Les syndicats l’aiment chaud
Début de printemps particulièrement chaud. En climat comme sur le front social. Après les collectivités locales, la Santé et certains secteurs de la fonction publique, l’escalade revendicative gagne l’Enseignement supérieur et les Finances. Le Bureau national du Syndicat national de l’Enseignement supérieur (SNE-Sup) annonce une grève de deux jours les mercredi et jeudi 26 et 27 mars. Tout en rappelant son cahier revendicatif, la SNE SUP stigmatise notamment le non-respect des engagements pris quant au déroulement du dialogue social. « Le gouvernement ignore les revendications légitimes des enseignants chercheurs », lit-on dans le communiqué de ce syndicat. Pour sa part, le Syndicat démocratique des Finances affilié à la Fédération démocratique du travail (FDT) annonce une grève de 24 heures le 31 mars 2008. La raison ? La hausse des prix des produits de première nécessité, le gel des salaires et la dégradation du pouvoir d’achat des employés et des citoyens. Autre raison non écrite : le 1er mai approche
Le Reporter - Rédaction[/LEFT]