Les arguments et les données fournissent le coeur de l'explication recherchée.
D'un côté, les gains de productivité ou d'efficience du travail sont en moyenne moindres dans
les services, ce qui est relativement favorable à l'emploi tertiaire. De l'autre, les deux grandes
composantes de la demande (finale et intermédiaire) ont tendance à progresser plus vite pour
les services que pour les biens industriels et agricoles, ce qui va également dans le sens de la
création de valeur et d'emploi tertiaires. Tout converge donc pour favoriser le développement
de ce secteur, même s'il reste ensuite à procéder à des analyses plus fines, branche par
branche, pour interpréter la diversité des situations à l'intérieur de cet énorme continent des
services.