Généralement c'est la poésie qui emprunte à la prose, d'où l'appellation de poèmes en prose comme ceux, célèbres, de Baudelaire. Mais là, c'est le contraire qui se passe, et c'est la prose qui emprunte ses vers, sa cadence et son âme à la poésie pour donner le jour à un joli récit versifié comme c'est le cas dans le théâtre classique (en vers) et dans les fables de La Fontaine. Mais L'aube tient tout de même sa poésie de ce caractère vague, imprécis et équivoque qui fait son originalité en même temps que sa beauté...
Merci pour les bons choix et commission cher Samir...