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Merci nessima de proposer un sujet d'ordre social qui entre dans le cadre des thèmes tabous.J'ai lu derniérement le témoignage poignant et émouvant de oum anas qui travaille en tant qu'enseignante à goulmima,la région d'errachidia.Dans ce récit dévoilé,l'enseignante a mis en exergue la prolifération de cet acte odieux qui est le viol.Le viol est monnaie courante dans ce coin du maroc du sud.Aujourd'hui,nissema nous montre le chemin à suivre en vue de mettre la main sur le violeur/agresseur et se rendre chez un médecin et porquoi pas un psychologue qui saura trouver les mots suaves et réconfortants susceptibles d'atténuer la profonde douleur qui broie la femme violenté ou parfois l'enfant qui a été victime de cet horrible acte qui a un impact traumatisant sur l'équilibre psychique de ce bout de chou |
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Ravie de vous lire Khalid et merci Nissema pour le sujet. J'ai deux collègues violées, l'une a été violée par un fou, elle a du passer un an hospitalisée dans un hopital psychiatrique, elle a pu survivre mais ça vie a changé en un immense trou noir: elle ne fait que boire et fumer et elle a commencé à avoir une haine incroyable envers les femmes, je ne sais pas pourquoi. Dernièrement, le mois 11, une amie à moi, travaillant dans la région de Arfoud , première affectation, a été violée et celà a provoqué une grossesse. C'était moi la première à le savoir et je l'ai soutenue de tout mon coeur, moi et mon mari et ma soeur médecin. Elle a pu faire une déclaration au niveau de la gendarmerie, puis le curetage. Maintenant elle va mieux et sa soeur vit avec elle pour lui soutenir puisqu'elle a fait 2 tentatives de suicide. Elle a pu survivre au choc mais la situation de sa famille n'annonce pas de bonnes choses. Sincèrement, personne ne souhaiterai etre à sa place. Vaut mieux rester sans travail que vivre cette humiliation. Que Dieu soit avec nous