل
في قلوب الثكلى والأطفال .ألاتمل؟
من مصافحة بني صهيون تتزلف اليهم دون وجل
عار عليك فقد أصابتنا واياك لعنة الله... أفلا تكل ؟
فانفض عنك غبار الهوان واستبسل كي لا نذل
فما عادت تغرينا خطبك الجوفاء فنجمها قد أفل
وانظر مايفعله الأسود في غزة بين التلال والجبل
يسقون أرضهم دماء وفية مزكاة بشهد العسل
لمثلهم تخلد المآثر والشجاعة بين الدول
وتدق أجراس النصر عبر التاريخ للشعب البطل
فؤاد.م في الرباط 13/01/2009
الكرامة
مالي أرى نور العرب قد باخ ضياؤهم
فبت لا أعرف السيد من المسود
الخشوع والركوع وإلى ربك الرجوع
رحماكم يا أهل النخوة من هذه البنود
ألا كففتم عنا معشر الحكام من غلوكم
وأعنتم إخوانكم في غزة من قهر اليهود
تسحق دباباتهم هامات الرجال
والنساء والاطفال وتهان كرامتهم بلا حدود
أطفال مشردون ملأ صراخهم من الجوع
فلسطين والأمة العربية التي تستنكر إخلاف الوعود
فإلى متى نصم أذاننا عن غزة المجد
والعالم يغط في نومه ويستبيح أعنف الردود
يقينا سيأتي يوم يا فلسطين الكرامة
وتنتشين بحلاوة النصر و عزك على مدى العقود
ستحكيه عبر التاريخ كل مجلدات المجد
و يفخر به الأطفال والنساء و كل الجدود
سيأتي حتما نصر الله الذي لا يرضى
لعباده الأتقياء بالذل على مدى العهود
فلن تراق دماؤكم عبثا...وستبقون عنوانا لكل صمود
وتنعشوا كل القلوب الحرى يا غزة الأسود
فؤاد.م 30/12/2008
صحوة عربية
نامي فلسطين الشهداء نامي
فقد غفلت عنك عيون العرب والشعب السامي
نامي فلن يزيل عنك ستار الظلام
إلا أياد الفرسان النشامى الكرام
نامي واهدئي فقد اعتصرت من بكائك ألامي
نامي فقد ولى زمن صلاح الدين والشهام
ونما شعور بهيمي لا يفرق بين الحلال والحرام
نامي وسط موات الضمائر وأصحاب السلام
نامي وسط هول مدافع العار والحطام
واستنجدي برب العزة ورسوله خير الانام
لينصر رجالاتك وينتشلك من هول الزحام
نامي ضمائر العرب والمسلمين نامي
فقد ألفنا مساعدتكم فقط بالأدوية والطعام
ناموا واستنيموا فالخلاص لا يأتي إلا بالحسام
ناموا فعليكم ألف رحمة يا جهابذة الخصام
والخطابات العصماء والوعود دون التزام
ثم اطلبوا ربكم أن يغفر لكم سوء الذمام
فلن يخذل الله أبدا أمة العرب والإسلام
وأنت يا فلسطين يا أقدس وخير مقام
فؤاد.م: في الرباط 30/12/2008
لحظة وداع
حين تغمض عيني في النور قبليهما
طويلا وعميقا لأنهما أعطياك حبا وهياما
وضعي خدك الناعم على جبيني
كي تلامسك روحي ونستعذبا الغراما
ستكون حتما آخر نظرة وآخر الشوق إليك
قبل أن تفارق روحي وتعلن الاستسلاما
ودعيهما وانحني حولهما بوجهك
الحزين والجميل وتعلقي بهما فلطالما
أمطراك بوحا وشوقا وحنينا وعشقا خرافيا وابتساما
كي لا أحس فوق لحدي وقبل
أن أوارى التراب باللحظات السآما
وضعي يديك فوق يدي دفئيهما قبل
أن يتحول جسمي الأبيض المجثى عظاما
حتى تكون آخر صورة تحتفظ بها عيناي
قبل أن أرحل مع قلبي بعيدا لتنير لي الظلاما
ويرافقني شوقي اليك ونكون أجمل قصة حب
لم يعرفها التاريخ الإنساني في الوجود الا لماما
فؤاد.م الرباط: في 26/01/2009
مملكة العشق
من أجلك يا أميرتي...
أسلت بشعري الدموع من الأحداق
أجدت فيه وطيبته بأحلى و أعبق العطور من كل الأسواق
فحبك يا سيدتي أصاب خاصرة فؤادي وتملكني من الأعماق
لا مست جمرته نفسي، وكل كياني واستزاد في الإحراق
وكتبت فيك شعرا فؤاديا استعذبته، وتغنى به كل العشاق
زاهيا بالصور العشقية التي لملمتها من كل زاوية و رواق
يتنفس عبير الوجد ولهفة المدنف الكلف، وأخرجته في أبهى إشراق
لا يسبر أغواره إلا كل حالم، ومبدع وأديب وكل ذواق
يستهوي الناظرين إليه، وكل عابر لم تمسسه لظى الأشواق
عذراء فاتنة تخترق الأعراف، والقوانين وكل ميثاق
لتلهج باسمك.. وتخلد ذكرى عشقي وتفتن كل المآقي
من أجلك أسست مملكة العشق بصدق حروفي دون نفاق
لأفرشها لك ورودا، وزهورا من الياسمين والنوار والدراق
فهيا لتتربعي على عرش مملكتي، ونذوب الشوق في أحر عناق
ونثبت أركان الهيام، وننثر أعبق اللثمات في صرح عشقي العملاق
فؤاد.م
الرباط
2/1/2009