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قديم 02-05-2012, 13:52 المشاركة 1   
افتراضي Entretien avec Mohamed El Ouafa, ministre de l’Éducation nationale

Entretien avec Mohamed El Ouafa, ministre de l’Éducation nationale


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Le ministre de l’Éducation fait le point sur l’état des lieux d’un secteur où les maux sont légion et promet des changements importants à la prochaine rentrée. Autrement dit, selon lui, il faudra patienter six autres mois pour voir le «bout du tunnel».

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Mohamed El Ouafa, ministre de l’Education nationale.




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Le Matin : Quels sont les obstacles et les difficultés que vous avez pu diagnostiquer en ce qui concerne le secteur de l’enseignement au Maroc depuis que vous avez occupé le poste de ministre de l’Éducation nationale ?
Mohamed El Ouafa : Avant de répondre à votre question, je dois préciser que j’ai trouvé un secteur en ébullition. D’une part, il y avait énormément de grèves sectorielles de différentes catégories d’enseignants et d’administrateurs de ce ministère. D’autre part, j’ai dû faire face à une «révolte» contre la pédagogie de l’intégration que les enseignants du primaire refusent d’appliquer tout simplement parce qu’ils n’ont pas compris les tenants et les aboutissants de celle-ci. Par conséquent, depuis j’occupe ce poste, je passe tout mon temps à essayer de calmer la famille enseignante pour qu’ils arrêtent les grèves qui portaient préjudice à notre système éducatif. Dans ce cadre, j’ai fait plusieurs réunions marathon avec les trente-trois syndicats les plus représentatifs de ce ministère. Je me suis également réuni avec les parents d’élèves pour comprendre leurs doléances, parce qu’ils ont constaté qu’il y avait un risque pour qu’on s’achemine vers une année blanche, vu le nombre de grèves et de protestations. Nous nous sommes également réunis avec les différentes catégories d’enseignants pour essayer de leur expliquer qu’il n’est pas dans leur intérêt ni dans l’intérêt du système éducatif marocain de continuer de cette façon. Pour le moment, nous avons réussi à calmer et à stabiliser un peu la situation.
J’ai dû prendre un certain nombre de décisions difficiles, certes, mais nécessaires. Tout d’abord, j’ai mis fin à des circulaires qui ont déstabilisé notre système éducatif et qui ont désorienté nos enseignants, et principalement les enseignants dans le cycle primaire. Ensuite, j’ai essayé de renouer une nouvelle relation avec les directeurs des établissements et les inspecteurs.

La tâche a donc été difficile, mais je crois que nous avons réussi le pari surtout après avoir réuni les 16 académies à travers le Royaume pour résoudre ce problème. Après ces deux semaines de vacances, les élèves peuvent être sûrs qu’ils vont reprendre les cours convenablement et passer par la suite leurs examens sur lesquels nous sommes en train de travailler actuellement.
Avant on ne parlait que de la gloire de l’école publique, alors qu’aujourd’hui le secteur de l’enseignement public connaît une crise sans précédent. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

En premier lieu, je dois avouer que je n’ai pas beaucoup suivi ce qui s’est passé dans notre pays depuis 11 ans. J’étais à l’étranger. Mais étant moi-même un enseignant, j’ai constaté qu’il n’y a pas une réelle crise dans notre enseignement.
Ce qui se passe est que les Marocains ont un peu perdu confiance en notre école. C’est une réalité que l’on ne peut cacher. Pour remédier à cela, nous essayons d’amener l’opinion publique à reprendre confiance en cette énorme machine que nous n’avons pas le droit de casser. C’est une machine qui a fabriqué les anciennes et actuelles générations et qui prépare également celles futures.
Certes, notre système éducatif souffre de certains maux, mais c’est le cas pour tous les systèmes éducatifs dans le monde. En effet, nous ne sommes pas le seul pays qui a une crise et qui se cherche encore. Il est sûr qu’il faut être à jour avec ce qui se passe dans le monde, mais nonobstant ces remarques notre école une bonne école. La preuve en est que notre baccalauréat est maintenant reconnu sur le plan international. Cependant, si on continue à diminuer le niveau de notre enseignement, notre baccalauréat va être touché.
Par conséquent, il faut que notre système éducatif s’améliore. Il faut qu’on s’attèle à faire face aux différentes difficultés en faisant en sorte que nos élèves puissent poursuivre tous les cycles de l’enseignement. Il est également sûr que nous devons apporter les réformes adéquates, mais tout en faisant attention à l’image de notre système éducatif.

