Je n'oublierai pas de si tot...ce rictus en guise de sourire,cet air innocent et fort pataud de fadma qui aimait tant courir les oasis,les sentiers de gourrama pour venir m'offrir de si bonne foi ,son petit lot de ceuillette d'abricots.
Toutes deux,on allait humer l'air pur,serpentant les cotes del'oued tranquille.Mordant à peines dents dans le fruit mur,faisant les folles ,jouant aux debiles,sous le soleil naissant.
Innocentes tetes,à l'eau offrant nos corps ...DIEU!sublime joie!à nos rondeurs ,les flots faisaient la fete...tandis qu'aux alentours ,les gamins criaient aux abois à notre nudité.
Cheveux mouillés ,Fadma ,belle sireine des temps perdus,sortie du neant des dunes...le soir venu s'en retournait chez elle,non sans peine.Trainant son pas difforme,souriant à la pleine lune en pensant que demain,elle allait refaire le
...meme chemin avec son lot d'abricot en mains