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äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 14:17

Documentaire
 
Une automobile est un véhicule conçu, en fonction de son équipement, pour le transport terrestre de personnes ou de marchandises. Dans 75 % des cas ce sont des personnes, les marchandises y compris les achats des particuliers représentent 25 % des trajets.
C'est un moyen de transport individuel. Sa capacité permet habituellement de transporter quatre ou cinq personnes. Il existe cependant des modèles de taille réduite (deux places) ou plus vastes (jusqu'à neuf places). Ces derniers sont généralement des monospaces. L'automobile transporte cependant très souvent une seule personne, à qui elle donne un liberté de déplacement (en horaire et en itinéraire) plus souple que les transports collectifs, au prix de quelques entorses à l'écologie.
Le terme « automobile » a pour synonyme voiture (au Québec char).
Les automobiles ont nécessitées une adaptation et un développement du réseau routier.
Source : Wikipédia

äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 14:22

Transport
 
Le transport, du latin trans, au-delà, et portare, porter, est le fait de porter quelque chose, ou quelqu'un, d'un lieu à un autre. Le transport est un élément fondamental de toute l'activité humaine, qu'il s'agisse d'activité économique, de loisirs, de sport, de secours ou d'action militaire.
Les moyens de transports ont évolué au cours de l'histoire de l'humanité. Cette évolution s'est fortement accélérée au cours des XIXe et XXe siècles avec les inventions de moteurs remplaçant la force animale.

äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 15:58

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Le terme bateau désigne une construction humaine, capable de flotter sur l'eau et de s'y déplacer.
  • Dans le domaine du transport maritime et fluvial, un bateau tout comme un navire ou une embarcation, est un bâtiment de transport sur l'eau.
  • Il est généralement plus petit qu'un navire et plus grand qu'une embarcation. On disait autrefois vaisseau.
On distingue différents types de bateaux selon:
  • leur mode de propulsion: bateau à voile, bateau à moteur, bateau à vapeur, bateau à rames, etc.
  • leur structure: bateau monocoque, bateau multicoque, etc. Source : Wikipédia
les types de bateuax
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bateau utilitaire
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bateaux à rames
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bateau à voile
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bateau à voile historique
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bateau de plaisance
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bateaux de sport
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bateau militaire
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bateau de marchandise
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bateau transporteur de personnes
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baeau mixte
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bateau de pêche
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un canot*
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bateau de transport fluviale
Noms de quelques bateaux célébres
  • La Santa Maria, caraque de Christophe Colomb, et deux autres caravelles, la Niña et la Pinta.
  • Le Mayflower, qui transportait les premiers colons en Amérique.
  • La Méduse, rendue célèbre par son naufrage et le drame de ses passagers réfugiés sur un radeau.
  • Le Kon-Tiki, radeau en balsa de l'expérience de Thor Heyerdahl
  • La Belle Poule (goélette)
  • Le Belem, dernier trois mâts barque français.
  • Le Cutty Sark, dernier clipper conservé.
  • La Recouvrance, goélette construite à Brest.
  • Le Titanic, le Normandie, le France, le Queen Mary, le Queen Mary 2, le Queen Elisabeth II sont quelques-uns des paquebots les plus connus.
  • Le Wilhelm Gustloff paquebot allemand, son naufrage serait la plus meurtière des catastrophes maritimes de tous les temps.
  • Le Calypso et l'Alcyone du commandant Cousteau
  • Le Joshua de Bernard Moitessier
  • Les Pen Duick d'Éric Tabarly
  • Le Rainbow Warrior
  • L'Amoco Cadiz, l'Erika, le Tasman Spirit, le Prestige pétroliers ayant provoqué des marées noires.
  • L'Abeille Flandre et l'Abeille Languedoc sont des remorqueurs de haute mer, destinés au sauvetage

äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 16:26

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Les frères Wright et les premiers pionniers

Nous sommes le 17 décembre 1903 sur une plage de Kitty Hawk, aux Etats Unis. Les frères Wright viennent de réussir le premier vol stabilisé d'un appareil à moteur plus lourd que l'air. Ce jeudi matin, le Flyer-I piloté par Orville, après une course de 12m sur un rail en bois, s'éleva pendant 12 secondes en parcourant une quarantaine de mètres. Mais c'est à midi que son frère Wilbur réalisa véritablement l'exploit qui les fit connaître au monde entier en survolant la plage sur 260 mètres pendant 59 secondes. Il ne leur avait pas fallu moins de quatre années de travail intense pour arriver à ce résultat qui peut paraître bien modeste au regard de l'aviation moderne.
Replacé dans le contexte de l'époque, quel succès! N'oublions pas que ces hommes devaient tout inventer, des bases de l'aérodynamique jusqu'à la mise au point d'une motorisation suffisamment légère pour ne pas handicaper les appareils. Le 20 septembre 1904, les Frères Wright vont encore mettre à leur crédit un vol en circuit fermé sur quelque 1240m, décrivant un cercle dans les airs au-dessus de leur ferme près de Dayton. Une prouesse rendue possible grâce à un système de gauchissement des ailes qu'ils ont mis au point sur leur nouveau Flyer-II.
Pendant ce temps, en Europe, on continue d'expérimenter des planeurs, ne prenant pas très au sérieux les rapports publiés par les frères Wright. Pourtant un an plus tard, en 1905, les deux aviateurs étaient maintenant capables de maintenir leur appareil en vol pendant plus d'une demi-heure à la vitesse de 61,461 km/h parcourant pas moins de 38,95km dans les airs au-dessus de leur champ à Huffman Prairie.Le 8 août 1908, au-dessus du champ de course des Hunaudières (au Mans), les frères Wright firent taire définitivement les mauvaises langues qui ne croyaient toujours pas à leurs exploits. En présence de plusieurs aviateurs français, Wilbur vola pendant un peu plus d'une minute en cercle, prouvant ainsi l'efficacité du système permettant de contrôler les virages de leur biplan.

Les pionniers

Le 25 juillet 1909, Louis Blériot traverse la Manche à bord d'un Blériot XI exposé aujourd'hui au Conservatoire National des Arts et Métiers.
A 4h41 du matin, il s'envole de Calais en direction de l'Angleterre malgré une brûlure au pied qui le fait souffrir. A 5h12, il est accueilli près de la forteresse de Douvres par un douanier anglais ébahi.
Parmi les premiers pilotes qui ont fait l'aviation en France, Jules Védrines est certainement l'un des plus pittoresques. Parigot au parler franc, il passe son brevet le 7 septembre 1910. La passion de l'aviation ne le quittera plus et il sera le premier, en janvier 1912, à dépasser les 100km/h à bord d'un Deperdussin équipé d'un moteur 14 cylindres délivrant 260 ch.
Candidat à la députation, c'est à bord de son avion qu'il se rendit dans les campagnes au-devant des électeurs surpris et conquis par ce nouveau moyen de transport.
Roland Garros fait son apprentissage de pilote en participant au "Show Moisant International Limited" à la Nouvelle-Orléans. Un cirque de voltige qui lui donne l'occasion de repousser toujours plus loin ses limites.
Le 23 septembre 1913, à 5h52, il s'envole de Saint-Raphaël pour une traversée de la Méditerranée qui le conduira à Bizerte. C'est de justesse qu'il réussit son exploit car il découvre après son atterrissage qu'il ne restait que quelques gouttes d'essence dans le réservoir du Morane-Saulnier.
L'aventure de l'aéropostale

L'acheminement du courrier par voie des airs fut une des grandes conquêtes de l'aviation civile. La Guerre de 14-18 terminée, une nouvelle génération de pilotes vit le jour. Elle avait pour idéal la conquête des terres lointaines, franchissant mers, montagnes ou désert, oubliant les risques qui n'étaient pas des moindres. Pierre Georges Latécoère fut à l'origine de cet élan qui permit de relier les hommes en quelques heures. Avec Didier Daurat qui anima l'Aéropostale il développèrent ensemble quelques lignes aériennes à travers l'Afrique et l'Amérique. "Le courrier doit passer", c'est par ces mots que Didier Daurat galvanisait ses hommes qui avaient pour noms Mermoz, Saint-Exupéry, Guillaumet...
Pendant la guerre de 14-18, Pierres-Georges Latécoère, jeune chef d'entreprise d'une scierie familiale, participe activement à l'effort de guerre. Il fournit des caisses de munitions, des baraquements, des cuisines de campagne et même des obus de gros calibre. Le hasard va le conduire à la fabrication d'appareils d'observation dont les militaires ont un impératif besoin pour conserver leur avantage dans les combats de cette fin 1917. Ce n'est pas moins de 1000 avions de reconnaissance biplaces qu'il doit produire avec pour échéance le 15 mai 1918. Pari tenu, voilà notre patron qui, malgré une absence totale de formation aéronautique, va engager les meilleurs ingénieurs de son temps (Dewoitine, Marcel Moine) pour les faire plancher sur ce projet. Il ouvre un nouvel atelier à Montaudran près de Toulouse et commence rapidement la production qui passe à six unités par jour. Pourtant, la fin de la guerre approche et Latécoère pense déjà à une reconversion de son potentiel industriel.
Premières années, premiers succès

Après la paix, les grands as de l'aviation militaire vont trouver une nouvelle source d'aventure avec le développement de l'aviation civile et particulièrement du transport de courrier et de passagers, Latécoère se dirige à son tour dans cette voie et décide de lancer ses pilotes vers l'Espagne, mais aussi le Maroc et le Sénégal, autrefois terres françaises.
Il va même jusqu'à envisager d'aborder le continent américain par le sud mais c'est une vue de l'esprit pour l'époque alors qu'aucun appareil n'a encore réussi à franchir l'Atlantique. Latécoère n'hésite pas à mettre la main à la pâte et le voilà équipé d'une combinaison, passager à bord d'un Salmson en direction de l'Espagne. Plus tard, destination le Maroc où on le verra signant un contrat d'exploitation pour 8 vols mensuels (Toulouse-Rabat) avec le Maréchal Lyautey (Résident Général de l'époque). Autre point fort du personnage, il sait s'entourer des meilleurs.
Un grand chef

Sa rencontre avec Didier Daurat va donner un nouvel à son entreprise. Ce grand stratège va exercer à merveille le rôle que lui confie Latécoère: diriger, persuader et dominer car il ne faut pas oublier que les pilotes, la plupart issus de la guerre, sont restés des têtes brûlées qu'il faut "mater" pour obtenir le meilleur d'eux-mêmes. Daurat s'y connaît pour rabaisser le caquet des orgueilleux. Il commence même par placer les nouveaux venus de longs mois durant à l'atelier, démontant et remontant les moteurs, avant de leur confier un "manche à balai". Cette expérience s'avérera bien utile plus tard lorsque les appareils tomberont en panne au milieu d'un désert. Le développement des lignes obligeant à trouver du personnel, on verra se côtoyer les ennemis de jadis, pilotes allemands et français, côte à côte pour la même cause: faire passer le courrier.
Le matériel pose aussi des problèmes et ce n'est pas sans inquiétude que Didier Daurat voit partir ses hommes à bord d'engins fatigués. Même si les appareils Breguet cédés par l'armée sont plus costauds que les vieux Salsom, la traversée des Pyrénées ou de la Méditerranée n'en demeure pas moins un exploit répété des centaine de fois. Les lignes de Latécoère seront les plus meurtrières de l'époque avec plus de dix pilotes tués mais le courage dont feront preuve quotidiennement les pilotes s'avérera payant car l'Aéropostale est restée dans toutes les mémoires et a ouvert des portes qui ne se sont jamais refermées depuis.

