Quand le mot, dans le furtif doux silence de l'aube, vient à pas feutrés effleurer mon âme...il réveille mon rêve.Sort alors de sa torpeur, ma solitude qui revêt sa plus belle robe, pour danser à corps perdu avant que le jour se lève
Toutes les choses autour de nous,stupéfaites nous regardent d'avoir osé venir troubler leur intimité, chanter l'union des mots, faire la fête, jouer aux poètes, abandonnant corps et pensées à notre folle valse d'affinités
Le noir, à travers ma fenêtre, petit à petit commence à fondre, et dans un gazouillis, les oiseaux annoncent la percée du jour.Timide,éméché, vascillant, bafouillant, le mot fait descendre les rideaux...et se retire avec la promesse d'un autre retour...