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عاجل أروع شيء في الفرنسية فروضla Planéte des singe في كل chapitre


السلام عليكم إخواني
أقدم لكم اليوم مجموعة من فروض اللغة الفرنسية . المجزؤة الثانية
كوكب القردة لبيير بول

مجموعة فروض غير مصححة من كل جزء في الرواية


Etude de texte par Mme Fatiha KERZAZIr .


Etude de texte. // Chapitre I pp5/7
Jinn et phyliss passaient des vacances merveilleuses, dans l'espace, le plus loin possible des astres habités.
En ce temps-là, les voyages interplanétaires étaient communs; les déplacements intersidéraux, non exceptionnels. Les fusées emportaient des touristes vers les sites prodigieux de Sirius, ou des financiers vers les bourses fameuses d'Arctrus et d'Aldébaran. Mais Jinn et phyliss , un couple de jeunes oisifs, se signalaient dans le cosmos par originalité et par quelque grains de poésie. Ils parcouraient l'univers pour leur plaisir- à la voile
(…..) Ce jour là, Jinn et phyliss étaient allongés cote à cote, au centre de leur ballon, sans autres soucis que de jouir de leurs vacances en se laissant griller par les rayons de leurs trois soleils. Jinn, les yeux clos, ne songeait qu'à son amour pour Phyliss. Couchée sur le flanc, Phyliss regardait l'immensité du monde et se laissait hypnotiser, comme cela lui arrivait souvent, par la sensation cosmique du néant.
Elle sortit soudain de son rêve, fronça le sourcil et se dressa à demi. Un éclair insolite avait traversé ce néant. Elle attendit quelques secondes et perçut un nouvel éclat, comme un rayon reflétant un objet brillant. Le sens du cosmos, qu'elle avait acquis au cours de ses croisières ne pouvait la décevoir. D'ailleurs, Jinn, alerté, fut de son avis, et il était inconcevable que Jinn fit une erreur en cette matière: un corps étincelant sous la lumière flottait dans l'espace, à une distance qu'ils ne pouvaient encore préciser. Jinn saisit des jumelles et les braqua sur l'objet mystérieux, tandis que phyliss s'appuyait sur son épaule.
Son visage devint sérieux. Il laissa tomber les jumelles, dont elle s'empara aussitôt.
" C'est un objet de petite taille, dit-il. Cela semble être du verre….laisse-moi donc regarder.
" C'est une bouteille, chérie.
Il s'approcha. Il va plus vite que nous. On dirait…."
_une bouteille!
Elle regarda à son tour.
Une bouteille, oui. Je la vois distinctement. Elle est en verre clair. Elle est bouchée; je vois le cachet. Il y a un objet blanc à l'intérieur…du papier, un manuscrit, sûrement. Jinn, il nous faut l'attraper!"

Pierre Boulle, La planète des singes, Pocket
Compréhension: 1) Situez le passage.
2) Le début du roman place l'histoire dans un temps imprécis et un espace lointain. Relevez les indices spatio-temporels qui le montrent. En quoi ce cadre constitue-t-il le lieu privilégié d'événements relevant à la fois de la science et de la fiction.
3) Comment, cependant, dans ce cadre de science fiction, le narrateur crée-t-il l'illusion de réel?
4) Quelles étapes du schéma narratif retrouve-t-on dans cet extrait? Relevez les indices qui le délimitent.
Comparez la situation des deux personnages au début et à la fin du passage.
5) Ce passage est le début d'un récit cadre. Quels sont les éléments annonciateurs d'un autre récit?



Etude de texte par Mme Fatiha KERZAZI

Chapitre II pp 9/10
(Fin du ch. I)
Il réduisit le volume de la sphère de façon qu'elle flottât mollement dans l'espace, s'assura qu'aucun obstacle ne se dressait devant eux, puis s'allongea auprès de son amie et commença à lire le manuscrit.
(Chap. II)
Je confie ce manuscrit à l'espace, non dans le dessein d'obtenir du secours, mais pour aider, peut-être, à conjurer l'épouvantable fléau qui menace la race humaine. Dieu ait pitié de nous.
"La race humaine, souligna, Phyliss, étonnée.
-C'est ce qui est écrit, confirma Jinn. Ne m'interrompt pas dès le début. " Et il reprit sa lecture.
Pour moi, Ulysse Mérou, je suis reparti avec ma famille dans le vaisseau cosmique. Nous pouvons subsister pendant des années. Nous cultivons à bord des légumes, des fruits et élevons une basse-cour. Nous ne manquons de rien. Peut-être trouverons-nous un jour une planète hospitalière. C'est un souhait que j'ose à peine formuler. Mais voici, fidèlement rapporté le récit de mon aventure.
C'est en l'an 2500 que je m'embarquais avec deux compagnons dans le vaisseau cosmique, avec l'intention d'atteindre la région de l'espace où trône en souveraine l'étoile super géante Bételgeuse.
C'était un projet ambitieux, le plus vaste qui eut jamais été formé sur terre.

Pierre Boulle, La planète des singes, Pocket
Compréhension:
1) Quel est l'intérêt du 1er paragraphe (fin du 1er chap.)?
2) S'agit-il du même narrateur dans le récit cadre et dans le récit enchâssé?
3) Qu'est ce qui motive l'écriture du manuscrit par Ulysse Mérou? Pourquoi invoque-t-il dieu?
4) Quel est le temps dominant dans le passage écrit à la première personne? Expliquez le recours aux temps du passé. Que représente l'an 2500 dans cet extrait de science fiction?