Le temps passe et bientôt Latécoère à force d'investissements, pour développer ses lignes et faire fabriquer de nouveaux appareils plus fiables, va se retrouver acculé à la faillite. En 1926 il part pour Rio où il espère trouver des encouragements et les fonds nécessaires pour continuer son oeuvre. Finalement, le 11 avril 1927 Marcel Bouilloux-Lafont devient propriétaire exclusif du réseau Latécoère baptisé pour l'occasion Aéropostale. Changement de stratégie, le nouveau patron signe des contrats avec les gouvernements sud-américains et bientôt va s'ouvrir la première liaison postale entre la France et l'Argentine. Fin 1930 le réseau s'étend maintenant sur plus de 17.500 kilomètres et pourtant la ligne connaît des problèmes financiers énormes tandisque par delà les mers, les déserts et les forêts et même la Cordillère des Andes, les pilotes risquent leur vie pour livrer les sacs de courrier tant attendus.
La fin honteuse

Février 1932, un scandale qui va éclabousser la famille Bouilloux-Lafont éclate. On les accuse de tous les maux sur la base de faux documents destinés à favoriser la concurrence allemande en Amérique du Sud. Les effets sont immédiats et après une campagne de presse hideuse et un procès bidon, l'Aéropostale va disparaître dans la tourmente.
Les grands noms de l'Aéropostale
  • Jean Mermoz
Jean Mermoz naît à Aubenton, dans l'Aisne, en 1901. Il veut d'abord devenir sculpteur, puis se prend de passion pour le journalisme. Installé avec sa mère dans le Montparnasse des artistes, il sert de modèle à plusieurs peintres. Il rate la deuxième partie de son baccalauréat, puis rencontre un ami de sa mère, comédien, qui lui conseille de s'engager dans l'aviation. En un an, il obtient son brevet de pilote et découvre sa vocation lors d'une mission en Syrie, à Palmyre. Au cours de cette mission, il accomplira 600 heures de vol en 18 mois ! C'est là qu'il connaît sa première panne dans une région désertique et dangereuse et qu'il goûte à l'aventure. Une passion qui ne le quittera jamais.
En 1924, de retour à Paris, il est engagé par Latécoère. Mission : rallier Toulouse à l'Afrique. Véritables pionniers, Mermoz et ses camarades connaissent des conditions de vie et de travail incroyablement difficiles. Comme
Saint-Exupéry, il travaille au Cap Juby, une base qui se résume à un vieux baraquement cédé par les Espagnols, exposé aux attaques des dissidents des tribus locales. D'ailleurs, plusieurs pilotes seront attaqués et perdront la vie. Objectif atteint puisqu'il réussit un trajet aller-retour Toulouse / Barcelone / Alicante / Malaga / Gibraltar / Larrache / Rabat.
La "Ligne" se développe d'année en année : en 1925, Mermoz assure Barcelone / Malaga. En 1926, il fait la liaison Casablanca / Dakar. Cette année-là, il fait un atterrissage forcé en plein désert, avec pour tout ravitaillement un peu d'eau et des sardines. Il est fait prisonnier par les Maures qui le relâchent moyennant une rançon. En été de la même année, Jean Mermoz est envoyé par Latécoère au Brésil : c'est lui qui est chargé d'établir la "Ligne" en Amérique du Sud. C'est le début de la grande aventure, dont les journaux français se feront l'écho jour après jour, publiant des cartes représentant la progression des opérations. Il frôle la mort plusieurs fois dans la Cordillière des Andes : aux commandes d'un avion qui plafonnait à 6200 m, un
Potez 25, il doit franchir le sommet de la muraille montagneuse, à 6300 m. Il faut ruser et saisir le courant ascendant pour franchir les sommets. Pendant plusieurs heures, Mermoz attend le bon moment. Enfin, il atteint les 6400 mètres. Mais le courant retombe soudain et l'écrase sur un plateau, train d'atterrissage cassé. Mermoz et son équipier se retrouvent perdus, par ­ 30°. Le plateau est une véritable prison : cerné de ravins et de crevasses, il n'est pas question de s'en échapper. Les tubulures de l'avion éclatent. Les deux hommes parviennent à réparer, ils poussent l'avion à la force des bras, et plongent dans la vallée. Las! Le moteur explose. Mermoz parvient à poser son appareil sur le terrain d'atterrissage, en planeur!
En mai 1930, il réalise son rêve, son obsession: 21 heures de vol aux commandes d'un
Latécoère 28, le "Comte de la Vaulx"une véritable folie!
Mermoz décolle du Bourget. Seule difficulté rencontrée Mermoz, si l'on en croit Didier Daurat, la traversée du "Pot au Noir", une zone sans aucune visibilité, point de rencontre d'alizés redouté de tous les pilotes. Il faut imaginer l'avion volant à ras des flots, les vagues envahissant le cockpit, Mermoz nu aux commandes se battant pour garder le contrôle. Au lever du jour, le 16 janvier, les hommes aperçoivent le phare de Natal, et l'hydravion amerrit en douceur sur le Rio Potangi, au Brésil. Le courrier avait mis 2 jours pour atteindre le Brésil, 3 jours et demi pour arriver en Argentine et 4 heures de plus pour parvenir au *****. Du même coup, Mermoz battait le record du monde de distance en hydravion et devenait le premier pilote de ligne.
1933 : Latécoère est en pleine déconfiture. Mermoz est révolté par l'injustice qui conduit à la fermeture de cette exceptionnelle compagnie. En effet, il semble bien que les gouvernements français, américain et allemands se soient secrètement mis d'accord pour éliminer une compagnie gênante: l'Amérique du Sud était "chasse gardée" des Américains et des Allemands. Air France est créée cette année-là, et c'est pour cette compagnie que Mermoz deviendra inspecteur général de ligne.
Le 7 décembre 1936, il prend les commandes de l'hydravion "
La Croix du Sud". Mission : acheminer le courrier entre la France et l'Amérique du sud, en passant par le Sénégal. A 10h40, la base reçoit un dernier message : "Nous coupons le moteur arrière droit." Puis, plus rien. Jamais on retrouvera le moindre vestige de la Croix du Sud, abîmé dans l'Atlantique, au large des côtes africaines. Bien des années plus tard, recherches et simulations permettront d'avancer une hypothèse sur les circonstances de ce tragique accident. Il semblerait en effet que les moteurs qui équipaient les hydravions tombaient en panne facilement, si l'on en croit le témoignage d'un mécanicien qui avait travaillé avec Mermoz. Ce dernier, pressé, et victime d'une panne de moteur une heure après le décollage, aurait demandé à ce qu'on accélère les réparations, qui, du coup, auraient été mal faites. La "Croix du Sud" était pourtant un quadrimoteur (Latécoère 300). Un moteur en panne, on aurait pu penser que les trois autres pouvaient prendre le relais. Hélas, ce ne fut pas le cas. On pense maintenant que l'hélice est venue fracasser l'avion, qui se serait brisé d'un seul coup. Mermoz entre dans la légende. Lors de ses obsèques nationales, deux flottilles (l'Armée de l'Air et Air France) sillonnent le ciel. Toutes tendances politiques confondues, les hommes politiques lui rendent hommage, malgré ses engagements auprès des Croix de feu et du PSF. Paul Vaillant-Couturier, après sa mort, écrira : "Mermoz, ce Français profondément français (...) avec lequel je partageais le mépris des galons, des titres vains et des salons snobs... S'il avait vécu, il aurait probablement suivi un autre chemin politique".
  • Antoine de Saint-Exupéry
Antoine de Saint-Exupéry, écrivain-aviateur ou aviateur-écrivain ? Le 31 juillet 1944, quelque part en Méditerranée probablement, Antoine de Saint-Exupéry disparaît en mission. On n'a jamais retrouvé son appareil. Dans quelle mission s'était-il lancé? Là encore, mystère. A l'époque, Saint-Exupéry souffrait de vertiges, séquelles probables des multiples accidents qu'il avait subis (Le Bourget en 1923, Fréjus en 1933, la Lybie en 1935, Guatemala City en 1938). Comme le raconte son chef d'escadrille de l'époque, les autorités lui avaient laissé entendre qu'il allait être interdit de vol. Saint-Exupéry lui confia ses manuscrits en lui laissant des consignes. Le 24 juillet, l'interdiction fut confirmée. Mais le 30, son chef d'escadrille fut obligé de partir pour remplacer un pilote défaillant. Le 31 juillet au matin, à son retour, Saint-Exupéry n'était pas là. Il ne s'était pas couché... Le lendemain, la presse est laconique. Son ami le poète Léon-Paul Fargue évoque son cher Tonio, "ce beau diable à l'oeil rond et qui voyait loin". Jusqu'en janvier 1945, certains auront d'ailleurs du mal à croire à sa mort . Dans "Paris Mondial", Thierry Monnier exprime l'espoir qu'un jour puisse réapparaître cet homme d'exception qui s'est évanoui "dans la solitude céleste"... Une disparition romantique pour un homme d'exception...
Antoine de Saint-Exupéry naît en 1900 près de Lyon. Orphelin de son père, il passe son enfance dans l'Ain, chez sa tante, à Saint-Maurice de Rémens, tout près de l'aérodrome d'Ambérieu. L'aviation le fascine dès son plus jeune âge. Tout enfant, il invente une bicyclette volante et raconte à ses compagnons de jeux d'innombrables histoires qui, toutes, se terminent ainsi : "Et Antoine de Saint-Exupéry s'éleva dans les airs et il fut acclamé par la foule." Sa soeur évoque son souvenir, sa vitalité prodigieuse, son imagination débordante. Il inventait des machines, des moteurs, fouillait les greniers à la recherche de possibles trésors. Un seul désir l'habite: faire son baptême de l'air. Ce que sa mère lui refuse, bien sûr. Qu'à cela ne tienne: il va voir un pilote, lui fait croire que sa mère est d'accord, et, à l'âge de 10 ans, vole pour la première fois. Sa famille s'installe au Mans ; il y fréquente le Collège de Sainte-Croix, puis on l'envoie poursuivre ses études en Suisse, à Fribourg. En 1917, il arrive à Paris et s'inscrit au lycée Bossuet . C'est là qu'Antoine de Saint-Exupéry prépare Navale, mais il échoue à l'oral. Il entreprend alors des études d'architecte. Puis il fait son service militaire dans l'armée de l'air : Strasbourg, Rabat, Le Bourget, puis retour à Paris à la fin de son service. C'est en 1926 qu'il est embauché par Latécoère(l'Aéropostale). D'abord basé à Toulouse, il part en 1927 pour Cap Juby, escale importante de la ligne Casablanca-Dakar, où il est chef de l'Aéroplace. Joseph Kessel, un de ses proches amis, évoquera avec émotion le personnage de Saint-Ex tel qu'il était considéré à cette époque : un rêveur, un poète, qui passait sa journée en gandoura, même pour ses missions de reconnaissance. Il s'envolait, atterrissait en plein désert et restait là, perché sur un aérolithe, à rêver et à fumer la pipe. Un original en quelque sorte. C'est à Cap Juby qu'il écrit Courrier Sud, qui paraîtra en 1928. En 1929, Saint-Exupéry devient directeur à l'Aeroposta Argentina. Il épouse la Comtesse Consuelo, qui se souvient de lui avec nostalgie. "Comme époux, c'était un ange !", s'écrie-t-elle volontiers. En 1931 paraît Vol de nuit, qui obtient le Prix Fémina. Cet ouvrage remportera un succès phénoménal: Gallimard en vendra un million d'exemplaires la première année. Hollywood en tirera un film avec Clark Gable en vedette. Indirectement, Saint-Exupéry participe à la reconnaissance de l'Aéropostale.
En 1935, Antoine de Saint-Exupéry est un des as de l'aviation française. Il tente de rallier de Saïgon, mais s'abîme dans le désert de Lybie. Il racontera: "A ma grande surprise, le premier craquement, au lieu d'aboutir à l'écrasement définitif, se prolongea dans la cabine à la façon d'un tremblement de terre. Je subissais une secousse ininterrompue, d'une extrême violence et qui se prolongea pendant 6 secondes environ. Je ne savais comment interpréter ce phénomène quand je subis la secousse d'arrêt, qui fut plus forte que les autres, et pulvérisa l'aile droite. L'avion (...) s'était bloqué. Prevot (son mécanicien), puis moi, sautâmes hors de l'avion par peur du feu. Armé d'une lampe électrique, j'inspectai aussitôt le sol. Il était composé de sable recouvert de pierres noires et rondes, aucun brin d'herbe, aucune trace de végétation. Je parcourus un long circuit, Prévot et sa lampe formant repère, et reconnus finalement que j'avais tamponné le désert." Pendant trois jours entiers, Saint-Exupéry et Prévot erreront dans le désert de Lybie. Le troisième jour, ils rencontrèrent une caravane de bédouins providentielle qui les amena jusqu'à l'oasis la plus proche.
Entre 1935 et 1938, Saint-Exupéry sera grand reporter pour "Paris Soir" et "L'Intransigeant". Pilote réserviste en 1939, il est affecté à une escadre de reconnaissance près de Saint-Dizier. Après la défaite, il s'exile aux Etats-Unis où il publie trois livres simultanément en anglais et en français : Terre des hommes, Pilote de guerre et Le Petit prince. Il devient un des écrivains les plus populaires aux Etats-Unis, et l'est resté si l'on en croit le nombre de sites internet américains consacrés à l'auteur, et surtout au Petit Prince. Il obtient d'ailleurs le National Book Award pour les deux premiers titres.
A noter: "Pilote de guerre", un récit de mission de reconnaissance en mai 1940 au-dessus de la ville d'Arras en flammes, sera interdit en France en 1943 pour les passages qui attaquent Hitler et le fascisme. Aux Etats-Unis, Saint-Exupéry séjourne chez son ami Jean Renoir, qui se le rappelle comme avec tendresse comme un grand enfant, avec une figure d'enfant, des yeux d'enfant, un comportement d'enfant ...

