ãäÊÏíÇÊ ÏÝÇÊÑ ÇáÊÑÈæíÉ ÇáÊÚáíãíÉ ÇáãÛÑÈíÉ - ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ - Le futur proche
ÇáãæÖæÚ: Le futur proche
ÚÑÖ ãÔÇÑßÉ æÇÍÏÉ

chennoufi_64
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ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá: 11 - 6 - 2011
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ÞÏíã 26-03-2013, 21:39 ÇáãÔÇÑßÉ 1   
ãÞÇá Le futur proche

Pour ne pas être pessimiste, j’ai choisi comme titre à cette intervention le futur proche au lieu du futur impossible. Sûrement, chacun de nous rêve d’un avenir meilleur et essaye de trouver les moyens adéquats, susceptibles de lui garantir cet avenir. La différence réside dans la façon avec laquelle chacun perçoit les choses ; il y’a ceux qui choisissent le chemin le plus court, même illégal , pour arriver à leurs fins ; mais il y a d’autres qui optent pour la persévérance, l’efficacité et la probité.
Comme tout le monde, je rêve moi aussi de progresser dans la vie en réalisant mes projets et mes objectifs afin d’améliorer mon statut socioprofessionnel, mais je rêve aussi d’un changement structural fructueux susceptible de faire sortir notre pays- bien aimé- de la crise dont il sombre depuis des décennies ; je ne parle pas de la crise économique-notre cher pays est bien épargné-je parle de la crise morale.
Dans cette optique, je rêve d’un Maroc où le citoyen assimilerait bien ses droits et effectuerait ses devoirs avec dévotion, humanisme et civisme. Je rêve d’un Maroc où le citoyen respecterait le code de la route n’importe où et n’importe quand : un citoyen qui s’arrêterait au feu rouge même à minuit. Un citoyen qui marcherait sur le trottoir et ne traverserait la chaussée que par les endroits qui lui sont réservés. Je rêve d’un Maroc où nos conducteurs, mettraient la vie des gens –si chère-au dessus de toutes considération ; un conducteur qui se comporterait d’après son dictamen de conscience et qu’on n’aura pas besoin de le contrôler à travers des mouchards, des caméras ou des radars.
Je rêve d’un Maroc, où le citoyen aurait ce culte d’environnement, qui contribuerait d’une façon effective à la propreté de son quartier, en participant à des campagnes de sensibilisation. Un citoyen qui éviterait de jeter son mouchoir « kleenex » de la fenêtre de sa luxueuse voiture. Un citoyen qui serait vigilant et ne jetterait jamais de mégots de cigarettes au bord des champs ou des forêts. Je rêve d’un Maroc où nos usines seraient méticuleusement contrôler et lourdement sanctionnées, pour ne pas polluer nos cours d’eau .je rêve d’un Maroc où le citoyen attendrait son tour n’importe où, en faisant la queue comme tout le monde quelque soit son rang et son statut .Je rêve d’un Maroc où nos médecins évoqueraient chaque jour le fameux serment d’Hippocrate et exerceraient leur métier par amour, par humanisme et non par souci matériel. Cet engouement de s’enrichir au détriment des pauvres malades démunis. Je rêve d’un Maroc, où nos entreprises seraient compétitives par leur rendement mais aussi par des rapports qualité /prix. Je rêve d’un Maroc où nos institutions et nos administrations offriraient une qualité de service en rendant les procédures aussi fluides que possible : une informatisation de documents administratifs ainsi que le guichet unique s’avèrent obligatoires pour encourager tout genre d’investissement.
Je rêve d’un Maroc, où le taux d’analphabétisme se réduirait à zéro, le taux du chômage et la mortalité infantile aussi atteindrait des valeurs normales.
Je rêve d’un Maroc où on ne parlerait que rarement de dépravation, un Maroc où il n’y aurait ni corruption ni détournement de fonds ni gaspillage des deniers publics. Je rêve d’un Maroc où il n’y aurait pas d’abus de pouvoir, où la justice serait indépendante et que nous serions tous égaux devant la loi. Nul n’échapperait à la poursuite judiciaire qu’il soit ministre ou concierge.
Je rêve d’un Maroc où les hommes de pouvoirs et les hauts fonctionnaires de l’Etat auraient le courage, en cas d’anomalie ou de déséquilibre, de se justifier, de demander pardon au peuple et même de démissionner s’il le faut.
Je rêve d’un Maroc, où les postes de recrutement seraient attribués selon des critères clairs et transparents loin de tout clientélisme ou favoritisme.
Le diagnostic de notre situation actuelle, suscite en moi certaines réflexions et questionnements : qu’est –ce qui nous manque pour progresser et évoluer ?
Ce ne sont pas les moyens qui nous font défaut, ni les compétences non plus ; notre problème réside dans la défaillance de notre système de valeurs, une crise de conscience et de mentalités .Ce qui nous manque c’est le civisme, c’est le patriotisme, c’est le sacrifice, c’est l’humanisme, c’est l’efficacité, c’est la volonté de changer et de se changer. Nous avons besoin d’un changement structural, mais aussi d’un changement radical dans nos attitudes, dans nos comportements, dans nos manières de percevoir les choses. Pour cela, nous devons véhiculer à nos enfants dès leur jeune âge une culture de valeurs humaines et morales à travers une socialisation équilibrée. Leur offrir aussi un enseignement de qualité appuyé par une politique éducative visant à former le profil du citoyen de demain : autonome, responsable, vertueux, modèle de rectitude, patriote, doté d’un esprit critique et créatif.
Certes, le chemin qui nous mènerait à réaliser cette finalité, le Maroc de demain, est long et n’est pas saupoudré de fleurs. Notre pays a besoin de nous plus que jamais. Cessons de voir les choses à travers des lunettes noires, cessons de râler et de critiquer tout le temps, On n’aura pas le temps d’estimer le monde. Nous devons tous agir et réagir chacun de part sa position. Nous ne devons pas rester inactifs, les bras croisés et attendre que les alouettes nous tombent du ciel toutes rôties.
Nous devons tous être conscients que ce changement radical est une affaire qui nous concerne tous. Pour cela, toutes les forces vives de la société (partis politiques, syndicats, société civile, ONG…) sont appelés à conjuguer leurs efforts et adhérer à ce grand projet de société d’une façon effective, consciente et responsable.
Que pensez-vous ce futur est-il proche ou impossible ?










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