Chapitre III (première partie), par Mme Fatiha KERZAZI.
Chapitre III (première partie)
L'exaltation que procure un pareil spectacle ne peut être décrite: une étoile, hier encor brillante parmi la multitude des points anonymes du firmament, se détacha peu à peu du fond noir, s'inscrivit dans l'espace avec une dimension, apparaissant d'abord comme une noix étincelante, puis se dilata en même temps que la teinte s'affirmait pour devenir semblable à une orange, s'intégra enfin dans le cosmos avec le même diamètre apparent que notre astre du jour familier. Un nouveau soleil était né pour nous, un soleil rougeâtre, comme le nôtre à son déclin, dont nous ressentions déjà l'attraction et la chaleur.
Notre vitesse était alors très réduite. Nous nous approchions encore de Bétélgeuse, jusqu'à ce que son diamètre apparent excédât de loin celui de tous les corps célestes contemplés jusqu'alors, ce qui produisit sur nous une impression fabuleuse. Antelle donna quelques indications aux robots et nous nous mimes à graviter autour de la supergéante. Alors, le savant déploya ses instruments astronomiques et commença ses observations.
Il ne fut pas long à découvrir l'existence de quatre planètes, dont il détermina rapidement les dimensions, et les distances à l'astre central. L'une d'elles, la deuxième à partir de Bétélgeuse, se mouvait sur une trajectoire voisine de la notre. Elle avait à peu près le volume de la terre; elle possédait une atmosphère contenant oxygène et azote; elle tournait autour de Bétélgeuse à une distance égale à trente fois environ celle de la Terre au Soleil, en recevant un rayonnement comparable à celui que capte notre planète, grâce à la taille de la supergéante et compte tenu de sa température relativement basse.
Nous décidâmes de la prendre comme premier objectif. De nouvelles instructions ayant été données aux robots, notre vaisseau fut très vite satellisé autour d'elle. Alors, les moteurs arrêtés, nous observâmes à loisir ce nouveau monde. Le télescope nous y montra des mers et des continents.
Le vaisseau se prêtait mal à un atterrissage, mais le cas était prévu. Nous dispositions de trois engins à fusée, beaucoup plus petits, que nous appelions des chaloupes. C'est dans l'un d'eux que nous primes place, emportant quelques appareils de mesure et emmenant avec nous Hector, le chimpanzé, qui disposait comme nous d'un scaphandre et avait été habitué à s'en accommoder. Quant à notre navire, nous le laissâmes simplement graviter autour de la planète. Il était là plus en sécurité qu'un paquebot à l'ancre dans un port et nous savions qu'il ne dériverait pas d'une ligne de son orbite.
Aborder une planète de cette nature était une manoeuvre facile avec notre chaloupe. Dès que nous eûmes pénétré dans les couches denses de l'atmosphère, le professeur Antelle préleva quelques échantillons de l'air extérieur et les analysa. Il leur trouva la même composition que sur la Terre, à une altitude correspondante. Je n'eus guère le temps de réfléchir à cette miraculeuse coïncidence, car le sol approchait rapidement; nous n'en étions plus qu'à une cinquantaine de kilomètres. Les robots effectuant toutes les opérations, je n'avais rien d'autre à faire que de coller mon visage au hublot et regarder monter vers moi ce monde inconnu, le coeur enflammé par exaltation de la découverte.
La planète ressemblait étrangement à la Terre. Cette impression s'accentuait à chaque seconde. Je distinguais maintenant à l'oeil nu le contour des continents. L'atmosphère était claire, légèrement colorée d'une teinte vert pale, tirant par moments sur l'orangé, un peu comme dans notre ciel de Provence au soleil couchant. L'océan était d'un bleu léger, avec également des nuances. Le dessin des cotes était très différent de tout ce que j'avais vu chez nous, quoique mon oeil enfiévré, suggestionné par tant d'analogies, s'obstinait follement à découvrir là aussi des similitudes. Mais la ressemblance s'arrêtait là. Rien dans la géographie, ne rappelait notre ancien ni notre nouveau continent.
Rien? Allons donc! L'essentiel, au contraire!La planète était habitée. Nous survolions une ville; une ville assez grande, d'où rayonnaient des routes bordées d'arbres, sur lesquelles circulaient des véhicules. J'eus le temps d'en distinguer l'architecture générale: de larges rues; des maisons blanches, avec de longues arêtes rectilignes.
Mais nous devions atterrir bien loin de là. Notre course nous entraîna d'abord au-dessus de champs cultivés, puis d'une forêt épaisse, de teinte rousse, qui rappelait notre jungle équatoriale. Nous étions maintenant à très basse altitude. Nous aperçûmes une clairière d'assez grandes dimensions, qui occupait le sommet d'un plateau, alors que le relief environnant était assez tourmenté. Notre chef décida de tenter l'aventure et donna ses derniers ordres aux robots. Un système de rétrofusées entra en action. Nous fumes immobilisés quelques instants au-dessus de la clairière, comme une mouette guettant un poisson.
Ensuite, deux années après avoir quitté notre Terre, nous descendîmes très doucement et nous nous posâmes sans heurt au centre du plateau, sur une herbe verte qui rappelait celle de nos prairies normandes.

Pierre Boule, La Planète des singes, chap III pp16/18
Compréhension et langue:
1) Quel est le genre de ce texte? Son type?
2) Présentez en quelques lignes l'auteur de l'œuvre.
3) Situez le passage dans l'œuvre.
4) Quel est l'intérêt de ce passage?
5) Quels sont les personnages de ce passage?
6) Quelle impression donne l'apparition de l'étoile géante à nos explorateurs?
7) Relevez les ressemblances qui existent entre la Terre et cette planète.
ط§ط¶ط؛ط· ط¹ظ„ظ‰ ط§ظ„طµظˆط±ط© ظ„ط±ط¤ظٹطھظ‡ط§ ط¨ط§ظ„ط­ط¬ظ… ط§ظ„ط·ط¨ظٹط¹ظٹ Remplacez le mot souligné par un équivalent
" Le dessin des cotes était très différent de tout ce que j'avais vu chez nous, quoique mon œil enfiévré, suggestionné par tant d'analogies; s'obstinât follement à découvrir des similitudes."