En 1943, il rejoint l'armée française, commandé par le Général Giraud. Le 8 juin 1943, il prononcera une phrase qui ne sera pas toujours bien interprétée: "Je n'aime pas plus aujourd'hui le Général de Gaulle: c'est ça la menace de la dictature." En effet, pour lui, il ne pouvait pas y avoir une France de l'intérieur et une France de l'extérieur. Il considérait qu'on ne pouvait pas se permettre de parler au nom de la France. Bientôt, il est jugé trop vieux. En plus, il est handicapé par une blessure due à un petit morceau de cockpit qui lui est rentré dans le corps et qui a déclenché une série de fièvres, provoquant plusieurs opérations successives aux Etats-Unis. Saint-Ex était très grand et avait le dos très fragile. Mais il voulait absolument participer aux combats, quel que soit le prix à payer... Saint-Exupéry laissa 925 feuillets de poèmes en prose reproduisant ses impressions du temps de son séjour dans le Sahara espagnol pour l'Aéropostale. Ils seront publiés en 1948 sous le titre Citadelle. Dans la mort comme dans la vie, Saint-Exupéry aura su rester en conformité avec son écriture et son idéal.


äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 16:32

Les grandes traversées

Blériot fut le premier, en 1909, à franchir une étendue de mer pour relier deux côtes entre elles. Puis ce fut le tour de Roland Garros de traverser la Méditerranée en 1913. Leur courage fit de nombreux émules parmi les pilotes du monde entier qui bientôt se lancèrent à travers les océans pour dépasser les limites imposées par les machines volantes de l'époque. La conquête de l'Atlantique fut le principal enjeu d'une grande bataille médiatique entre la France et l'Amérique.
Lindbergh réussit à relier New-York au Bourget

Charles Lindbergh réussit le premier l'exploit de relier New-York au Bourget le 21 mai 1927. Son monoplan, le Spirit of Saint-Louis, construit sur mesure pour accomplir cette traversée, possédait entre autre un énorme réservoir de 1934 litres lui assurant une autonomie suffisante au prix d'une perte de visibilité vers l'avant.
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L'aile en bois recouverte de toile reposait sur le sommet du fuselage en tubes d'acier soudés à l'autogène. Le moteur était un Wright en étoile de 200-240cv refroidi par air. Le pilote avait une confiance totale dans cette motorisation qui avait largement fait ses preuves sur des appareils militaires. Il avait raison : pendant les 33 heures que durera le vol, il tournera avec une régularité d'horloge. Le poids total au départ devait être environ de 2500kg, aussi le décollage fut-il relativement difficile. Lindbergh avait mis un point d'honneur à alléger au maximum même son propre poids : il n'avait pas voulu endosser le traditionnel blouson de pilote, trop lourd, et avait revêtu un simple costume de ville. Il avait aussi refusé le sac de poste. Lindbergh, les yeux rivés sur son tableau de bord, un simple périscope à hauteur du visage lui permettant d'apercevoir vaguement ce qui se passe vers l'avant, va rester plus de 33h aux commandes de son appareil, oubliant la fatigue pour se consacrer uniquement à son vol mémorable.
Le départ

Le 20 mai à 20h Lindbergh quitte New-York sous les applaudissements de la foule. Le 21 mai à 22h22 c'est une foule de Parisiens tout aussi enthousiaste qui est venue accueillir le jeune pilote au Bourget après son voyage de 5809 km. 21 mai 1927, 22h19, Le Bourget : Charles Lindbergh, 25 ans, citoyen américain, se pose sur le sol français après 33 heures de vol. Une foule de 200.000 personnes l'acclame dès qu'il met pied à terre, épuisé mais heureux. Ancien pilote militaire, puis à la Postale américaine, Charles Lindbergh reliait régulièrement Chicago à Saint Louis. C'est dans cette ville qu'il a rencontré les industriels qui lui ont permis de réaliser son exploit et de relever le vieux défi lancé par un industriel américain d'origine française, et qui offrait généreusement 25.000$ au premier pilote qui réussirait une traversée de l'Atlantique New York - Paris. Car Lindbergh n'était pas le premier à traverser l'océan : dès 1919, deux Anglais avaient relié Terre Neuve à l'I'rande en passant par les Açores. Trois mois auparavant, Lindbergh commandait son avion, qu'il allait baptiser The Spirit of Saint Louis en hommage à la ville qui l'avait encouragé. Le 8 mai 1927, il quittait San Diego pour New York dans un appareil qu'il connaissait à peine. Véritable bombe volante : les trois quarts de l'avion étaient réservés au carburant (2000 litres d'essence étaient stockés devant lui!), l'appareil était d'un confort spartiate. A l'arrière, juste un petit emplacement pour les cartes. Pour la visibilité, un périscope avait été aménagé. Le vol avait fait l'objet d'une préparation technique extrêmement sérieuse, le moteur était d'une puissance et d'une régularité exceptionnelles, l'appareil bénéficiait des tout nouveaux dispositifs pour avions monomoteurs. Le 20 mai, à 7h52, il décolle de New York.
Une traversée difficile

La traversée est difficile et exige un courage et une détermination sans faille. A la cinquième heure, le mauvais temps se met de la partie : il doit affronter la tempête. Ses instruments de navigation sont rudimentaires : il est obligé de descendre au ras des vagues pour s'assurer de la direction du vent, et aussi pour éviter le givrage sur les ailes et les nuages bas.Il utilise les indicateurs de virage, de pente transversale et d'altitude pour piloter aux instruments sans visibilité sous la pluie et dans la brume.Il est épuisé. "Au bout de 15 heures, racontera-t-il, je n'en pouvais plus. Je me répétais sans cesse pour me donner du courage : There will be nothing but death and failure " (Il n'y aura que la mort et l'échec). Il garde la tête à l'extérieur du cockpit pour rester éveillé. Arrivé au-dessus de l'Irlande, il est tellement éprouvé qu'il songe à abandonner. Mais il continue. Bientôt, il survole la France, sort son dernier sandwich, mais ne jette pas le papier, pour ne pas "polluer" le pays. Arrivé au-dessus de Paris, il s'offre le plaisir de faire le tour de la Tour Eiffel avant de se diriger vers Le Bourget. A Paris, c'est le délire dans le public comme dans la presse : "Personne n'avait osé y croire", écrit "Paris Soir" le 22 mai. Paul Painlevé, Ministre de la Guerre, affirme dans le "Petit Parisien" :
"L'imagination peut-elle rêver rien de plus émouvant que ces 33h d'absolue solitude entre le ciel et l'immense océan ... Ces merveilleuses réussites sont un stimulant pour le progrès et l'esprit d'entreprise."

