Je suis tout à fait d'accord avec Chedbir. Celui qui est en contact direct avec l'élève c'est l'enseignant et non Mr le ministre. Donc, tout compte fait, si le programme n'est pas à la portée des étudiants il faut l'adapter ou carrément le changer. Certes, c'est vraiment désolant de trouver des élèves qui n'arrivent nullement à déchiffrer un texte de lecture, mais il ne faut pas non plus rester les bras croisés sous prétexte qu'ils sont des "feignants". Au contraire, il faut bouger; être humble et descendre au niveau des élèves; commencer par la syllabation s'il le fallait. L'essentiel, c'est qu'ils arrivent , en fin d'année, à lire, à écrire, à compter , à acquérir un modeste bagage lexical et surtout à parvenir à répondre aux interrogations de l'enseignant. La morale à retenir c'est qu'il ne faut jamais rester prisonnier du programme!
Pour le planning scolaire, je suis de votre avis. Les chiffres importent beaucoup au ministère que la formation des élèves. Mais une fois encore, il ne faut pas baisser les bras!