[khalid amzil]

Je vais m'arrêter sur le thème de la presse écrite.Il est vrai que les quotidiens,les hebdomadaires,les bimensuels,les mensuels...et j'en passe,ont envahi notre paysage journalistique.Pourquoi ce foisonnement de titres au sein d'une société qui crie à tue-tête son analphabétisme et son illettrisme?Comment expliciter cette abondance au moment où l'institution scolaire n'apprend pas à un apprenant le désir de feuilleter un journal?Certes c'est le constat qu'on peut se faire,mais au niveau des professionnels ce n'est pas le même son de cloche.Au contraire,les journalistes,les éditeurs...parlent de la crise criante de la presse écrite,en raison de la fuite des capitaux de la publicité qui est,à n'en point douté,une manne de survie.Il y a aussi la chute du lectorat passionné de faits divers,de drames,de mots fléchés,de modes,d'horoscopes et d'autres futilités.Force est de noter qu'il existe des supports qui dépassent parfois les limites du traitement de l'information et qui dépassent en quelque sorte les lignes rouges.Cette presse et toujours en confrontation avec les instances de l'ETAT qui ne tolérent plus ces manquements et n'hésitent pas à lui intenté des procès judiciaires.Mais la question obsédante est de savoir l'intention réelle de ces supports médiatiques,agissent-ils par conviction ou simplement pour drainer un lectorat additionnel?