Mais il ne faut pas oublier que quelques jours auparavant, le 8 mai, Nungesser et Coli avaient décollé pour tenter la même traversée. Hélas, leur tentative s'était achevée dans des conditions dramatiques, et certains en gardaient une certaine amertume. Amertume qui faisait regretter à Paul Vaillant-Couturier, dans "L'Humanité", "la crise d'hystérie chauvine de la presse". Dans le même article, il parle d'une "victoire révolutionnaire : celle d'un homme, et de la meilleure trempe, qui va permettre à des millions d'hommes des deux côtés de l'océan de se sentir plus fraternels." Charles Lindbergh passe quelques jours en France, puis en Belgique et en Angleterre. Le Président Coolidge affrète pour lui le bateau "Memphis" pour le ramener aux Etats-Unis, où il est accueilli en triomphateur.
La gloire est au rendez-vous

A son arrivée, il prononce un discours enthousiaste :
"When I landed at Le Bourget ... I landed with the expectancy of being able to see Europe. It was the first time I'd ever been abroad, and I wasn't in any hurry to get back. During the week I spent in France, the day in Belgium and the short stay in London England, the people of France and the people of Europe asked me to bring back to the people of America one message : at every gathering and meeting I attended was the same demonstration of affection of the people of France for the people of America."

(Quand j'ai atterri au Bourget ... j'avais l'espoir de voir l'Europe. C'était la première fois que je me rendais à l'étranger, et je n'étais pas pressé de rentrer. Pendant la semaine que j'ai passé en France, en Belgique et à Londres, partout l'accueil a été le même : le peuple de France et le peuple d'Europe m'a demandé de remettre au peuple américain un seul et même message d'affection.) De retour à Saint Louis, ses commanditaires lui offrent une petite bague en or massif gravée d'une hélice et... une patte de lapin fétiche. Véritable héros international, Charles Lindbergh s'embarque pour des tournées triomphales partout dans le monde. Même les bagues de cigares cubains sont ornées de son portrait. On invente même une nouvelle danse en son honneur, le "Lindy Hop" (interprétée, entre autres, par Duke Ellington).
Une fin malheureuse

Mais l'euphorie ne dure pas longtemps. En 1932, son jeune fils est kidnappé et retrouvé mort deux mois après son enlèvement. C'est un véritable drame national aux Etats-Unis. Lindbergh en restera traumatisé à vie. A tel point qu'il songera à quitter l'Amérique. Il reviendra en France avec le médecin Alexis Carrel, sera accueilli avec enthousiasme par le régime nazi, visitera les usines allemandes et cèdera malheureusement à certains aspects de l'idéologie nationale-socialiste. Il s'affirmera favorable à un ralliement de la France à l'Allemagne et s'opposera à l'intervention américaine. En novembre 1941, il prononcera un discours accusant le lobby anglais, le lobby juif et l'administration de pousser l'Amérique à la guerre. Peu après, Pearl Harbour le fera changer d'avis. Il voudra s'engager, mais Roosevelt refusera. Il s'engagera alors sous un nom d'emprunt. Il continuera à voler, participera à la construction du Boeing 747, volera même sur Concorde. En 1963, c'est lui qui fera acheter le Mystère 20 de Dassault par la Pan Am. Très malade, il se retirera sur une île du Pacifique où il mourra d'un cancer de la moelle épinière en 1974. Il n'aura pas réalisé son dernier désir : mourir en vol.

äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 16:38

l'aviation civile
 
Les débuts après 1918

On peut véritablement faire remonter l'histoire de l'aviation civile à la fin de la Première Guerre Mondiale avec la transformation d'un De Havilland D.H.4 (adaptation à l'arrière d'une cabine fermée) pour transporter des passagers. Il fut utilisé au départ pour emmener rapidement des diplomates à la Conférence de la Paix à Versailles. Puis cet appareil transporta le courrier entre la France et l'Angleterre. Plus tard, au mois de février 1918, onze passagers montèrent à bord d'un Farman F.60 Goliath (bombardier bimoteur) pour traverser avec succès la Manche. Les Belges furent les premiers à créer un poste de douane à l'arrivée des avions sur leur territoire. De nombreuses compagnies virent le jour mais il en est une dont le nom fit le tour du monde: Latécoère.
Le développement du transport aérien

L'entre-deux guerres verra l'essor de l'aviation civile à la fois pour le transport du courrier, des marchandises et des passagers. A titre anecdotique, six ans après la fin de la guerre de 14, le Bourget comptera dans une année pratiquement 5000 départs avec un record de 17.829 passagers transportés et 1.105.164 kg de messagerie et de poste.
Il faudra attendre 1930 pour qu'apparaissent les premières hôtesses de l'air dans une compagnie américaine (United Air Line) Ces jeunes femmes devaient mesurer m58 pour réussir à passer dans le couloir étroit central , bas de plafond.

D'autres grandes compagnies aériennes voient le jour: Sabena (Belgique) , Lufthansa (Allemagne), Aeroflot (URSS), TWA (USA)... De nombreux appareils furent mis au point pour améliorer les liaisons entre grandes villes. C'est ainsi qu'en 1940, aux Etats-Unis, eut lieu le premier vol civil dans un Boeing 307 B à cabine pressurisée. Tandis que Boeing et Douglas se livraient une lutte sans merci aux USA, en Europe les Latécoère, Potez, Dewoitine, Bloch, Junker, Focke-Wulf et Savoia-Marchetti sillonnent les airs jusqu'au début de la Seconde Guerre Mondiale. De cette guerre sortira un matériel de plus en plus fiable comme notamment les Douglas DC3 et DC4 qui équiperont de nombreuses compagnies de par le monde. Autre appareil qui connut son heure de gloire après la Guerre, le Lockheed Constellation restera dans les mémoires comme un des plus élégants de l'époque.
Dès 1947, Air France choisit cet appareil de légende pour sa ligne New-York/Paris. Le grand changement viendra de l'utilisation de réacteurs sur les appareils civils qui rivaliseront de rapidité. Le De Havilland Comet (de sinistre mémoire) sera le premier à utiliser ce mode de propulsion pour le transport de passagers. Il sera suspendu de vol en 1954 après une série de catastrophes inexpliquées.
Les gros porteurs à réaction

De la même façon que l'hélice révolutionna l'histoire de la marine, l'utilisation du moteur à réaction sur des appareils civils modifiera radicalement le transport aérien en réduisant considérablement le temps de parcours entre les grandes capitales du monde entier. Il fallait 21 heures pour relier New-York à Paris en 1947 avec un quadrimoteur DC-4. Dix ans plus tard, le Super Constellation descend au-dessous de la barre des quinze heure. En 1966, un Boeing 707 à réaction accomplissait le même trajet en 7 heures.
Aujourd'hui, le Concorde met 3h30 pour parcourir la même distance.

Si le premier appareil à réaction commercial d'origine anglaise (Comet) dut être retiré du service après plusieurs accidents mortels, rapidement, les techniciens américains et russes réussirent à mettre au point des appareils fiables. Les biréacteurs Tu-104 furent un coup de maître pour l'URSS. Pus tard, en 1958, le Boeing 707, le DC-8 et le Convair connurent un succès international. La France ne fut pas en reste à partir de 1954 avec la fameuse Caravelle qui fut choisie pour sa fiabilité et ses qualités par de nombreuses compagnies étrangères. En 1963 c'est au tour du tri réacteur Boeing 727 (moyen courrier) de faire son premier vol. Comme ses prédécesseurs, il connaîtra aussitôt un succès commercial qui fut largement égalé en 1969 par le plus gros avion civil de la série: le Boeing 747 quadriréacteur. En 1970, quelque 380 millions de passager empruntèrent la voie des airs pour se déplacer tandis que 4,6 milliards de tonnes/Km de fret étaient transportées par avion.
L'Airbus met l'Europe en première ligne

Depuis 1966, les Européens travaillaient sur un projet commun d'appareil de transport au coût réduit. En septembre 1969 commence la construction du premier Airbus. L'Aérospatiale est chargée de l'avant de l'appareil, de la partie centrale ainsi que des supports des 2 réacteurs, et pour couronner le tout du montage final.
Deutsch Airbus avait pour mission de finaliser le fuselage et l'empennage. Enfin Hawker Siddeley et Fokker avaient pour charge de fabriquer la voilure. La Snecma obtenant la construction sous licence des réacteurs "Turbofan CF6" de la General Electric. De cette collaboration internationale allait naître l'Airbus A300. En 1974, l'appareil aux couleurs d'Air France est mis en service sur la ligne Paris-Londres. Dès 1977, l'A300 prendra le chemin du marché américain. L'Airbus A310 disposant d'un fuselage plus court que son aîné va affronter son concurrent direct le Boeing 767.
Une quarantaine de compagnies sont tout de suite intéressées par cet appareil redessiné pour accomplir des étapes de plus de 6500 km.

http://ressources.techno.free.fr/inf...es/airbusf.gif

Viendront ensuite l'Airbus A320 équipé de technologies de pointe gérées par ordinateur. Les manches à balai disparaissent pour faire place à des manettes (un peu comme celles de vos jeux vidéo préférés) situées sur les côtés des sièges.
1991 sera l'année du A340 qui s'attaque au marché des gros porteurs quadriréacteurs longs courriers avec une autonomie de 13.400km. Dès sa sortie, l'avion totalise 258 commandes de 29 compagnies. Une version biréacteur (A330) verra aussi le jour en 1992 pour compléter cette gamme d'appareils exceptionnels.

äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 16:51

Conquête de l'espace

Des feux d'artifices aux premières fusées
  • Vers 800 les Chinois réalisent des feux d'artifice en utilisant une forme de poudre à canon.
  • En 1232 les Chinois remportent une victoire sur les Mongols en utilisant des flèches à feu.
  • En 1242 un moine anglais (Roger Bacon) fabrique une poudre composée de salpêtre, de soufre et de charbon de bois.
  • En 1379 on note l'utilisation de fusées à poudre au siège de Chioggia près de Venise.
  • En 1680 une manufacture de fusées est créée à Moscou par Pierre Le Grand.
  • En 1780 le Prince de Mysore (Hyder Ali) utilise des fusées blindées contre les troupes de la Compagnie des Indes Orientales.
  • En 1792 le fils d'Hyder Ali lance un corps de quelque 5000 hommes équipés de lance-fusées contre les Anglais qu'ils battra à plusieurs reprises.
  • En 1804 un colonel anglais du nom de William Congreve fait fabriquer des fusées qui peuvent parcourir 1830 m, soit le double de distance de celles utilisées en Inde.
  • En 1806 les fusées angla
L'homme et l'espace

L'homme dans l'espace dans les années 60

Le 12 avril 1961, Youri Gagarine est le premier homme envoyé par les Russes dans l'espace depuis la base de Baïkonour. A bord de Vostok 1 il fait un tour de la Terre en 108 minutes de vol parcourant ainsi plus de 40.000 km.
Le 5 mai 1961 c'est au tour d'Alan Shepard Jr. de parcourir 478 km lors d'un vol suborbital de 15 m. 22 sec. dans un vaisseau Mercury 3 (au-dessus) à une altitude de 186 km.
Particularité de ce premier vol réalisé par un Américain, l'astronaute démontrera les possibilités de contrôler manuellement la capsule

Les vols se multiplieront tout au long des années 60.

21 juillet 61 vol : vol suborbital de 15 min. 37 sec. de Virgil Grissom (USA)
6 et 7 Aout 61 : Gherman Titov tourne 17 fois autour de la Terre à bord de Vostok 2 pendant 25 heures et 18 minutes.
20 février 1962 : le Lt. Col. Glenn est placé en orbite autour de la Terre. C'est le premier Américain à réaliser cet exploit. Il accomplit trois tours en 4 h. 55 min. à bord de la capsule Mercury 6 ( Friendship 7).
24 mai 1962 : Scot Carpenter fait à son tour trois tours de la Terre à bord d'un vaisseau Mercury 7 (Aurora 7).
Du 12 au 15 août 1962 le Lt. Col. Pavel Popovitch réalise 48 révolutions autour de la Terre en 70 h. 57 minutes. Ce vol est aussi le premier du genre jumelé avec un autre vaisseau habité qui passera à moins de 7 km de celui de Popovitch.
3 octobre 1962 : Walter Schirra améliore le score des Américains en accomplissant 6 tours de la Terre en 9 h. 13 min., parcourant 247.625 km dans l'espace.
15 et 16 mai 1963 : Gordon Cooper parcourt 22 fois le tour de la Terre à bord de la capsule Mercury Faith 7. Il reste 34 h. 19 minutes dans l'espace. Les Russes sont toujours en tête du palmarès.
14 au 19 juin 1963 : Vostok 5 avec à son bord Valery Bykovsky fait quant à lui pas moins de 81 révolutions terrestres en 119 h. 6 min. Et pour couronner cet exploit les Russes, lancent le 16 juin la première femme dans l'espace. Valentina Tereshkova accomplira 48 tours de la Terre en pratiquement 80 heures.

22 Aoüt 1963 : Bien qu'il ne s'agisse pas d'un vaisseau spatial, un pilote américain de X-15 atteint une altitude de 108 km et par là même devient astronaute en titre, ayant dépassé l'altitude de 80,5 km considérée par les Américains comme la limite entre le pilotage et le vol spatial.


12-13 octobre 1964 : Komarov, Feoktistov et Yegorov font 16 tours de la Terre ensemble à bord de Voskjod 1. C'est le premier trio d'astronautes dans l'espace.
18-19 mars 1965 : Nouvel exploit soviétique. A l'occasion du vol de Voskhod 2 avec à son bord Pavel Belyayev et Alexeï Leonov.
Alexeï Leonov réalise la première sortie dans l'espace en quittant son vaisseau pendant 10 minutes.


23 mars 1965 : Virgil Grissom et John Young réussissent quant à eux le premier duo américain à bord de Gemini 3 (ci-dessous). Autre point fort de cette mission, un changement d'orbite en cours de vol.
http://ressources.techno.free.fr/inf...ges/gemini.GIF
A partir du mois d'aoüt de cette même année, les Américains vont faire un bond technologique, réussissant plusieurs exploits qui vont conduire dans un prochain avenir à la conquête de la Lune par l'homme.
21 au 29 août : Cooper et Conrad (Gemini 5) restent 190 h. et 55 minutes dans l'espace, réalisant 120 tours de la Terre. L'alimentation du vaisseau est assurée par des piles à combustible.
4 au 18 décembre : Franck Borman et James Lovell Jr. restent environ 330 heures en orbite à bord de Gemini 7. Ils seront rejoints par Walter Schirra et Thomas Stafford à bord de Gemini 6 qui s'approcheront à 30 cm de Gemini 7.
Prouvant ainsi la possibilité de rendez-vous précis dans l'espace.

Le 16 mars 1966 : Pour la première fois, un vaisseau habité par Neil Armstrong et David Scott (Gemini 8) sera arrimé à un vaisseau cible dans l'espace (Agena target).
L'opération réussit mais doit être interrompue prématurément à cause des problèmes de moteur de stabilisation.

Nouveau problème lors du rendez-vous entre Gemini 9 et l'ATDA (cible d'arrimage) car ce dernier n'a pas perdu sa coiffe protectrice. Eugène Cernan réussit tout de même à sortir dans l'espace pendant 2h.8min. En revanche, entre le 18 et le 21 juillet, cette même opération sera menée avec succès. John Young et Michael Collins arrimeront Gemini 10 avec un Agena cible. Ils se serviront même du vaisseau cible comme étage de propulsion permettant de remporter le record d'altitude (763 km.). Le succès sera total lorsque la mission américaine (12 au 15 septembre) Gemini 11 avec à son bord Charles Conrad et Richard Gordon réussiront un arrimage dès la première révolution avec un vaisseau cible Agena. Comme lors de la dernière entreprise, ils utiliseront l'Agena pour se propulser vers une altitude de 1368m. et pour couronner le tout Gordon sortira dans l'espace pendant 2h.43, attachant pour l'occasion un câble entre Gemini et l'Agena afin de faire accomplir aux deux engins reliés ensemble deux tours de la Terre.
1967 sera une année triste pour la NASA et la Russie car le Lt. Col. Virgil Grissom, le Lt. Col. Edward White et le Lt. Cdr. Roger Chaffee trouveront la mort au sol lors de l'incendie d'un module de commande destiné à la conquête de la Lune.Cette même année, les Russes perdront le Col. Vladimir Komarov lors de son retour sur Terre. Le parachute du module se mettra en vrille à l'atterrissage.

Fin 1967 commenceront les lancements des fusées Saturn destinées à mettre en orbite les vaisseaux Apollo qui permettront aux hommes de marcher un jour sur la Lune. Mais, comme disait Rudyard Kipling, ceci est une autre histoire...
A lire sur cette période : L'étoffe des héros (The Right Stuff) de Tom Wolfe, éditions Gallimard, 1982.


äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 16:58

De la terre à la lune
 
Carnet de bord de la course à la Lune

1968 - 1972 : Le programme Apollo va envoyer 9 expéditions vers la Lune. Six d'entre elles permettront à 12 astronautes d'atterrir avec succès. Une seule mission fut annulée pour cause d'avaries graves dans le module de service. Cette expédition a d'ailleurs fait l'objet il y a quelques années d'un film portant son nom: Apollo 13. Le programme fut abandonné en 1972 après le sixième atterrissage d'Apollo 17 au mois de décembre 1972. Si la décision de poser les pieds sur la Lune fut au départ d'ordre politique, n'oublions pas que les USA sont alors en perpétuelle concurrence avec l'URSS et mobilisèrent une énergie formidable qui aboutit à cet exploit qui reste dans toutes les mémoires.
Le 25 mai 1961, le Président Kennedy prononça un discours éloquent devant le Congrès sur l'Etat de l'Union : "Cette Nation se doit de réussir à faire atterrir un homme sur la Lune et à le ramener sain et sauf vers la Terre". L'opinion publique mobilisée, la course à la Lune n'était plus qu'une question de moyens, et à l'époque on ne lésinait pas sur les crédits alloués aux démonstrations de grandeur des USA.

Chronologie des vols inhabités

9 novembre 1967 : Premier vol de Saturn V non habité depuis le Kennedy Space Center.
4 avril 1968 : Second vol inhabité de Saturn 5. Celui-ci sert à mettre en orbite une capsule Apollo 6. La mission réussit malgré de petits problèmes de propulsion des second et troisième étages de la fusée.
Enfin des hommes à bord

Du 11 au 22 octobre 1968 : Donn Eisele,Walter Schirra et Walter Cunningham font 163 fois le tour de la Terre à bord d'Apollo 7. Le programme Apollo vers la Lune est véritablement lancé et c'est aussi la première fois que les Américains ont droit à une émission de télévision en direct de l'espace.
Du 21 au 27 décembre 1968 : C'est au tour de Frank Borman, James Lovell et William Anders de prendre la route de la Lune. Ils en feront dix fois le tour à bord d'Apollo 8. La mission durera en tout 147 heures et sera un succès total.
Du 3 au 13 mars 1969 : Un équipage composé de James McDivitt, David Scott et Russel Schweickhart va tester en vol le module lunaire. Apollo 9 comprendra la totalité du vaisseau destiné à aller se poser sur la Lune (CSM+LM).
Du 18 au 26 Mars 1969 : Nouvelle expérience avec Apollo 10 et répétition complète de la procédure d'alunissage avec approche du LM piloté par Stafford et Cernan jusqu'à 15 km de la Lune tandis que John Young reste à bord du CSM (dessin ci-dessous) pour récupérer ses compagnons de vol. Tout se passera parfaitement, confirmant à la NASA que l'heure de passer aux choses sérieuses était venue.
Un petit pas pour l'homme
un bond de géant pour l'humanité !


