Hommage a un poète…cet hommage a été cité par un poète arabe palestinien pour glorifier son défunt ami le grand poète Mahmoud darwich, décédé le 9/8/2008 aux usa a l age de 67 ans. Je me suis chargé d en faire la traduction rien que pour vous mes chers dafatiriens…j espère seulement que ça va vous plaire :
Si j avais le choix j aurais choisi de garder le silence,a l intérieur de moi un genre de chagrin transgressé par les paroles,par les larmes,un chagrin qui veut s évader le plus loin possible du grand vacarme qu a causé ceux qui t aimaient vivant et ceux qui attendaient ta mort pour t aimer agonisant,comme tu as averti et comme tu as prévu…un chagrin qui m appartient désormais comme si il fait parti des composants de mon cœur…comme un secret très lourd a porter…il était l une de nos meilleurs plumes,l un des plus nobles esprits et il n admettra jamais les tentatives des uns de le faire monter dans le brouillard de la sainteté,ou des autres qui veulent le limiter dans les journaux tele du conflit palestinien, et l emprisonner dans la misérable prison de la politique…sa beauté humaine c est la lumière curieuse d une lune qui entre partout sans demander permission ,son intelligence unifie le corps et l esprit ,sa brillance c est l éclat d un oeil qui vient de voir ce qu elle aime voir,sa modestie c est celle d une rose qui s abstient de blâmer les abeilles,un peu de sa fermeté fait toute sa timidité,et un peu de son comportement est une redéfinition du mot ‘orgueil’,ses poèmes fondrent nos douleurs dans le plaisir de la réception,son rythme arabe a su garder son authenticité malgré ses longs voyages et séjours a l étranger,et sa présence entre nous ne peut jamais être l objet d une simplification,d une possession ou d une soumission…chaque fois que nous sommes réunis dans une maison ou dans une soirée,je le vois un poète dominateur ayant la présence d un grand seigneur respectable ,mais en tant que personne je le voyais comme le petit fils de la famille ,celui qui nous donne tous, l envie de le protéger et le défendre , c est comme si il était le petit et le grand frère a la fois ,et dans les deux cas il est la cause de ma confiance malgré l errance culturelle dans laquelle notre nation fut tombée,il me rassure avec sa grande peur sur ses poèmes et son scepticisme envers ses cadeaux pour notre adorable langue arabe,il me rassure avec son intelligence que l sot ne peut pas écrire un poème réussi,son style m annonce que la médiocrité ne sera jamais une condition des poètes,sa pudeur me rassure que l enfance garde ses bijoux dans une merveilleuse boite gravée de 67 étonnements ou même plus,toutes ses années sont des enfances qui me renseignent que celui qui a l esprit cruel obsédé par son ego n a plus sa place dans le royaume de la prose ou de la poésie. Son impassibilité vis avis sa conscience après chaque écrit m informe que ceux qu on nommait des poètes heureux, avide de posséder,de demander et courir après la celebrite auprès des journalistes et des salons littéraires , sont des malades poétiques inguérissables . son esprit de critiques me réconforte face a cette institution de critique arabe évanouie et tourmentée par la pitoyable simplicité, les fautes d orthographe ,et faire répéter des récitations sans la moindre compétence…le génie du sens dans ses vers ,me rassure que la poésie des hallucinations et du bavardage gratuit ne va pas vivre longtemps,mais ce qui me tranquillise d avantage c est que les gens vont lire ses poèmes pour des siècles et des siècles,contrairement a des poètes qui ont pris leurs poèmes avec eux dans leurs tombeaux…la tombe ne va lui prendre que ce qui lui a accorde ,son corps…. Car ce poète qui a excellé dans tout ce qui il a fait dans sa vie,ne vas sûrement pas exceller dans la mort…le 9 août le poète s est éteint sans demander a personne d écrire sur le événement,car il détestait les imperfections ,moi je vais croire le médecin qui a annoncé la nouvelle et expliquait les causes de son malaise cardiaque dont souffraient son corps,mais le poète seigneur de la langue a été victime aussi de la médiocrité des dirigeants qui s entretueaient dans l heureuse fosse du colonialisme,les politiciens qui ont peur de leur miroir comme la mère d Hamlet,et ne cessent de laver leur mains comme lady Macbeth,a cause d eux le sens des mots a dévié ,ainsi nous voyons maintenant ce qu nous ne voulons pas voir et la mort qui nous poursuit a pris vingt mille synonymes,ce soir nous ne pleurons pas Mahmoud mais on le salue,j sais bien comme son chagrin été grandiose quand il voyait cette fâcheuse et interminable lutte entre les parties pour une autorité navrante qui bouge sans savoir qu elle est paralysée,ce 9 août le poète a choisi la mort au lieu de la paraplégie,mais tout en sachant que les gens sont tous avec lui,les gens qui sont venus massivement de Ramallah et des autres villes en portant des bougies,des roses ou des lignes extraites de sa poésie… ce sont eux qui ont fait un adieu idéal pour leurs cher poète,ils sont venus pour célébrer son avenir,et moi j sui venu remercier Mahmoud pour son oubli,Mahmoud a oublié ses poèmes entre les mains d une dame qui sait très bien les garder et les protéger qui n aime garder que les précieuses choses. …c est madame ‘la vie’...il les a oublié dans nos cœurs,nos esprits,nos tiroirs, …en parfaite santé et avec un très solide coeur ,ils nous a laissé certes , mais il demeurera visible dans l horizon pour toujours …cher Mahmoud,je sais que ton nouveau recueil va paraître prochainement,ne t afflige pas car tu va pas y signer,comme tu avais l habitude de le faire,tu a signé ton nom complet dans l histoire de l humanité,tu as vu ton destin droit dans les yeux, tu as mis le stylo et tu t es endormi en héro…je sais que tu es fatigué un peu ,alors adieu maintenant j suis juste passer pour te saluer….
C'était vraiment un grand poète,un talent inoui,une plume intarissable,un humaniste sans appel,un militant acharné,un prodige de la littérature,un magicien qui vous donne l'envie ardente d'aimer la langue Arabe.Récemment,le luthiste et artiste hors pair,Marssil khalifa pour ne pas le nommer,accompagné de ces deux fils et la talentueuse Oumayma,avec sa voix suave d'un rossignol,ont rendu un vibrant hommage posthume à MAHMOUD DARWICH,à la ville spirituelle de fès,dans le cadre de l'édition de la musique sacrée.Une panoplie de texte poètique à été chanté devant une assistance qui a apprécié la prestation du grand chanteur et la voix subliminale de la diva Oumayma.Merci ultimatum pour l'effort incommensurable que tu as déployé en vue de traduire cette allocution d'un grand poéte arabe
Ce forum est un espace de partage,d'échange constructif,de débat passionné,de confrontation d'idées,de développement de la compétence rédactionnelle,d'ancrage de valeurs vertueux comme le respect mutuel,la tolérance,la courtoisie,le tact et l'esprit de la citoyenneté