Le bras de fer entre le gouvernement et les centrales syndicales les plus représentatives semble se retrécir comme peau de chagrin,en raison de la ferme conviction du chef de gouvernement de reprendre le fil du dialogue et de la concertation avec les partenaires sociaux en vue de trouver conjointement des solutions appropriées aux problèmes en suspens.Par ces problèmes,entendez bien sûr,le dossier brûlant de l'augmentation des salaires en ces temps moroses de la crise économique qui frappe de plein fouet le monde à part entière,la revision de l'impôt sur le revenu,la promotion exceptionnelle...le premier ministre a réitéré son intention de ne pas toucher les salaires des fonctionnaires grévistes,ce spectre redoutable brandi à maintes reprises par le ministre de la modernisation des secteurs publics,qui n'a de cesse de rabacher les protestataires de sa sacro-sainte"la règle comptable"Il y'a lieu de souligner,le rôle joué par le bureau politique du parti de la rose du défunt bouabid qui a fustigé avec virulence la position adoptée par le chef de l'executif qui a promis les récalcitrants de procéder à des ponctions sur leurs salaires durant la fin du mois de mars.Ce bras de fer qui a opposé les deux frères ennemis a porté ses fruits.Aujourd'hui,on s'achemine vers un apaisement des tensions et donc vers un nouveau round social capable d'apporter les meilleurs solutions à des problèmes qui ont trop duré