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نجيب محفوظ
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قديم 23-12-2008, 19:20 المشاركة 1   
افتراضي 1- قصص للقراءة

عمل مشترك بيني وبين َAhmed من منتدى مدرستي، أتمنى أن يكون مفيدا لنا ولكم. ولكم واسع النظر.
Caméléon et la grotte secrète
Il était une fois dans une galaxie lointaine, une étrange planéte,chaude et désertique, appelée Rocha .Il y faisait une chaleur torride et aucune fleur ne trouvait sa place sur son sol aride. Les montagnes étaient des volcans en ébullition et pluies de météorites tombaient régulièrement sur le sol, créant d'immences cratères .
Aussi étonnant que cela puisse paraître, cette planète était pourtant peuplée d'habitants très calmes et travailleurs qui fournissaient chaleur et énérgie à toute la galaxie. Ils résistaient à ce climat grâce à leur peau spéciale, couverte d'écailles et à leur sang glacial. Il était facile de reconnaître les habitants de Rocha, car ils avaient tous la même couleur cramoisi.
Pourtant, un habitant de cette planète n'était pas comme les autres.
Au coeur d'un petit village, vivait un jeune rochaien qui n'était pas rouge comme les autres enfants. Il était né multicolore si bien que ses parents l'avaient appelé CAMELEON.

Il y a fort longtemps, au bord du Royaume Désolé, vivait une femme si pauvre qu'elle devait, chaque matin, creuser la terre désséchée à la recherche de quelques racines pour se nourrir.
Seule et vieillissante, elle souffrait d'une mélancolie que chaque jour ranimait : la pauvre femme n'avait jamais eu d'enfant.

Un jour qu'elle creusait le sol, abattue par le chagrin, elle se mit à pétrir la terre baignée de ses larmes.
Elle était très habile. En quelques minutes, un petit être d'argile naquit sous ses doigts.
Elle contempla avec émotion cette statue sans vie et décida de la laisser sécher au soleil.
Puis elle poursuivit son chemin à travers les bois, en quête de sa maigre pitance.
Mais quelle ne fut pas sa surprise à son retour : à la place de sa création gisait un adorable nourrisson !
Sa peau était brune comme la terre et ses cheveux dorés comme le soleil.
Folle de joie, elle serra l'enfant contre son coeur et décida qu'elle l'aimerait et l'élèverait comme le tout-petit qu'elle n'avait jamais eu.
Et, en hommage à ce miracle de la nature, elle le nomma

SOLARGILAN, fils de la Terre et du Soleil.

Le long brin de laine
Un matin, en revenant de chez elle, Madame A a vu un brin de laine sur le bord de la route.
Elle s'est approchée et elle a tiré, tiré :
le brin de laine semblait ne pas avoir de fin

Elle en a coupé un morceau et avec, elle a fabriquée un téléphone pour prévenir les autres femmes du village de sa trouvaille.
Aussitôt, elles sont venues en courant et chacune a tiré un long brin de laine
A La forêt
En cette belle journée de printemps, tu te promènes avec tes parents dans la forêt.
Après un bon pique-nique, tu t'allonges dans l'herbe. Un sourire aux lèvres, tu regardes la cime des arbres quand un insecte s'approche de ton visage.
Mais qu'est-ce que c'est que cette drôle de bête qui s'approche de ton nez. OUILLE !

اسمحوا لنا ، لسنا مختصيين في التعامل تقنيا مع الكمبيوتر.










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افتراضي 2- قصص للقراءة
قديم 23-12-2008, 19:33 المشاركة 2   

