Doux pays aimé, nostalgie de mon enfance
Maison du bonheur, témoin de mon insouciance,
Mes jeux puérils dans les champs de blé flottants,
Du fond de ma mémoire remontent souvent.
Ma plaine verdoyante est parfumée d'amour,
Éden terrestre dans la ronde de nos jours.
Au printemps, elle se vêt d'un habit de couleurs,
Sa terre féconde capture tous les cœurs.
C'est le berceau et l'histoire de mes aïeux,
Elle conte leurs passions et leur passé glorieux
Les yeux pleins de fête,nous y étions heureux,
Ma maison chantait et brillait de tous ses feux.
Les orangers parés de fleurs embaumaient l'air,
Tandis que les oiseaux donnaient leurs doux concerts.
Suprêmes souvenirs ou entouré des miens
J'étais toujours réchauffé par leur doux soutien.
Baignant dans la félicité des jours magiques
Je ne trouvais pas leur ciel bleu, alors, unique
Ces moments filèrent, s'en allant, vite, au loin ..
Emportant mon âme, me laissèrent orphelin.
Aujourd'hui, les orangers ne fleurissent plus.
Les murs sont tristes et les oiseaux se sont tus.
Du bonheur passé il ne reste que le site
Et tout ce qu'en moi lui et son ciel bleu suscitent.
Derrière la porte close seul le vent murmure :
De si généreuses âmes, ici, vécurent.
Éternelle blessure si chère pourtant
Ou mes tendres disparus semblent si vivants.
Anges de lumière, vous resterez brillants,
Toujours, dans mon songe bleu, j'en fais le serment
Pourquoi cher ami tu as peint un tableau renversant plein de soupir alors qu'il devrait répandre des sentiments heureux sentant la force et la beauté de la nature.La mort me dis-tu a régné de la vie .La vie reprend la relève te dirai-je et puis tu fais revivre les tiens ils sont toujours présents et maintenant ils le sont plus par ton invocation
merci ton poeme a fait renaitre chez moi le souvenir de quelqu'un ..très cher
Je remerci en vous cette vocation poétique et vous confie que je me lèche les babines devant cette merveilleuse région que j'aspire à en savoir le nom.