9) Le texte est mené par quel type de focalisation
10) Relevez du texte les mots appartenant au champ lexical de l'espace.
11) Relevez du texte:
a) une comparaison
b) une métaphore
c) une hyperbole.
12) A qui renvoient les pronoms suivants: "je", "nous", "notre"?




chapitre IX, passage pp: 44/45, par Mme Fatiha KERZAZI.
Il y avait plusieurs éléments baroques, certains horribles, dans le tableau que j'avais sous les yeux, mais mon attention fut d'abord retenue tout entière par un personnage, immobile à trente pas de moi, qui regardait dans ma direction.
Je faillis pousser un cri de surprise. Oui, malgré ma terreur, malgré le tragique de ma propre position- j'étais pris entre les rabatteurs et les tireurs- la stupéfaction étouffa tout autre sentiment quand je vis cette créature à l'affût, guettant le passage du gibier. Car cet être était un singe, un gorille de belle taille. J'avais beau me répéter que je devenais fou, je ne pouvais nourrir le moindre doute sur son espèce. Mais la rencontre d'un gorille sur la planète Soror ne constituait pas l'extravagance essentielle de l'événement. Celle-ci tenait pour moi à ce que ce singe était correctement habillé, comme un homme de chez nous, et surtout à l'aisance avec laquelle il portait ses vêtements. Ce naturel m'impressionna tout d'abord. A peine eus-je aperçu l'animal qu'il me parut évident qu'il n'était pas du tout déguisé. L'état dans lequel je le voyais était normal, aussi normal pour lui que la nudité pour Nova et ses compagnons.
Il était habillé comme vous et moi, je veux dire comme nous serions habillés si nous participions à une de ces battues, organisées chez nous pour les ambassadeurs ou autres personnages importants, dans nos grandes chasses officielles. Son veston de couleur brune semblait sortir de chez le meilleur tailleur parisien et laissait voir une chemise à gros carreaux comme en portent nos sportifs; la culotte légèrement bouffante au-dessus des mollets, se prolongeait par une paire de guêtres. Là s'arrêtait la ressemblance au lieu de souliers, il portait des gros gants noirs.
C'était un gorille, vous dis-je!"
Pierre Boule, La planète des singes, chap IX, pp 44/45

Compréhension et langue:
1) Situez le passage. (Quel est l'élément du texte qui vous aide à situer)
2) Quel est le genre de ce texte? Ce type?
3) Quels sont les personnages?
4) De quoi s'agit-il dans ce passage? (Compte-rendu)
5) Quels sont les sentiments du narrateur?
6) Relevez le champ lexical de ces sentiments dans ce passage.
7) Relevez quelques figures de styles:
a) une comparaison
b) une métaphore
c) une hyperbole
ط§ط¶ط؛ط· ط¹ظ„ظ‰ ط§ظ„طµظˆط±ط© ظ„ط±ط¤ظٹطھظ‡ط§ ط¨ط§ظ„ط­ط¬ظ… ط§ظ„ط·ط¨ظٹط¹ظٹ relevez du texte un passage montrant le paradoxe qui caractérise cette œuvre.
9) Le narrateur cherche à diverses reprises à impliquer le lecteur, relevez un exemple du texte.
10) Remplacez le mot souligné par un équivalent et refaites la phrase.




chapitre IX, passage pp: 44/45, par Mme Fatiha KERZAZI.
Il y avait plusieurs éléments baroques, certains horribles, dans le tableau que j'avais sous les yeux, mais mon attention fut d'abord retenue tout entière par un personnage, immobile à trente pas de moi, qui regardait dans ma direction.
Je faillis pousser un cri de surprise. Oui, malgré ma terreur, malgré le tragique de ma propre position- j'étais pris entre les rabatteurs et les tireurs- la stupéfaction étouffa tout autre sentiment quand je vis cette créature à l'affût, guettant le passage du gibier. Car cet être était un singe, un gorille de belle taille. J'avais beau me répéter que je devenais fou, je ne pouvais nourrir le moindre doute sur son espèce. Mais la rencontre d'un gorille sur la planète Soror ne constituait pas l'extravagance essentielle de l'événement. Celle-ci tenait pour moi à ce que ce singe était correctement habillé, comme un homme de chez nous, et surtout à l'aisance avec laquelle il portait ses vêtements. Ce naturel m'impressionna tout d'abord. A peine eus-je aperçu l'animal qu'il me parut évident qu'il n'était pas du tout déguisé. L'état dans lequel je le voyais était normal, aussi normal pour lui que la nudité pour Nova et ses compagnons.
Il était habillé comme vous et moi, je veux dire comme nous serions habillés si nous participions à une de ces battues, organisées chez nous pour les ambassadeurs ou autres personnages importants, dans nos grandes chasses officielles. Son veston de couleur brune semblait sortir de chez le meilleur tailleur parisien et laissait voir une chemise à gros carreaux comme en portent nos sportifs; la culotte légèrement bouffante au-dessus des mollets, se prolongeait par une paire de guêtres. Là s'arrêtait la ressemblance au lieu de souliers, il portait des gros gants noirs.
C'était un gorille, vous dis-je!"
Pierre Boule, La planète des singes, chap IX, pp 44/45

