salam 3alaykom
C’est un article de la revue « Al-Andalibe », l’une des rares publications périodiques marocaines pour enfants et qui est de plus édité par A.D.C.S, le porte-parole de nos coopératives d’écoles en quelque sorte!
Excusez cette longue présentation mais c’est pour souligner mon choc suite à la lecture de l’article en question !
Je vous demande, chers collègues enseignants, c’est quoi la morale de cette histoire ?
Jamal et sa djellaba
Il était une fois un élève de famille pauvre nomme Jamal. Tous les élèves de sa classe et même ses maitres ne l’aimaient pas car il portait toujours une djellaba gris-clair matin et après-midi durant toue l’année scolaire.
Malgré les bonnes notes qu’il obtenait dans les différentes matières, il était marginalise : aucun élève ne voulait jouer avec lui. Même ses maitres ne lui adressaient pas la parole.
Vivant dans son silence religieux et sa solitude profonde, il ne dérangeait personne et faisait preuve d’une grande discipline.
A la fin de l’année, il était classe premier. Deux jours avant la distribution des prix, ses camarades se sont mis d’accord pour lui ôter sa djellaba afin de connaître le mystère qu’il cachait. Et ce fut la grande et la mauvaise surprise. Il ne portait rien sous cette fameuse djellaba.
Complètement au milieu de la classe, il n’arrêtait pas de pleurer parce qu’il avait honte de tous.
Le lendemain, les élèves et leurs maitres ont décide de lui acheter vêtements, chaussures et fournitures scolaires.
Enfin, aime par ses camarades et ses maitres, Jamal était devenu comme les autres.
Al-Andalibe. n85-2007