Mais comment expliquez vous que les Marocains n’ont pas confiance en l’enseignement public ?
Tous les Marocains mettent leurs enfants à l’école publique sauf quelques exceptions basées principalement dans les grandes villes. L’enseignement privé ne représente que 9% de la carte scolaire. Ce qui prouve que c’est l’école publique qui emporte la partie haut la main. Il faut donc faire attention à certaines idées qui nous empêchent d’avancer. Étant dans un pays de liberté, nous encourageons l’enseignement privé, mais ceux qui le choisissent, qui sont plus ou moins de la classe moyenne ou aisée, n’ont pas le droit de casser l’école publique. Et encore une fois, les bacheliers qui partent poursuivre leurs études à l’étranger et qui sont admis sur le champ proviennent de l’école et principalement de l’école publique.
Est-ce que vous ne croyez pas que l’arabisation des programmes pédagogiques devrait être revue, puisque les élèves, une fois arrivés au cycle supérieur, se sentent perdus vu que presque tous les programmes sont en français ?
Je partage ce point de vue qui est également celui de beaucoup de gens au Maroc qui disent qu’il y a un dysfonctionnement entre la méthode d’enseignement de certaines matières, et non seulement la langue française, au niveau du secondaire et du supérieur. Mais là aussi, je trouve qu’il s’agit d’un faux problème. Dans les lycées, nos élèves sont préparés à faire face à l’enseignement des matières scientifiques à l’université ou dans les grandes écoles. Par ailleurs, il faut signaler que nous avons un grand déficit de professeurs de mathématiques, de physique-chimie, et maintenant nous avons aussi un manque d’enseignants de français. Il est facile de parler de la langue française comme deuxième langue de notre pays, mais il faut aussi connaître la réalité. Nos universités, malheureusement, ne forment plus assez de lauréats pour combler ce déficit. Il est donc essentiel de pallier à cette difficulté qui va surgir dans les prochaines années.
Et qu’en est il du programme d’urgence ?
Je ne comprends pas pourquoi l’avoir intitulé «d’urgence», alors qu’il s’agit d’une activité normale du ministère de l’Éducation nationale.
On lui a également collé l’appellation «la pédagogie d’intégration» ce qui n’a rien à voir avec le programme d’urgence. Ce programmes est un plan quadriennal qui a 4 objectifs, à savoir la réhabilitation des écoles qui étaient dans un état lamentable, la construction des établissements scolaires, faire chuter les déperditions dans le milieu scolaire et enfin fournir plus d’efforts pour garder les élèves pendant tout le cycle d’enseignement (de 6 à 14 ans). Et pour ces deux derniers objectifs, je peux confirmer que le pari a été réussi. À mon avis, le programme d’urgence a atteint son objectif bien qu’il ne va se terminer qu’à la fin de l’année 2012. Certes, il y a des expériences malheureuses (des écoles non réhabilitées, des lycées toujours en chantier…), mais nous avons accentué la vitesse pour rattraper ce retard. Pour ce qui est du programme de la pédagogie de l’intégration, j’ai constaté que cette pédagogie allait s’étendre à l’enseignement secondaire. C’est pourquoi j’ai décidé d’utiliser une stratégie de bon sens ; faire une évaluation de son application dans le primaire. C’est ce que les inspecteurs du ministère sont en train de faire à travers le Maroc, et c’est une opération qui va durer plus d’un mois et demi. Après cette évaluation, nous allons tirer les conclusions et voir si cette pédagogie rejetée par les enseignants est bénéfique pour notre système éducatif ou non.
Que prévoit le ministère en matière de lutte contre la déscolarisation ?
Il faut tout d’abord savoir qu’en ce qui concerne l’école primaire nous avons atteint 97% de scolarisation au niveau national et 100% dans le milieu urbain. Et pour de meilleurs résultats, nous allons appliquer la loi qui oblige les parents à amener les enfants à l’école, à partir de la rentrée scolaire prochaine. Nous allons être très fermes, non seulement au niveau du ministère de l’Éducation nationale, mais aussi au niveau du gouvernement. C’est un texte qui existe et que nous avons oublié. Nous n’avons plus d’excuses maintenant parce que nous fournissons les fournitures scolaires aux élèves avec un cartable conformément à l’Initiative royale de 1 million de cartables. Et personnellement, je n’accepterai pas qu’on laisse les filles à la maison et qu’on ne les scolarise pas. Je vais être très ferme sur cette question, non pas parce que je suis féministe, mais parce que je considère qu’il faut appliquer la loi.
L’enseignement privé, qui est devenu le recours de la majorité des parents dans les grandes villes, est de plus en plus critiqué à cause des augmentations des frais de scolarité «exagérés», mais aussi à cause des systèmes pédagogiques parfois inadaptés aux élèves. Comment compte le ministère remédier à cela ?
Tous les établissements privés au Maroc doivent se conformer au programme national. Nous sommes donc tenus d’envoyer des inspections pour voir ce qu’il en est en réalité. Notre système d’enseignement privé, en moins à raison de 30% des établissements qui répondent aux critères universels, est dans les normes pédagogiques. Pour ce qui est des frais de scolarité, il faut savoir qu’il y a une ligne de conduite que nous fixons, mais c’est quand même un secteur privé et les frais sont fixés selon plusieurs critères comme le secteur, l’établissement, son importance… Il est également judicieux de rappeler que ce sont les parents qui ont choisi d’inscrire leurs enfants dans des écoles privées. Est-ce que nous voulons une économie libérale dans ce pays ou une économie contrôlée ?

Quels sont les projets du ministère de l’Éducation nationale pour améliorer la situation de l’enseignement dans notre pays ?
Le grand défi qui va se poser pour nous est à partir de la rentrée scolaire prochaine.je suis arrivé à la conviction qu’on ne peut améliorer la qualité de l’enseignement qu’en revoyant tout le système d’approche que nous adoptons actuellement avec les instituteurs. J’utilise dans les réunions d’académies une expression «Ramenons l’instituteur dans la classe», c’est un peu contradictoire, mais c’est surtout pour les amener à réfléchir un peu plus à l’amélioration des cours et comment insérer tout ce qui est nouveau dans nos programmes. Ce travail que peut faire l’instituteur peut être immédiatement reflété et avoir un impact positif sur le niveau de nos élèves.
Enfin, est-ce que vous êtes optimiste par rapport à l’avenir de l’enseignement au Maroc ?
Je suis optimiste de nature, et je suis donc optimiste par rapport à l’avenir de l’enseignement au Maroc, parce que je crois en notre pays.









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