Compréhension et langue:
1) Situez le passage. (Quel est l'élément du texte qui vous aide à situer)
2) Quel est le genre de ce texte? Ce type?
3) Quels sont les personnages?
4) De quoi s'agit-il dans ce passage? (Compte-rendu)
5) Quels sont les sentiments du narrateur?
6) Relevez le champ lexical de ces sentiments dans ce passage.
7) Relevez quelques figures de styles:
a) une comparaison
b) une métaphore
c) une hyperbole
ط§ط¶ط؛ط· ط¹ظ„ظ‰ ط§ظ„طµظˆط±ط© ظ„ط±ط¤ظٹطھظ‡ط§ ط¨ط§ظ„ط­ط¬ظ… ط§ظ„ط·ط¨ظٹط¹ظٹ relevez du texte un passage montrant le paradoxe qui caractérise cette œuvre.
9) Le narrateur cherche à diverses reprises à impliquer le lecteur, relevez un exemple du texte.
10) Remplacez le mot souligné par un équivalent et refaites la phrase.




Chapitre XIII, devoir par Mme Dounia Oussaidi
Section sciences experimentales
Classe 1ère AS


Je m'aperçus, des Ie lendemain matin, que cet espoir n'était pas vain. J'étais éveillé depuis une heure. La plupart de mes compagnons tournaient sans arrêt dans leur cage, à la manière de certains animaux captifs. Quand je réalisai que je faisais comme eux, depuis déjà un long moment et a mon insu, Yen con~s du dépit et me for~i a m'asseoir devant la grille, en prenant une attitude aussi humaine, aussi pensive que possible. C'est alors que la porte du couloir fut poussée et que je vis entrer un nouveau personnage, accompagne par les deux gardiens. C'était un chimpanzé femelle, et je compris qu'elle occupait un poste important dans I'établissement, a la façon dont les gorilles s'effaçaient devant elle.
Ceux-ci lui avaient certainement fait un rapport sur mon compte car, des son entrée, la guenon posa une question it. l'un d'eux, qui tendit Ie doigt dans ma direction. Alors, elle se dirigea directement vers ma cage.

Je l'observai avec attention tandis qu'elle s'approchait. Elle était vêtue, elle aussi, d'une blouse blanche, de coupe plus élégante que celle des gorilles, serrée à la taille par une ceinture, et dont les manches courtes révélaient deux longs bras agiles. Ce qui me frappa surtout en elle, ce fut son regard, remarquablement vif et intelligent. J'en augurai du bien pour nos futures relations. Elle me parut très jeune, malgré les rides de sa condition simienne qui encadraient son museau blanc. Elle tenait it. la main une serviette de cuir.
Elle s'arrêta devant ma cage et commença à m'examiner, tout en sortant un cahier de sa serviette.
« Bonjour, madame », dis-je en m'inclinant.
J'avais parle de ma voix la plus douce. La face de la guenon exprima une intense surprise, mais elle conserva son sérieux, imposant même silence, d'un geste autoritaire, aux gorilles qui recommençaient à ricaner.
« Madame ou mademoiselle, continuai-je encourage, je regrette de vous être présenté dans de telles conditions et dans ce costume. Croyez bien que je n'ai pas l'habitude … »
Je disais encore n'importe quelles bêtises, cherchant seulement des paroles en harmonie avec Ie ton civil auquel j'avais décidé de me tenir. Quand je me tus, ponctuant mon discours par Ie plus aimable des sourires, son étonnement se changea en stupeur. Ses yeux clignotèrent plusieurs fois et les rides de son front se plissèrent. Il est évident qu'elle cherchait avec passion la solution difficile d'un problème. Elle me sourit it. son tour et j'eus l'intuition qu'elle commençait à soupçonner une partie de la vérité.
Pendant cette scène, les hommes des cages nous observaient sans manifester cette fois la hargne que Ie son de ma voix provoquait chez eux. Us donnaient des signes de curiosité. L'un après l'autre, ils cessèrent leur ronde fébrile pour venir coller leur visage contre les barreaux, afin de mieux nous voir. Seule, Nova paraissait furieuse et s'agitait sans cesse.
La guenon sortit un stylo de sa poche et écrivit plusieurs lignes dans son cahier. Puis, relevant la tête et rencontrant encore mon regard anxieux, elle sourit de nouveau. Ceci m'encouragea à faire une autre avance amicale. Je tendis un bras vers elle à travers la grille, la main ouverte. Les gorilles sursautèrent et eurent un mouvement pour s'interposer. Mais la guenon, dont le premier réflexe avait été tout de même de reculer, se reprit, les arrêta d'un mot et, sans cesser de me fixer, avança elle aussi son bras velu, un peu tremblant, vers le mien. Je ne bougeai pas. Elle s'approcha encore et posa sa main aux doigts démesurés sur mon poignet. Je la sentis frémir à ce contact. Je m'appliquai à ne faire aucun mouvement qui pût l'effrayer. Elle me tapota la main, me caressa ·le bras, puis se tourna vers ses assistants d'un air triomphant.
J'étais haletant d'espoir, de plus en plus convaincu qu'elle commençait à reconnaître ma noble essence. Quand elle parla impérieusement à l'un des gorilles, j'eus la folie d'espérer que ma cage allait être ouverte, avec des excuses. Hélas! il n'était pas question de cela! Le gardien fouilla dans sa poche et en sortit un petit objet blanc, qu'il tendit à sa patronne. Celle-ci me le mit elle-même dans la main avec un charmant sourire. C'était un morceau de sucre.
Un morceau de sucre! Je tombais de si haut, je me sentis d'un coup si découragé devant l'humiliation de cette récompense que je faillis le lui jeter à la face. Je me rappelai juste à temps mes bonnes résolutions et me contraignis à rester calme. Je pris le sucre, m'inclinai et le croquai d'un air aussi intelligent que possible.
Tel fut mon premier contact avec Zira. Zira était le nom de la guenon, comme je l'appris bientôt. Elle était le chef de service où j'avais été amené. Malgré ma déception finale, ses façons me donnaient beaucoup
d'espoir et j'avais l'intuition que je parviendrais à entrer en communication avec elle. Elle eut une longue conversation avec les gardiens et il me sembla qu'elle leur donnait des instructions à mon sujet. Ensuite, elle continua sa tournée, inspectant les autres occupants des cages.