Saturn V-Apollo 11 décolle le 16 juillet1969 en direction de la Lune avec à son bord Neil Armstrong (Cdt de vol), Michael Collin (pilote du LM) et Edwin Aldrin (pilote du CM). But de l'expédition, amener un homme sur la Lune. Le 20 juillet à 16 h. 17 le LM avec Armstrong et Aldrin à son bord descend vers la Mer de Tranquillité, lieu choisi pour ce premier alunissage. A 20 h. 56 Armstrong pose enfin le pied gauche sur la Lune. Il sera rejoint par Aldrin 15 min. plus tard. Ils déploieront comme il se doit le drapeau américain et collecteront de nombreux échantillons de roches et de poussière. Leur sortie durera 2h. 30. Cette mission sonnera la fin de la course à la Lune entre Américains et Russes, ces derniers déclareront officiellement renoncer à ce type de mission pour se consacrer à des expérimentations en orbite autour de la terre.
Du14 au 24 novembre 1969 : La NASA réitère l'exploit d'Apollo 11 avec un équipage composé cette fois de Charles Conrad Jr et Alan Bean ( qui se poseront sur la Lune) ainsi que du pilote du module de service : Richard Gordon. La mission Apollo 12 se posera en douceur à peu de distance de la sonde Surveyor 3 (posée sur la lune en avril 67). Les astronautes pourront ainsi rapporter avec eux des éléments de la sonde dont la caméra de télévision pour analyse sur Terre. Ce sera aussi l'occasion d'allonger le temps des sorties sur la surface de la Lune (3h.56 et 3h.49). Les deux hommes resteront pendant 31 heures sur la Lune sur les 244 H. 36 minutes que durera la mission jusqu'à son retour sur Terre.
Du 11 au 17 avril 1970, la mission Apollo 13 sera sauvée de justesse après l'explosion des piles à combustible du réservoir d'oxygène du module de service.
Les astronautes devront la vie sauve à l'oxygène contenu dans le LM dans lequel ils se réfugieront pendant le trajet de retour. James Lovell, John Swigert et Fred Haise ne pourront se poser sur la Lune dont ils seront tout de même forcés de faire le tour pour bénéficier d'une accélération naturelle de leur vaisseau qui leur permettra un retour dans des délais acceptables compte tenu des réserves d'oxygène.

La routine en quelque sorte !

Du 31 janvier au 9 février 1971 : Mission Apollo 14 avec à son bord Alan Shepard, Stuart Roosa et Edgar Mitchell. Succès total avec plus de 8 heures de sortie sur la Lune à bord d'un petit véhicule à roues mu par une batterie (LRV dessin ci-dessous).
On se souviendra du geste de Shepard lançant une balle de golf d'une main à travers l'espace lunaire.

Du 26 juillet au 7 août 1971 : Mission Apollo 15. James David Scott et Alfred Worden alunissent dans la région d'Adley. Ils sortiront trois fois pour réaliser quelques expériences en utilisant un véhicule lunaire pour leur déplacement. Les astronautes rapportèrent quelque 78 kilos d'échantillons de roche et de sol. Des scaphandres améliorés leur permettent une meilleure mobilité et une plus grande autonomie.
Le LVR (véhicule utilisé) parcourra pratiquement 30km sur la Lune. Ce sera aussi le premier direct du départ du LM vers la Terre. Des images spectaculaires qui commencent pourtant à laisser indifférents les spectateurs blasés par les exploits des astronautes.

Le 5 janvier 1972, le Président américain Nixon soutien le projet de réalisation d'une navette spatiale.


Du 16 au 27 avril 1972 aura lieu l'avant-dernière mission emportant des hommes vers la Lune. Apollo 16 est la sixième de ce type. John Young, Thomas Mattingly et Charles Duke mèneront à bien les expériences qui leur sont confiées. En installant notamment un observatoire astronomique et en rapportant pratiquement 100 kg d'échantillons (cailloux, sol, morceaux de roche).
Du 7 au 19 décembre 1872 : Fin du grand rêve de conquête de la Lune par l'homme, la dernière mission Apollo 17 enmenera à son bord Eugène Cernan, Ronald Evans et Harrison Schmitt (le géologue de l'expédition et seul savant professionnel à être parvenu sur la Lune) vers la région de Taurus-Littrow. Cernan et Schmitt déploieront le cinquième et dernier ALSEP (Apollo Lunar Scientific Experiments Package ou si vous préférez le coffret d'expériences scientifiques lunaire) et rapporteront 110 kg d'échantillons lors de leurs trois sorties sur la surface de la Lune. Ces différentes missions permirent d'établir entre autres que la Lune était stérile et qu'elle avait connu au long de son existence différentes périodes de réchauffement interne. Les différents examens des échantillons recueillis ont également permis d'établir que la Lune était aussi vieille que la Terre (4 milliards cinq cents millions d'années environ).
Adieu la Lune, bienvenue Skylab ! Le temps des stations orbitales et de la Navette spatiale est venu.

äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 17:04

La Navette spatiale

Depuis le premier vol habité en orbite de Columbia en 1981, la Navette est devenue le véhicule spatial par excellence pour emporter des hommes ou du matériel dans l'espace. Les missions se sont succédées avec plus ou moins de succès jusqu'à la fin terrible de la Navette Challenger qui explosa au décollage le 28 janvier 1986, tuant les sept membres de son équipage. Depuis, les vols de la Navette se multiplient pour effectuer divers travaux dans l'espace, dont le plus spectaculaire fut certainement la réparation du téléscope Hubble.
Du projet au premier vol

Dès 1969, un groupe de travail se penche sur un projet de vaisseau spatial réutilisable. Les spécialistes imaginèrent plusieurs modèles, mais c'est la Navette telle que nous la connaissons aujourd'hui qui permit de répondre au cahier des charges basé en majeure partie sur des restrictions de budget car le coût de la course à la Lune avait déjà fortement marqué l'opinion publique. Le gouvernement avait accepté d'allouer 5.150 millions de dollars pour la construction de cette Navette qui verra le jour après encore quelques années d'hésitation quant aux modes de propulsion. Les uns penchant pour des moteurs fusées à carburant liquide, les autres préférant la solution du carburant solide. Même chose du côté de la propulsion de l'Orbiter (vaisseau contenant équipage et matériel) car des experts préconisaient de doter l'engin d'un turboréacteur pour augmenter la manoeuvrabilité de la Navette, utile selon eux pour atterrir avec précision. Finalement c'est la formule comprenant 4 éléments qui fut retenue.
La Navette se composerait donc d'un orbiteur en forme de gros avion à aile delta, d'un réservoir extérieur à ergol destiné à être abandonné juste avant la mise en orbite du vaisseau et de deux lanceurs à poudre récupérables. Ces derniers largués à 45 km d'altitude sont destinés à retomber en mer, ralentis par des parachutes. Remis en état, ils pourront ainsi resservir à lancer une autre navette, réalisant ainsi de substantielles économies. Après plusieurs essais d'atterrissage d'une Navette lancée depuis un Boing 747 porteur, la décision de tenter une première véritable mise en orbite fut prise par la NASA. Le 12 avril 1981, les trois moteurs cryogéniques de la Navette conjugués à la puissance des deux boosteurs arrachent Columbia du sol. Trois mille tonnes de poussée sont nécessaires pour faire décoller l'engin qui se comportera à merveille devant plus d'un million de spectateurs présents dans les environs de l'aire de lancement situé à Cap Canaveral. Columbia atterrira parfaitement après 36 orbites autour de la Terre. Les 89 tonnes de l'Orbiter se poseront en douceur dans le désert du Mojave après une longue approche en planant à quelque 345 km/h. La NASA commandera quatre autres Navettes à Rockwell. Celles-ci effectueront de nombreuses missions dans l'espace.
Nombre de vols par type de Navette (infos 96)
COLUMBIA 19 (6 satellites largués)
CHALLENGER 10 (7 satellites largués - destruction en vol en 86)
DISCOVERY 22 (20 satellites largués)
ATLANTIS 15 (10 satellites largués)
ENDEAVOUR 10 (2 satellites largués)

äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 17:22

Un ballon dirigeable est un aéronef plus léger que l'air, appelé également aérostat, manœuvrable dans un plan horizontal. Ils se distinguent des autres types de ballons, les montgolfières et ballons à gaz libres qui subissent les vents et ne sont donc manœuvrables que dans un plan vertical.
Les dirigeables, comme tout ballon, utilisent la loi d'Archimède ou poussée d'Archimède, c'est-à-dire l'utilisation d'une enveloppe souple ou rigide qu'on remplit d'un corps (gaz) dont le poids volumique est tel que la somme des poids du volume occupé par ce corps plus le poids de l'enveloppe plus celui de la charge est inférieur au poids du volume d'air équivalent.