L’enfant du feu

Pour échapper aux ordres de son père et aux cris de sa belle-mère, Simon s’était réfugié comme souvent dans un coin caché de la grange. Là, il respirait quelques instants, se reposait souvent et s’y endormait même parfois. Depuis quelques mois, il prenait davantage plaisir à s’y réfugier pour y retrouver son seul ami, celui qu’il avait surnommé Drago. Au hasard, d’une promenade dans les bois, il avait découvert ce drôle d’animal au pied d’un arbre mort, à peine éclos de son œuf. Il l’avait caché dans sa veste, puis installé confortablement dans la paille de réserve cachée en haut de la grange. Il croyait avoir trouvé un gros lézard, mais l’animal ne cessait de grandir et depuis peu, d’étranges ailes poussaient sur son dos. Simon allait avoir de plus en plus de mal à le cacher. Drago adorait son maître et était très affectueux avec lui.
- Simon ! Simon ! hurlait une voix au loin
La voix se rapprochait et Simon craignait qu’on ne découvre sa cachette. Il préféra descendre pour aller au devant de son père. En guise de bonjour, il reçut une violente tape sur la tête.
- Où étais-tu fainéant ? Cela fait des heures que je t’appelle. Ta mère veux que tu ailles au puits pour remplir la réserve d’eau et après tu me couperas le bois pour la semaine et feras le feu…
- Mais papa… commença à supplier, Simon.
- Il n’y a pas de « Mais », rétorqua son père, cette peur du feu est ridicule à ton âge. Tu dois aider à toutes les tâches même celles qui ne te plaisent pas ! Et puis, ce n’est pas la peine d’aller te reposer ensuite, j’aurais d’autres travaux à te donner. Dépêche-toi !

Depuis que son père s’était remarié avec cette femme laide et acariâtre que Simon devait appeler « Mère » à contre-cœur, son père n’était plus celui qu’il avait connu petit enfant.
Un homme qui le faisait sauter dans ses bras, qui l’emmenait en promenade sur son cheval, qui le câlinait.

Depuis quelques temps, son cœur s’était encore durci, il donnait à Simon de plus en plus de travail, y compris celui qu’il redoutait le plus : s’occuper du feu.
La grande aventure de santiago

Comme tous les soirs, Santiago s’installe devant son écran géant pour regarder les informations du monde entier. Le présentateur virtuel traduit instantanément et en continu l’actualité de tous les pays et prend un ton grave pour introduire son journal :
" Bonsoir, nous sommes le 16 août 2507 et le dernier morceau de banquise du Groenland a totalement disparu aujourd’hui. A cette catastrophe s’ajoute le bilan du tsunami dans le sud de la France qui ne cesse de s’alourdir, on parle de plus de 20 000 victimes…
- Santiago !... Santiago !... Viens manger ! hurle sa mère depuis la cuisine.
- J’arrive…
- Eteins cet écran et obéis un peu à ta mère, ajoute son père en écho.
- Oui ça va, ça va… c’est pas ma mère de toute façon, marmonne Santiago en traînant des pieds.
Personne ne répond. Santiago sait que ces remarques blessent profondément ses parents mais il ne peut pas s’empêcher de les provoquer. Il le regrette souvent après coup. Il a été adopté, certes, mais on ne lui a jamais caché et ses parents adoptifs l’ont toujours aimé et considéré comme leur propre fils. Mais une ombre plane pourtant sur ses origines. Malgré ses questions répétées, ses parents sont toujours très évasifs sur les circonstances de son adoption. Il ne sait même pas s’il est né en France ou dans un autre pays. Il n’a jamais rencontré d’autres enfants avec une peau aussi blanche et des yeux d’un bleu aussi clair que les siens, mais devant le silence de ses parents, cela fait quelques temps qu’il ne pose plus de questions.
Après quelques minutes, Santiago demande timidement :
- C’est la nuit des étoiles ce soir, on a prévu de se retrouver avec quelques amis à Paris-plage pour les regarder…
- D’accord, mais tu rentres avant minuit. Tu n’as que 12 ans, et même si c’est les vacances, il n’est pas question que tu traînes, répond son père sans détourner les yeux de l’écran du micro-onde qui fait aussi télévision.
Le Jacuzzi était rouge