Elle examinait avec attention chacun des nouveaux venus et prenait quelques notes, plus succinctes que pour moi. Jamais elle ne se risqua à toucher l'un d'eux. Si elle l'avait fait, je crois que j'aurais été jaloux. Je commençais à ressentir l'orgueil d'être le sujet exceptionnel qui, seul, mérite un traitement privilégié. Quand je la vis s'arrêter devant les enfants et leur lancer, à eux aussi. des morceaux de sucre, j'en éprouvai un violent dépit; un dépit au moins égal à celui de Nova qui, après avoir montré les dents à la guenon, s'était couchée, de rage, au fond de sa cage et me tournait le dos.
Pierre boulle. La planète des singes.
Questions:
1.Situez l’extrait par rapport à l’œuvre.
2.Qui vient rendre visite à Ulysse Mérou dans sa cage ?
3.Pourquoi le narrateur se montre immédiatement sensible à la position hiérarchique de Zira ?
4.Zira a-t-elle eu la même attitude que Mérou ? Justifiez votre réponse par quatre indices du texte montrant la réaction de chacun.

Réaction de Zira Réaction de Mérou- ………………………………………………..- …………………………………………………- ……………………………………….- …………………………………………

5.Zira est décrite comme un humain, repérez trois indices qui le montrent.
6.Pourquoi Mérou cherche –t-il à se faire remarquer ? justifiez votre réponse.
7.Pour qui passe-t-il aux yeux de Zira ?
8.Est ce que les éfforts de Mérou étaient compris ?
9.Quel est l’effet crée par cette scène ? Commentez.
10.En quoi cette rencontre est déterminante ?
11.Quelle est la signification de la rage de Nova?
12.Que cherche -t-on à critiquer à travers cette inversion des rôles homme/singe, à Soror ?
13. La Planète des singes est un roman de science fiction qui mêle aventures, réflexion philosophique et critique sociale. Comment ?




Chapitre II (deuxième partie), par Mme Fatiha KERZAZI.
Texte

« Le cerveau du singe, conclut Zira,…… haussés jusqu'à la sagesse. »
« Le cerveau du singe, conclut Zira, s'est développé, compliqué et organisé, tandis que celui de l'homme n'a guère subi de transformation.

- Et pourquoi, Zira, le cerveau simien s'est-il ainsi développé? »
Le langage avait certainement été un facteur essentiel. Mais pourquoi les singes parlaient-ils et pas les hommes? Les opinions des savants divergeaient sur ce point. Certains voyaient là une mystérieuse intervention divine. D'autres soutenaient que l'esprit du singe tenait avant tout à ce qu'il possédait quatre mains agiles.
«Avec deux mains seulement aux doigts courts et malhabiles, dit Zira, il est probable que l'homme a été handicapé dès la naissance, incapable de progresser et d'acquérir une connaissance précise de l'univers. A cause de cela, il n'a jamais pu se servir d'un outil avec adresse … Oh ! il est possible qu'il ait essayé, maladroitement, autrefois … On a trouvé des vestiges curieux. Bien des recherches sont effectuées en ce moment même à ce sujet. Si ces questions t'intéressent, je te ferai rencontrer un jour Cornélius. Il est beaucoup plus qualifié que moi pour en discuter.
- Cornélius?
- Mon fiancé, dit Zira en rougissant. Un très grand, un vrai savant.
- Un chimpanzé?
- Bien sûr … Oui, conclut-elle, je suis, moi, de cet avis: le fait que nous soyons quadrumanes est un des facteurs les plus importants de notre évolution spirituelle. Cela nous a servi d'abord à nous élever dans les arbres, à concevoir ainsi les trois dimensions de l'espace, tandis que l'homme, cloué sur le sol par une malformation physique s'endormait dans le plan. Le goût de l'outil nous est venu ensuite parce que nous avions la possibilité de nous en servir avec adresse. Les réalisations ont suivi et c'est ainsi que nous nous sommes haussés jusqu'à la sagesse. »

Compréhension et langue :
1) Ce texte est extrait de quelle oeuvre ? Quel est le genre de cette œuvre?
2) Situez le passage.
3) Quel est le type de ce texte?
4) Quels sont les personnages de cet extrait?
5) Quelle est l'origine du développement du cerveau simien selon Zira?
6) Relevez du texte une phrase au discours direct et une autre au discours indirect libre.
7) Mettez la phrase suivante au discours indirect:
"Le cerveau du singe, conclut Zira, s'est développé, compliqué et organisé, tandis que celui de l'homme n'a guère subi de transformation"
ط§ط¶ط؛ط· ط¹ظ„ظ‰ ط§ظ„طµظˆط±ط© ظ„ط±ط¤ظٹطھظ‡ط§ ط¨ط§ظ„ط­ط¬ظ… ط§ظ„ط·ط¨ظٹط¹ظٹ Relevez du texte une opposition avec concession.
9) En ce qui concerne l'évolution des espèces simiennes et humaines, les conclusions de Mérou s'opposent-elles totalement ou partiellement aux thèses de Zira? Expliquez
10) La conception de Zira est-elle présentée comme une vérité ou simple hypothèse? Justifiez par des éléments du texte.
11) Ce texte est mené par quel type de focalisation? Justifiez.




