La violence à l’égard des femmes : Qu’il s’agisse de l’intérêt de l’enfant en particulier, de la promotion de la femme, du droit à une vie décente ou de la protection de la plus petite enceinte de la société et qui n’est autre que la famille, le problème revêt une importance capitale. Une chose est sûre, depuis quelques années, la sensibilisation à cet effet, prend de l’ampleur. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la violence à l’égard des femmes, est un grave problème de santé publique et des droits de l’homme partout dans le monde. C’est la forme la plus discriminatoire à l’égard des femmes, portant atteinte à ses droits et à sa dignité, et entravant sa participation positive au développement durable et à la stabilité sociale. La violence peut être engendrée par le conjoint, le père, le patron ou une tierce personne. Elle peut être physique, ***uelle ou verbale pouvant avoir des conséquences fâcheuses aussi bien pour la femme -séquelles physiques à moyen terme ou à vie, et psychiques parfois plus graves que le les violences corporelles- que pour toute la famille. Car, toute maltraitance de la mère, au sein de son foyer, porte atteinte aux enfants, lesquels refoulent leurs sentiments entremêlés de crainte et de haine, jusqu’au jour où, la fatalité frappe le climat familial, et ces enfants perdent la tête et se retrouvent déboussolés, griffes sortis, pouvant faire toute sorte de bêtises tel que violenter, voler ou tuer. On retrouve les différentes formes de violence dans toutes les régions, tous les pays, dans toutes les cultures, quels que soient le niveau de vie, la classe sociale, la race ou l’ethnie. Au Maroc, plusieurs campagnes de lutte contre la violence à l’égard des femmes ont eu lieu. Pour changer les mentalités, il fallait améliorer l’image de la femme au sein même de nos sociétés, vis à vis de l’homme et surtout dans les médias. Actuellement, avec l’INDH, Ce nouveau chantier permettra à la femme d’améliorer son niveau de vie, d’accéder à l’instruction et d’avoir les qualifications qui lui permettront de jouer pleinement son rôle dans le développement de notre pays. Pouvant aider son mari, certains conflits d’ordre matériel pourront être minimisés. Malgré toutes ces avancées, la violence à l’égard des femmes dans notre société marocaine se ressent toujours. Elle est relative à des problèmes d’ordre socio-économique ou /et culturel. Peut-être faudrait-il être plus rigoureux quant aux sanctions, intégrer dans le Code pénal ce genre de violence et instaurer des lois spécifiques pouvant “traumatiser” toute personne voulant violenter une femme et l’inciter à réfléchir profondément avant d’entamer ces actes de violence. On ne doit jamais mettre en avant la mentalité, mais la norme juridique. C’est la norme juridique qui change la mentalité parce qu’on n’attend pas que les mentalités changent pour adopter des normes juridiques .Et surtout, n’oublions pas nos racines et nos références religieuses Islamiques lesquelles interdisent la maltraitance de la femme et qui préservent ses droits tout en garantissant sa dignité.