1783
4 juinhttp://ressources4.techno.free.fr/me...mages/bleu.jpg Le premier vol de montgolfière

A Annonay (Ardèche), près de leur papeterie, les frères Montgolfier réussissent pour la première fois à faire voler un objet fabriqué par l'homme. Le ballon de toile et de papier, gonflé avec de l'air chaud produit par la combustion d'un mélange de paille et de laine, s'élève à près de 1 000 mètres et parcourt 2 kilomètres en 10 minutes. Le premier voyage habité en montgolfière aura lieu le 21 novembre 1783 dans le parc du château de la Muette à Paris.
1783
19 septembre
http://ressources4.techno.free.fr/me...mages/bleu.jpg Les frères Montgolfier bluffent Versailles

Devant la cour réunie par un Louis XVI féru d'inventions, les deux frères Montgolfier réussissent l'exploit de faire voler un ballon de 400 mètres cubes emmenant à son bord un coq, un canard et un mouton. L'idée d'inventer un ballon à air chaud était venue à Joseph en novembre 1782.
1783
21 novembre
http://ressources4.techno.free.fr/me...mages/bleu.jpg Premier voyage en montgolfière

http://ressources4.techno.free.fr/me...ges/img/03.gifPilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes s'envolent à bord d'une montgolfière de 2200 mètres cubes. Les deux hommes réalisent le premier voyage aérien. Le départ est donné du château de la Muette à Paris et c'est au dessus des Tuileries qu'ils atteignent leur altitude maximale, 1000 mètres. Après 20 minutes de vol, l'appareil se pose à la Butte aux cailles près de la place d'Italie.
1785
7 janvierhttp://ressources4.techno.free.fr/me...mages/bleu.jpg Traversée de la Manche en ballon

http://ressources4.techno.free.fr/me...ges/img/06.gif
Jean-Pierre Blanchard
Le Français Jean-Pierre Blanchard et le physicien américain John Jeffries accomplissent pour la première fois la traversée de la Manche dans un ballon gonflé à l'hydrogène. Ils rallient Douvres (Angleterre) à la côte française. Leur exploit ne se déroule pourtant pas sans difficulté : les deux aventuriers doivent larguer dans le vide la corde de leur nacelle ainsi qu'une partie de leurs vêtements afin de maintenir leur altitude jusqu'au bout.
1870
7 octobrehttp://ressources4.techno.free.fr/me...mages/bleu.jpg Gambetta quitte Paris en ballon

http://ressources4.techno.free.fr/me...ges/img/07.gifSuite à la prise de Paris par les Prussiens au mois de septembre, le gouvernement de défense national décide d'envoyer son ministre de l'intérieur, Léon Gambetta, à Tours afin d'organiser la résistance. Pour ce faire il est obligé d'employer la voie des airs et quitte la capitale en ballon accompagné de deux autres membres du gouvernement. Il devient alors ministre de la Guerre et organise de nouvelles armées pour délivrer Paris.

1926
13 maihttp://ressources4.techno.free.fr/me...mages/bleu.jpg Premier vol au-dessus du Pôle Nord
A bord du ballon dirigeable "Norge", le Norvégien Roald Amundsen, l'Italien Umberto Nobile, l'Américain Lincoln Ellsworth et 12 hommes d'équipage survolent le Pôle Nord. L'expédition, partie de l'île de Spitzberg (Norvège) le 11 mai est arrivée à Teller (Alaska) le 15 mai. Elle a accompli un périple de 5 500 kilomètres. Les explorateurs rapporteront des données scientifiques nouvelles sur cette région peu connue.
1931
28 maihttp://ressources4.techno.free.fr/me...mages/bleu.jpg Premier vol humain dans la stratosphère
Le professeur suisse Auguste Piccard et son assistant Paul Kipfel battent un record d'altitude lors d'une ascension en ballon dont le but est l'étude du rayonnement cosmique. Ils s'élèvent à 16 000 mètres grâce à l'utilisation d'une cabine pressurisée. Après un nouveau record à près de 17 000 mètres d'altitude, un an plus tard, Piccard se consacra à la plongée sous-marine.
1978
17 aoûthttp://ressources4.techno.free.fr/me...mages/bleu.jpg Traversée de l'Atlantique en ballon
Le ballon gonflé à l'hélium "Double Eagle II" termine sa course dans un champ d'orge près d'Evreux, en Haute-Normandie. Il avait quitté le Maine aux Etats-Unis trois jours plus tôt, avec trois hommes à son bord. C'est le premier vol en ballon réussi au-dessus de l'Atlantique. Les douze tentatives précédentes avaient échoué et fait 5 victimes.


1999
21 marshttp://ressources4.techno.free.fr/me...mages/bleu.jpg Premier tour du monde en ballon sans escale
Le suisse Bertrand Piccard et son coéquipier britannique Brian Jones parcourent 46 759 km sans escale dans un temps record : 19 jours, 21 heures et 55 minutes. Parti du Château d'Oex en Suisse, le "Breitling Orbiter 3" a atterri dans le désert égyptien à 500 km du Caire.


Source : linternaute.com

Les qualités du dirigeable sont :
  • un mode de transport économique (meilleur rapport masse transporté / coût kilométrique après le transport fluvial) ;
  • il peut transporter de très lourdes charges ;
  • les défaillances des moteurs sont moins critiques que pour un avion ;
  • les dirigeables modernes peuvent atterrir pratiquement n'importe où.

äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 18:00

Documentaire
 
Le chemin de fer est un système de transport guidé composé de l'infrastructure, principalement la voie ferrée, formée de deux files de rails posés sur des traverses, et du matériel roulant, circulant communément en convois, appelé trains ou rames.
L'expression « chemin de fer » désigne aussi les sociétés exploitantes, souvent appelées autrefois « compagnies ». Les employés du chemin de fer sont les « cheminots ».

1900 - 1825
1825Premier transport de passagers en trainLe mécanicien anglais Georges Stephenson, inventeur de la machine à vapeur, crée la première ligne ferroviaire ouverte au public. Elle est à usage commercial et relie Stokton à Darlington. L'Angleterre est le premier pays à se doter de lignes de chemin de fer.
1837Les débuts du chemin de fer français La première rame de chemin de fer transportant des voyageurs est inaugurée. La ligne entre Paris et Saint-Germain-en-Laye fait 18 kilomètres. Jusque là il n'existait que des petites lignes dans le bassin houillers. Le gouvernement français veut rattraper son retard. En 1840, la France comptera 400 kilomètres de ligne contre 2 000 kilomètres en Angleterre.
1863Inauguration du premier métroImaginé par Charles Pearson, le premier métro du monde est inauguré à Londres à 6 heures du matin. La ligne longue de 4 miles (6,5 kilomètres) permet de rallier Farringdon street à Paddington. Malgré les problèmes d'aération, il fonctionne à la vapeur. Durant cette première journée, le "London Metropolitan" transportera près de 30 000 passagers.1866Inauguration du Canadian Pacific Railway La première ligne ferroviaire transcontinentale en Amérique du Nord qui rejoint l’Est du Canada à la Côte Pacifique est achevée. La construction se termine à Craigellachie en Colombie Britannique. Le "Canadian Pacific" permettra aux colonies de peuplement européennes de s'installer dans l'ouest du pays, chose jusqu'alors impossible à cause de la barrière géographique des montagnes rocheuses.
1869Jonction du transcontinental américainLes deux équipes chargées de la construction du chemin de fer qui traverse les Etats-Unis d'est en ouest opèrent une jonction à Promontory Point (Utah). La compagnie "Central Pacific" est partie de Sacramento (Californie), tandis que la compagnie "Union Pacific" a démarré à Omaha (Iowa).
1883Mise en service de l'Orient-ExpressLe train destiné à relier Paris à Istanbul, en passant par Munich, Vienne et Belgrade, est inauguré sous le nom d'Orient-Express. Ce train, le plus luxueux d'Europe, est équipé de wagons-lits, de salons et d'un restaurant de haute gastronomie. Il met environ trois jours pour faire les 3 186 kilomètres de voyage. Il inspirera de nombreux écrivains, tel qu'Agatha Christie, Paul Morand ou Paul Valéry.
1890Inauguration du premier tramway électriqueClermont-Ferrand inaugure le premier tramway électrique français. Baptisé "Wattman", il est un des derniers trams à être installé en France et bénéficie ainsi d'une toute nouvelle invention : la traction électrique par câble aérien. La première ligne rallie Montferrand à Royat. Le tramway clermontois cessera de rouler en 1956 pour laisser place à l'autobus.
1898Premier coup de pioche pour le métro parisienLa Compagne du chemin de fer métropolitain de Paris présidée par Edouard Empain, commence les travaux de construction du futur métro parisien. 2000 ouvriers travaillent nuit et jour pour pouvoir inaugurer la première rame pour l'exposition universelle de 1900. La CMP réussira son pari et le 19 juillet 1900, la première ligne s'élancera depuis la Porte Maillot jusqu'à la Porte de Vincennes.
1900Mise en circulation du funiculaire de MontmartreDeux cabines d'une capacité de 48 personnes sont mises en service pour desservir la basilique du Sacré-Coeur édifiée sur la butte Montmartre. Les wagons propulsés par un contrepoids d'eau, circulent sur deux voies munies de crémaillères sur un dénivelé de 36 mètres. En 1935, le système de propulsion par eau sera remplacé par un système mécanique.
1900Paris inaugure son métroLa ligne numéro 1 du métro parisien reliant la porte Maillot à la porte de Vincennes est mise en service. Construite en 17 mois sous la direction de l'ingénieur des Ponts et Chaussées Fulgence Bienvenüe, le nouveau moyen de transport remporte un succès immédiat. La ligne transportera jusqu'au 31 décembre près de 16 millions de passagers.