Etude de texte D’après
Alberte Vandel, formatrice DAAC

La planète des singes
TROISIEME PARTIE CHAPITRE III

La découverte de la poupée (p 145147)
Je découvre à mon tour l'objet posé sur le sable, en même temps qu'il murmure d'une voix
étranglée :
« Une poupée, Ulysse, une poupée ! »
C'est une poupée, une simple poupée de porcelaine. Un miracle l'a conservée presque intacte, avec des vestiges de cheveux, et des yeux qui portent encore quelques écailles de couleur.
C'est une vision si familière pour moi que je ne comprends pas, tout d'abord, l'émotion de
Cornélius. Il me faut plusieurs secondes pour réaliser… J'y suis ! l'insolite me pénètre et me bouleverse aussitôt. C'est une poupée humaine, qui représente une fille, une fille de chez nous.
Mais je refuse de me laisser entraîner par des chimères. Avant de crier au prodige, il faut examiner toutes les possibilités de causes banales. Un savant comme Cornélius a certainement dû le faire. Voyons : parmi les poupées des enfants singes, il en existe quelques-unes, peu, mais enfin quelques-unes, ayant la forme animale et même humaine. Ce n'est pas la seule présence de celle-ci qui peut émouvoir ainsi le chimpanzé… M'y voici encore : les jouets des petits singes figurant des animaux ne sont pas en porcelaine ; et surtout, en général ils ne sont pas habillés ; pas habillés en tout cas comme des êtres raisonnables. Et cette poupée, je vous le dis, est vêtue comme une poupée de chez nous - on distingue des restes bien apparents de la robe, du corsage, du jupon et de la culotte — vêtue avec le goût que mettrait une petite fille de la Terre à parer sa poupée favorite, avec le soin que prendrait une petite guenon de Soror à habiller sa poupée guenon ; un soin que jamais, jamais, elle n'apporterait à travestir une forme animale comme la forme humaine. Je comprends, je comprends de mieux en mieux l'émoi de mon subtil ami chimpanzé.
Et ce n'est pas tout. Ce jouet présente une autre anomalie, une autre bizarrerie qui a fait rire tous les ouvriers et même sourire le solennel orang-outan qui dirige les fouilles. La poupée parle. Elle parle comme une poupée de chez nous. En la posant, Cornélius a pressé par hasard le mécanisme resté intact et elle a parlé. Oh ! elle n'a pas fait de discours. Elle a prononcé un mot, un simple mot de deux syllabes : pa-pa. Pa-pa, dit encore la poupée, comme Cornélius la reprend et la tourne en tous sens entre ses mains agiles. Le mot est le même en français et en langage simien, peut-être aussi en bien d'autres langages de ce cosmos mystérieux, et il a la même signification. Pa-pa, redit la poupée humaine, et c'est cela surtout qui fait rougir le mufle de mon savant compagnon ; c'est cela qui me bouleverse au point que je suis obligé de me retenir pour ne pas crier, tandis qu'il m'entraîne à l'écart, emportant sa précieuse découverte.
« Le monstrueux imbécile ! » murmura-t-il après un long silence.
Je sais de qui il parle et je partage son indignation. Le vieil ourang décoré a vu là un simple jouet de petite guenon, qu'un fabricant excentrique, vivant dans un passé lointain, aurait doté de la parole. Il est inutile de lui proposer une autre explication. Cornélius ne l'essaie même pas. Celle qui se présente naturellement à son esprit lui paraît même si troublante qu'il la garde pour lui. Il ne m'en souffle pas mot à moi-même, mais il sait bien que je l'ai devinée.
Il reste songeur et muet pendant tout le reste de la journée. J'ai l'impression qu'il a peur, à présent, de poursuivre ses recherches et qu'il regrette ses demi confidences. Sa surexcitation tombée, il déplore que j'aie été témoin de sa découverte.
Dès le lendemain, j'ai la preuve qu'il se repent de m'avoir amené ici. Après une nuit de réflexion, il m'apprend, en évitant mon regard, qu'il a décidé de me renvoyer à l'Institut, où jepourrai continuer des études plus importantes que dans ces ruines. Mon billet d'avion est retenu. Je partirai dans vingt-quatre heures.

Questionnaire
Quels sont les personnages principaux présents dans cette scène ?
Où se passe la scène ?
Pourquoi les personnages sont-ils bouleversés par cette découverte ?
Quels sont les procédés stylistiques qui montrent l’importance de cette découverte ?
Après cette découverte, quelle est la réaction des singes ?
Quelle est la signification de cette scène ?




