Ce matin il s’est levé avec la conviction que tout devait changer. Il en avait assez de faire semblant de vivre, de travailler, d’être dans la normalité. Cela ne pouvait plus continuer. Il faut agir, faire quelque chose pour sortir de la glaise : « EMERGER ». Il trouva le mot à son goût et sourit. Il commence par faire sa toilette en y prenant plaisir, lentement. Maintenant qu’il a pris sa décision, il n’était plus pressé. Il va à la cuisine, et au lieu de siffler son café debout, il s’assit, se servit un jus d’orange et prit un gâteau : un petit déjeuner comme il n’en fait plus depuis bien des années.
Quelque part, une horloge égrena ses huit coups.
D’habitude, à cette heure-ci, il entrait dans son bureau. Il se rappela que sa secrétaire était une femme très consciencieuse et il se dit qu’il valut mieux l’appeler avant qu’elle ne remue ciel et terre pour s’enquérir de son absence. Allo, mademoiselle, veuillez annuler tous mes rendez-vous de la semaine. Je vais devoir m’absenter pour régler quelques affaires familiales.Merci
Il raccrocha avant de l’entendre répondre.
Il prend une cigarette et se sert un autre café. Il se sentait léger et détendu, presque heureux. Il décide de sortir.
Dans la rue, il se met à scruter les façades des maisons et des boutiques. Il découvre, effaré, qu’il n’avait aucune idée de l’architecture qui l’entourait. Pour la première fois, il voit que la boulangerie se trouvait dans un immeuble dont toutes les fenêtres étaient grillagées. Un vrai travail d’orfèvre, le fer forgé était bien joliment torsadé, une véritable dentelle qu’il n’avait jamais remarquée. Un peu plus loin, il découvre que l’épicier avait agrandi la porte de sa boutique et qu’il l’avait entièrement peinte en bleu. C’était joli. Il continue ainsi à tout regarder et à compter les choses qu’il n’avait jamais remarquées et il y en avait beaucoup.
Il va s’asseoir à la terrasse du café du coin, et de sa place, il se met à dévisager avec insistance toutes les personnes qui passaient devant lui. Le serveur s’approche de lui
? Bonjour monsieur, vous êtes en retard aujourd'hui-
j'avais l'impression de lire john Grisham, cet auteur americain de romans judiciaires comme l'affaire palicen qui a été adapté à l'écran, et je n'exagere pas
j'avais l'impression de lire john Grisham, cet auteur americain de romans judiciaires comme l'affaire palicen qui a été adapté à l'écran, et je n'exagere pas
BONJOUR DALIL
tu es bien matinale
merci pour le passage
pardon: tu veux dire l'affaire Pélican
on ne peut se dépasser qu'au prix d'une trop grande souffrance
oui c'est bien ça, certains touches du clavier sont effacées alors...j'apprecie beaucoup cet auteur, c'est un avocat qui utilise ses connaissance juridiques dans ses romans
sincerement j'ai apprecié
oui c'est bien ça, certains touches du clavier sont effacées alors...j'apprecie beaucoup cet auteur, c'est un avocat qui utilise ses connaissance juridiques dans ses romans
sincerement j'ai apprecié
moi aussi je n'ai pas sommeil, alors j'ai écrit ce petit texte , pour ne pas sombrer dans le vide à l'instar de ce fonctionnaire
le film je l'ai presque appris par coeur, tellement l'histoire est fascinante*
on ne peut se dépasser qu'au prix d'une trop grande souffrance
التعديل الأخير تم بواسطة abou-nawrass ; 02-07-2009 الساعة 04:44