2003 - 1904 1904Première ligne de métro à New-YorkLa ville de New-York inaugure son premier métro. Elle suit ainsi l'exemple de Londres qui s'est dotée du tout premier métro au monde en 1863, suivie ensuite de Paris en 1900 et de Berlin en 1902. Aujourd'hui, le métro new-yorkais compte 28 lignes différentes et près de 400 kilomètres de voies ferrées (en comparaison, le métro parisien compte 14 lignes et près de 200 kilomètres de voies ferrées).1904Inauguration de la plus grande gare du mondeLa Grand Central Station de New-York ouvre ses portes en plein cœur de Manhattan. Construite sur deux étages et sur 32 hectares de superficie (gare et voies), elle est la plus grande gare ferroviaire du monde.1927Inauguration du premier métro d'AsieLa première ligne de métro du continent asiatique est ouverte à Tokyo au Japon. Sur une distance de 2, 2 kilomètres elle rallie Ueno à Asakusa dans le centre de Tokyo. L'inauguration du métro japonais en fait le premier d'Orient.1931La Micheline de Michelin….Michelin adapte le pneu aux roues d'un autorail, la micheline, qui effectue le trajet Paris-Deauville à la vitesse moyenne de 107 km/h.1948Création de la RATPLa Régie autonome des transports parisiens est créée en remplacement de la Compagnie du chemin de fer métropolitain de Paris (CMP). La RATP dispose d'un matériel roulant vétuste, aucune voiture neuve n'ayant été construite depuis 1936. Il faudra attendre 1952 pour que la société se dote de nouveaux équipements.1974Record de vitesse pour l'aérotrainImaginé par l'ingénieur français Jean Bertin, le train aéroglisseur bat le record du monde de vitesse d'un véhicule terrestre sur coussin d'air. Il a atteint une vitesse moyenne de 417,6 km/h et effectue même une pointe à 430 km/h. "L'avion sans aile" comme l'appelle son créateur est propulsé par un turboréacteur d'avion de ligne. Il est destiné à effectuer des liaisons rapides telles que Paris-Orléans, Orly-Roissy ou La Défense-Cergy. L'avènement du TGV signera l'arrêt de mort de l'Aérotrain et les prototypes seront abandonnés sur la base d'Orléans.1977Naissance du RERLa première ligne du Réseau Express Régional (RER), la ligne A, est inaugurée. L'idée d'aménager le RER en Île-de-France date de 1965 avec le plan Delouvrier. Quelques années plus tard les lignes B, C et D viendront compléter le réseau ferré.1981C'est parti pour le TGVLe voyage inaugural du Train à Grande Vitesse s'effectue en présence du Président François Mitterrand et de plusieurs de ses ministres. La mise en circulation pour le public se fera le 27 septembre. Grâce à la construction d'un réseau ferré adapté, Paris n'est plus qu'à 2h40 de Lyon. Cette durée sera ramenée à deux heures en 1983.1989Record du monde pour le TGV atlantiqueLa rame 325 du TGV Atlantique atteint la vitesse de 482,4 km/h. La record du monde de vitesse détenu par la RFA est battu de 73 km/h. La 18 mai 1990, la SNCF réitèrera son exploit en faisant grimper son TGV à 515,3 km/h.1994Inauguration du tunnel sous la MancheL'Angleterre n'est plus tout à fait une île : la reine Elizabeth II et le président François Mitterrand inaugurent les 3 galeries de 50 kilomètres qui relient Calais à Folkestone. En 1987, le groupe privé franco-britannique Eurotunnel obtient une concession de 50 ans pour exploiter le tunnel. L'ouvrage coûtera près de 100 milliards de francs. Le premier projet de tunnel sous la Manche datait de 1750 avec les plans de l'ingénieur Nicolas Desmarest.1994L'Eurostar prend du serviceLe trafic dans le tunnel sous la manche est ouvert aux TGV Eurostar. Ils permettent de rallier le centre de Paris au centre de Londres en trois heures. La liaison Bruxelles-Londres est plus rapide: 2h40. Construit avec les compagnies ferroviaires belge (SNCB), française (SNCF) et anglaise (BR); l'Eurostar est le premier train véritablement européen. Il peut accueillir 766 passagers et compter 24 départs pour jours depuis Paris.1996Thalys Le 2 juin, lancement du T.G.V. multicourant Thalys P.B.A. (Paris-Bruxelles-Amsterdam). Mise en service le 19 décembre des premiers T.G.V. duplex offrant 40% de places supplémentaires sur 2 niveaux. La vitesse commerciale est de 320 km/h.2001Record d'enduranceLe 26 mai, record mondial d'endurance réalisé avec un T.G.V. entre Calais et Marseille couvrant la distance de 1067 km en 3h29 à la vitesse moyenne de 306 km/h. Lancement du T.G.V. Méditerranée : Marseille est à 3 heures de Paris.2003Milliardième voyageurLe 28 novembre, le T.G.V. à transporté son milliardième voyageur (en 22 ans seulement)...

äÌíÈ ãÍÝæÙ 07-02-2009 18:47

Une bicyclette (aussi appelée un vélo) est un véhicule terrestre
composé de deux roues alignées (d'où elle tire son nom). La force motrice est fournie par un humain (le cycliste) en position assise ou couchée, par l'intermédiaire de pédales. La bicyclette est l'un des principaux moyens de transport dans de nombreuses parties du monde. Sa pratique, le cyclisme, constitue également un sport et un loisir populaire.
L'ordre de grandeur habituel des vitesses de déplacement à bicyclette est de 16 à 32 km/h. Sur un vélo de course rapide, un cycliste raisonnablement entraîné peut atteindre environ 50 km/h sur un parcours horizontal, durant de courtes périodes. La plus grande vitesse jamais atteinte sur du plat, sans utiliser un écran aérodynamique, fut atteinte par le Canadien Sam Whittingham en 2001, constituant le record du monde avec 142,51 km/h, sur son vélo couché hautement aérodynamique. Ceci constitue le record toutes catégories pour les véhicules à propulsion humaine.
Par rapport à la marche à pied, le vélo est trois fois plus efficace à effort égal et entre trois et quatre fois plus rapide.
Source : Wikipédia
Son histoire
Au 19e siècle, les inventions "les plus fantastiques" sont mises au point : le phonographe, le téléphone, le cinéma, le chemin de fer, l'aéronautique... ainsi que de nouveaux moyens de locomotion, le vélocipède puis l'automobile et la motocyclette grâce, notamment, à l'explosion des découvertes sur l'énergie.
1885 : la technologie de la bicyclette est aboutie.
1891 : la première voiture avec moteur à essence est commercialisée.
1901 : la motocyclette est au point.
Le vélo est le moyen de transport le plus diffusé.
1. LES PIONNIERS DU VÉLO
LA DRAISIENNE1817, deux roues pour assurer l'équilibre, une direction... et les jambes pour avancer : le premier vélocipède est né : la Draisienne, machine à courir, inventée par un allemand, le baron Drais
Draisienne
En 1818, le baron allemand Karl Drais (1785-1851) réalise un engin où deux roues sont reliées par une traverse sur laquelle est installé un siège. La roue avant dotée d'une mobilité latérale à 180° est contrôlable via un "dirigeoir", "timon" ou "gouvernail", futur guidon.
La Draisienne permet de courir assis. Elle connaît sous la Restauration un grand succès d'amusement et de curiosité surtout à Londres et à Paris.
Ces fragiles véhicules sont devenus rares ; ils sont difficiles à dater et ont souvent été réparés. La Draisienne du musée Auto Moto Vélo de Châtellerault est une reconstitution ancienne ; elle faisait partie de la collection des frères Pélissier, coureurs cyclistes de renommée internationale.
La Draisienne est considérée comme l'ancêtre de la bicyclette.

http://ressources6.techno.free.fr/me...draisienne.jpg

LE VÉLO MICHAUX
1860, la pédale, est adaptée sur le vélocipède par Pierre Michaux et ses fils ainsi que le bâti en fonte, le frein à patins, la selle suspendue réglable...

En 1860 Pierre Michaux et ses fils adaptent au vélocipède le système de la manivelle à pied des rémouleurs, la pédale, qu'ils fixent au moyeu de la roue avant. La roue avant devient motrice. Ils équipent la pédale d'un petit poids pour qu'elle reste toujours horizontale.
Ils allègent leur machine en remplaçant le bâti en bois par un bâti en fonte.
Ils équipent les roues d'un patin à frein appliqué directement sur le cerclage en fer. Ce frein est actionné en tournant les poignées du "dirigeoir" (guidon). Sur certains modèles, la selle suspendue est réglable en hauteur. http://ressources6.techno.free.fr/me...es/michaux.jpg
En 1868, ils déposent le brevet de la pédale qui équipe leur Michauline.
En 1869, ils vendent leur brevet aux frères Olivier qui fondent la Compagnie Parisienne où le vélocipède du Musée Auto Moto Vélo a été fabriqué.

LE GRAND BI
1870, l'augmentation du diamètre de la roue avant motrice permet de vaincre plus facilement les irrégularités de la route et de gagner de la vitesse : le Grand Bi. Rapide et léger mais instable, il ne peut se généraliser.
D'origine anglaise, le grand bicycle ou grand Bi apparaît après l'effondrement de l'industrie vélocipédique française, conséquence de la guerre de 1870 avec l'Allemagne. Le goût de la vitesse et l'aspiration à plus de légèreté concourent à l'affinement de la structure et à l'agrandissement de la roue avant. Un coup de pédale sur un grand Bi dont la roue avant mesure 1,40 m de diamètre (celui du musée), fait avancer de 4,40 m, sur un grand Bi dont la roue mesure 1,70 m, de 8,40 m. La roue avant du grand Bi construit par le français Victor Renard place le pilote à 2,50 m de hauteur et développe 12,35 m.
Spectaculaire, rapide, léger, simple, élégant, mais instable sur les routes empierrées, selle et guidon étant proches du centre de gravité, la pratique du grand Bi exige des qualités d'acrobate que tout le monde ne possède pas. Il ne peut se généraliser comme moyen de transport.
1880, les tricycles, les quadricycles pour une ou deux personnes essaient de concilier vitesse et stabilité. Ils intègrent de nombreuses inventions déterminantes : la chaîne, la roue libre, le roulement à billes.
Les tricycles stables apparaissent en réaction aux grands Bi instables.
Ils intègrent des innovations techniques importantes :
- le pédalier intercalé entre les roues avant et arrière;
- la selle recule ce qui modifie la position du cycliste et l'emplacement du centre de gravité ;
- la chaîne qui relie le pédalier et le pignon arrière ; la vitesse n'est plus subordonnée à la taille de la roue avant ; la charge du conducteur se reporte sur l'essieu arrière ; la machine adhère mieux au sol ;
- la roue avant n'est plus motrice mais directrice ; la maniabilité est considérablement améliorée ;
- la mise en jeu d'un différentiel sur une des roues arrière permet aux deux roues de tourner correctement dans les virages.

Plus sûr que le grand Bi, il permet à un nouveau public, en particulier les femmes, encore engoncées dans leurs longues robes, de goûter aux joies de la vélocipédie.
Les premiers véhicules propulsés par un moteur seront des tricycles et quadricycles qui sont donc les ancêtres de l'automobile
LE CADRE À CORPS DROIT
Le cadre des premiers vélocipèdes est constitué par un assemblage de tubes et de tiges dont le plus perfectionné est le corps droit.
Vélo Rudge, 1888-1890

Le cadre à corps droit et les premiers vélocipèdes sont composés de deux tubes :
- un tube plus ou moins incliné sur lequel viennent se fixer la colonne de direction à l'avant et la fourche à l'arrière ;
- un tube vertical supportant la selle et le pédalier.
Pour rigidifier l'ensemble, une tige tend le cadre entre l'axe du pédalier et la colonne du pédalier
Le cadre à 4 donne la rigidité aux vélocipèdes et supplante définitivement le corps droit en 1888.
Désormais, le vélocipède possède sa silhouette traditionnelle et on l'appelle "bicyclette"

Vélo l'Élan 1891-1893
Le cadre à quatre de cette bicyclette doit son nom aux 4 tubes qui le composent :
- le tube horizontal ;
- le tube diagonal ;
- le tube de selle ;
- le tube de direction.

La bicyclette est rigide



ÇáÓÇÚÉ ÇáÂä 21:29

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