CHAPITRE V (3ème partie):, par Mme Fatiha KERZAZI.
Texte

Le mois qui suivit mon retour, je le passai dans mon lit, en proie à un mal contracté probablement sur le lieu des fouilles et qui se traduisit par de violents accès de fièvre, semblables à ceux du paludisme. Je ne souffrais pas, mais j'avais l'esprit en feu, retournant sans cesse dans ma tête les éléments de l'effarante vérité que j'avais entrevue. Il ne faisait plus de doute pour moi qu'une ère humaine avait précédé l'âge simien sur la planète Soror et cette conviction me plongeait dans une curieuse griserie.
A bien réfléchir, pourtant, je ne sais si je dois m'enorgueillir de cette découverte ou bien en être profondément humilié. Mon amour-propre constate avec satisfaction que les singes n'ont rien inventé, qu'ils ont été de simples imitateurs. Mon humiliation tient au fait qu'une civilisation humaine ait pu être si aisément assimilée par des singes.
Comment cela a-t-il pu se produire? Mon délire tourne sans fin autour de ce problème. Certes, nous autres, civilisations, nous savons depuis longtemps que nous sommes mortelles, mais une disparition aussi totale accable l'esprit. Choc brutal? Cataclysme? Ou bien lente dégradation des uns et ascension progressive des autres? Je penche pour cette dernière hypothèse et je découvre des indices extrêmement suggestifs au sujet de cette évolution, dans la condition et dans les préoccupations actuelles des singes.
Pierre Boule, La planète des singes, chapv, 3ème partie
Compréhension et langue:
1) Situez le passage dans l'œuvre. Citez le mot ou groupe de mots qui vous a aidé à situer ce passage.
2) Quel est le type de ce texte. Justifiez.
3) " Le mois qui suivit mon retour" De quel retour, le narrateur parle-t-il?
Il vient de faire une grande découverte, laquelle? Où réside son importance?
4) Le narrateur éprouve deux sentiments contradictoires, lesquels? Pourquoi?
5) dans le dernier paragraphe, le narrateur formule plusieurs questions. Qui est son destinataire. Attend-il des réponses?
6) Quelle est donc la valeur de ces questions?
7) Laquelle de ces hypothèses privilégie-t-il? Justifiez votre réponse.
ط§ط¶ط؛ط· ط¹ظ„ظ‰ ط§ظ„طµظˆط±ط© ظ„ط±ط¤ظٹطھظ‡ط§ ط¨ط§ظ„ط­ط¬ظ… ط§ظ„ط·ط¨ظٹط¹ظٹ Mérou connaît désormais le mystère des origines de la civilisation simienne. Cette connaissance constitue-t-elle un danger ? Pour qui? Pourquoi?
9) Que représentent les mots en gras dans l'énoncé suivant:
" Ou bien lente dégradation des uns et ascension progressive des autres"
10) Relevez du texte une hyperbole.




Chapitre VIII (3ème partie), par Mme Fatiha KERZAZI.
Texte

« Ces singes, tous ces singes, disait la voix avec une nuance d'inquiétude, depuis quelque temps, il se multiplient sans cesse, alors que leur espèce semblait devoir s'éteindre à une certaine époque. Si cela continue, ils deviendront presque aussi nombreux que nous … Et il n'y a pas que cela. Ils deviennent arrogants. Ils soutiennent notre regard. Nous avons eu tort de les apprivoiser et de laisser une certaine liberté à ceux que nous utilisons comme domestiques. Ce sont ceux-là les plus insolents. L'autre jour, j'ai été bousculée dans la rue par un chimpanzé. Comme je levais la main, il m'a regardée d'un air si menaçant que je n'ai pas osé le battre.« Anna, qui travaille au laboratoire, m'a dit que beaucoup de choses étaient changées, là aussi. Elle n'ose plus pénétrer seule dans les cages. Elle m'a affirmé que, le soir, on y entend comme des chuchotements et même des ricanements. Un des gorilles se moque du patron en imitant un de ses tics. »

La femme fit une pause, poussa plusieurs soupirs angoissés, puis reprit:
« Ça y est! L'un d'eux a réussi à parler. C'est certain; je l'ai lu dans le Journal de la Femme. Il y a sa photographie. C'est un chimpanzé.
- Un chimpanzé, le premier! J'en étais sûr, s'écria Cornélius.
- Il y en a d'autres. Le journal en signale tous les jours de nouveaux. Certains savants considèrent cela comme un grand succès scientifique. Ils ne voient donc pas où cela peut nous mener? Il paraît qu'un de ces chimpanzés a proféré des injures grossières. Le premier usage qu'ils font de la parole, c'est pour protester quand on veut les faire obéir. »
La femme observa encore un silence et reprit d'une voix différente, une voix d'homme assez doctorale.
« Ce qui nous arrive était prévisible. Une paresse cérébrale s'est emparée de nous. Plus de livres; les romans policiers sont même devenus une fatigue intellectuelle trop grande. Plus de jeux; des réussites, à la rigueur. Même le cinéma enfantin ne nous tente plus. Pendant ce temps, les singes méditent en silence. Leur cerveau se développe dans la réflexion solitaire … et ils parlent. Oh ! peu, presque pas à nous, sauf pour quelque refus méprisant aux plus téméraires des hommes qui osent encore leur donner des ordres. Mais la nuit, quand nous ne sommes pas là, ils échangent des impressions et s'instruisent mutuellement. »
Compréhension et langue:
1) Situez le passage.
2) Où se passe la scène?
3) Qui en est le personnage principal?
4) Quel sont les autres personnages ?
5) Des humains retrouvent la mémoire collective et expliquent les changements produits. Quels sont ces changements?
6) Dans quelle condition se trouve la femme qu'on fait parler? Relevez où réside le fantastique qui caractérise cette situation.
7) Nous retrouvons une hypothèse déjà émise par mérou à son retour du site archéologique, laquelle?

ط§ط¶ط؛ط· ط¹ظ„ظ‰ ط§ظ„طµظˆط±ط© ظ„ط±ط¤ظٹطھظ‡ط§ ط¨ط§ظ„ط­ط¬ظ… ط§ظ„ط·ط¨ظٹط¹ظٹ Le passage contient des critiques implicites, relevez-en une.
9) L'œuvre de Pierre Boule est construite sur le paradoxe. Justifiez cela en vous basant sur cette scène.
10) En conclusion, où réside l'importance de ce passage?




