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je respecte vos points de vue monsieur Aziz,comme je respecte ceux du professeur Harouchi .il faut juste savoir lire entre les lignes,et en tirer le meilleur.ceci dit vous avez pleinement le droit de discuter les idées des autres si vos arguments apportent du nouveau pour une meilleure vision des choses.Merci. |
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salam chère Amina
je tiens à préciser que les règles susmentionnées ne sont pas une découverte de M. Harrouchi. M. Harrouchi, que je respecte beaucoup, en a fait un excellent travail de synthèse et de vulgarisation alors que le discours sur les compétences n'était qu' à ses débuts. Elles étaient propagées déjà vers le début des années 1980 suite à l'échec des modèles dits traditionnels (centration sur les contenus, sur l'enseignant, sur la langue, ...).
Elles sont revendiquées par tous ceux qui voulaient moderniser l'action pédagogique à l'époque surtout avec le développement des recherches cognitives qui ont démontré que l'enfant posséde des qualités intellectuelles importantes qui lui permettent de s'impliquer dans son propre apprentissage; ont apparu alors des concepts tels: l'enseignement/apprentissage, apprendre à apprendre, centration sur l'apprenant, l'autonomie etc.
Mais;, très vite on s'est aperçu de l'ambiguité de ces concepts: apprendre à apprendre quoi? quelle est la place de l'enseignement et celle de l'apprentissage? centrer l'action sur l'enfant ou sur ses intérêts? quels choix adopter alors? devenir autonome nécessite une formation et un suivi? quel est le rôle de l'institution gardienne des valeurs et initiatrice de la socialisation
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Quand j'ai voulu donner mon point de vue, c'est d'abord en fonction de mes lectures et de mon expérience sur le terrain: je crois que le concept le plus utile est celui de: l'enseignement/apprentissage parce qu'il met en place une situation où il y a action réciproque et interactive de l'enseignant (stratégies, contenus, méthodes, encadrement ..) et celle de l'apprenant (stratégies d'apprentissage, formation psychopédagogique
J'ai un exemple frappant de l'application de la centration sur l'apprenant dans notre système éducatif: ce qu'on appelle la préparation préalable (à la maison avant que la leçon soit faite en classe); on demande aux élèves de préparer chez eux une activité qu'ils n'ont pas encore faite, le postulat sousjacent à cette action est que l'élève est capable de travailler et de chercher tout seul: le travail est fait par une autre personne; et en classe, l'enseignant, prend note des réponses "justes" des uns et néglige les autres alors que ni les premiers ni les seconds n'ont profité du cours.
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