Etude de texte D’après
Alberte Vandel, formatrice DAAC


TROISIEME PARTIE CHAPITRE X La scène du baiser (p 184-185)
Cela doit être possible. Mais ce n'est pas aux difficultés et aux dangers que je songe en ce moment. Je ne puis me défendre contre la vague de mélancolie qui m'a assailli tout à l'heure, à la pensée de quitter la planète Soror, Zira et mes frères, oui, mes frères humains. Vis-à-vis de ceux-ci, je me fais un peu l'effet d'un déserteur. Pourtant, il faut avant tout sauver mon fils et
Nova. Mais je reviendrai. Oui, plus tard, j'en fais le serment en évoquant les prisonniers des cages, je reviendrai avec d'autres atouts.
Je suis si éperdu que j'ai parlé tout haut.
Cornélius sourit.
« Dans quatre ou cinq ans de votre temps à vous, voyageur, mais dans plus de mille années pour nous autres sédentaires. N'oubliez pas que nous avons aussi découvert la relativité. D'ici là… j'ai discuté du risque avec mes amis chimpanzés et nous avons décidé de le prendre. »
Nous nous séparons, après avoir pris rendez-vous pour le lendemain. Zira sort la première.
Resté un instant seul avec lui, j'en profite pour le remercier avec effusion. Je me demande intérieurement pourquoi il fait tout cela pour moi. Il lit dans ma pensée.
« Remerciez Zira, dit-il. C'est à elle que vous devez la vie. Seul, je ne sais pas si j'aurais pris tant de peine et couru tant de risques. Mais elle ne me pardonnerait jamais d'être complice d'un meurtre… et, d'autre part… »
II hésite. Zira m'attend dans le couloir. Il s'assure qu'elle ne peut entendre et ajoute très vite, à voix basse :
« D'autre part, pour elle comme pour moi, il est préférable que vous disparaissiez de cette planète. »
II a repoussé la porte. Je suis resté seul avec Zira et nous faisons quelques pas dans le couloir.
« Zira ! »
Je me suis arrêté et l'ai prise dans mes bras. Elle est aussi bouleversée que moi. Je vois une larme couler sur son mufle, tandis que nous sommes étroitement enlacés. Ah ! Qu’importe cette horrible enveloppe matérielle ! C'est son âme qui communie avec la mienne. Je ferme les yeux pour ne pas voir ce faciès grotesque que l'émotion enlaidit encore. Je sens son corps difforme trembler contre le mien. Je me force à appuyer ma joue contre sa joue. Nous allons nous embrasser comme deux amants, quand elle a un sursaut instinctif et me repousse avec violence.
Alors que je reste interdit, ne sachant quelle contenance prendre, elle enfouit son museau dans ses longues pattes velues, et cette hideuse guenon me déclare avec désespoir, en éclatant en sanglots.
« Mon chéri, c'est impossible. C'est dommage, mais je ne peux pas, je ne peux pas. Tu es vraiment trop affreux !»

La planète des singes
Pierre Boule

Questions
Quelles sont les relations entre le héros et Zira ?
Dans quel lieu se trouvent –ils ? Sont-ils seuls ?
Ulysse/Taylor est-il un rival possible pour Cornélius ?
Quel personnage repousse l’autre ?
Pourquoi ? Quelle est la signification de ce baiser ?




CHAPITRE XII, (troisième partie) , par Mme Fatiha KERZAZI.

Texte
Phyllis et Jinn élevèrent ensemble leur tête penchée sur le manuscrit et se regardèrent un long moment sans prononcer une parole.
« Une belle mystification», dit enfin Jinn, en se forçant un peu pour rire.
Phyllis restait rêveuse. Certains passages de l'histoire l'avaient émue et elle leur trouvait l'accent de la vérité. Elle en fit la remarque à son ami.
« Cela prouve qu'il y a des poètes partout, dans tous les coins du cosmos; et aussi des farceurs.»
Elle réfléchit encore. Cela lui coûtait de se laisser convaincre. Elle s'y résigna cependant avec un soupir.
« Tu as raison, Jinn. Je suis de ton avis. Des hommes raisonnables? Des hommes détenteurs de la sagesse. Des hommes inspirés par l'esprit ? Non, ce n'est pas possible; là, le conteur a passé la mesure. Mais c'est dommage!
- Tout à fait d'accord, dit Jinn. Maintenant, il est temps de rentrer. »
Il largua toute la voile, l'offrant tout entière aux rayonnements conjugués des trois soleils. Puis il commença de manœuvrer des leviers de commande, utilisant ses quatre mains agiles, tandis que Phyllis, ayant chassé un dernier doute en secouant énergiquement ses oreilles velues, sortait son poudrier et, en vue du retour au port, avivait d'un léger nuage rose son admirable mufle de chimpanzé femelle.

Compréhension et langue:
1) Situez le passage.
2) Quels sont les personnages de ce passage?
3) Ce passage appartient auquel des récits?
4) Ce passage représente quelle étape du récit cadre?
5) Où se trouvent les péripéties? Jinn et phyllis en sont-ils les personnages?
6) Quel est le type de ce texte?
7) Ce passage constitue-t-il le dénouement du récit cadre?
ط§ط¶ط؛ط· ط¹ظ„ظ‰ ط§ظ„طµظˆط±ط© ظ„ط±ط¤ظٹطھظ‡ط§ ط¨ط§ظ„ط­ط¬ظ… ط§ظ„ط·ط¨ظٹط¹ظٹ relevez quelques arguments qui soutiendraient que l'histoire du manuscrit n'est que belle mystification".
9
)? À quel chapitre de l'œuvre on découvre l'identité de Jinn et Phyllis

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merci c trop bien j aime bien esperons la reussite pr ns tous inchalah en suivant cette methode ds ttes les oeuvres merci encore une autre fois c trop gentil de votre part salamo alaykom


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