En descendant de sa voiture ce vendredi soir, Julie Gentil, se dit qu’elle avait bien mérité de se délasser dans son jacuzzi. En traversant la rue, elle leva les yeux vers son loft et s’étonna d’y voir une lumière. Très soucieuse de l’environnement, elle faisait toujours très attention d’éteindre les lampes avant toute sortie. Cet oubli montrait bien à quel point, elle était perturbée en ce moment. Depuis la publication de son enquête sur l’hygiène des restaurants asiatiques la semaine passée, elle n’avait pas cessé de supporter critiques et remontrances. Journaliste renommée, Julie avait la confiance de son patron, Mario Marizzo, mais depuis quelques jours, le journal recevait quotidiennement des lettres de menaces ou de plaintes et la tension était montée d’un cran dans la rédaction. Certains de ses collègues l’évitaient, on murmurait dans son dos et certaines rumeurs lui reprochaient son manque d’objectivité dans la rédaction de son enquête. Que son professionnalisme soit remis en question par des collègues qu’elle considérait comme des amis, la blessait énormément.
Elle qui était une spécialiste et une grande fan de l’Asie, n’aurait jamais attaqué ce milieu sans preuve. Pour cet article, elle avait mené une enquête minutieuse et s’était entourée de spécialistes compétents.
Malgré ses bonnes résolutions d’oublier cette affaire pour le week-end, elle y pensait encore en tournant la clé dans la serrure de son appartement. Elle remua la clé un moment avant de réaliser que celle-ci tournait dans le vide.
- Je n’ai pas fermé la porte en partant ce matin ? Décidemment, je suis vraiment surmenée, pensa-t-elle.
En entrant, elle ramassa le courrier glissé sous sa porte par la gardienne de l’immeuble, une femme fainéante et peu aimable qui ne lui adressait plus la parole depuis que Julie avait oublié de lui remettre ses étrennes.
Deux enveloppes attirèrent particulièrement son attention.
L’adresse de la première semblait tapée à la machine. En l’ouvrant, elle découvrit une lettre anonyme écrite avec des coupures de presse. Elle sentit un frisson lui parcourir le dos. La rédaction recevait des lettres de ce type tous les jours, mais c’était la première fois qu’elle en recevait une chez elle. L’idée qu’un de ces malades puissent connaître son adresse personnelle l’a mis très mal à l’aise. Elle referma vite la porte derrière elle. Mais en tentant de déchiffrer la lettre, elle fut encore plus perturbée : le message était incompréhensible, comme si l’auteur avait utilisé un code secret. Trop fatiguée pour réfléchir, elle reposa le courrier sur la table et se dit que ce message devait cacher des insultes qui pourraient sûrement attendre le lendemain pour être déchiffrées.
Elle s’attarda donc sur le deuxième courrier qui portait le tampon du notaire. Un mois plus tôt, Julie avait perdu sa grand-mère, sa Nanou adorée, une femme richissime de quatre-vingt dix-huit ans qui avait bien mérité de se reposer pour l’éternité. Julie n’avait plus son père, mort d’une grave maladie il y a plusieurs années. Elle devenait donc avec son frère Claude, les seuls héritiers de sa fortune. Quand ils avaient été tous les deux convoqués chez le notaire, Julie avait découvert avec étonnement que sa chère grand-mère avait décidée de la choisir comme unique héritière. Cette nouvelle avait mis son frère dans une colère noire. Il avait quitté le bureau en claquant la porte et en la traitant de tous les noms d’oiseaux. Malgré ses nombreux messages laissés sur son répondeur, Julie n’avait pas eu de nouvelles de Claude depuis.
Comme elle le pensait, le courrier du notaire confirmait la décision prise par sa Nanou sur son testament. Dans quelques temps, elle hériterait seule de plusieurs millions d’euros. Elle comprenait que son frère soit amer mais elle n’était pas du tout responsable de cette décision qui l’avait surprise autant que lui. Claude était boucher et il avait toujours été jaloux de la réussite de sa soeur, journaliste dans un grand quotidien national. Il la titillait souvent en l’appelant « l’intello » et ces attaques permanentes avaient fini par mettre de la distance entre le frère et la soeur. Julie sentait que cet héritage allait créer une rupture définitive entre eux.

Elle fit coulisser une des cloisons japonaises de son appartement aux couleurs du Soleil Levant pour rejoindre sa salle de bain. Elle fil couler l’eau bien chaude du jacuzzi. Elle prenait son kimono de soie, en rêvant à ce moment de détente, quand le téléphone retentit.
- Allo ?
Silence. Puis un long soupir à l’autre bout du fil.
- Allo ? répéta-t-elle.
- C’est Pierre-Jean, répondit une voix fébrile.

Il ne manquait plus que ça, pensa Julie. Pierre-Jean était l’ancien compagnon de Julie. Elle l’avait quitté quelques semaines plus tôt.
- Je ne supporte pas cette rupture, sanglota-t-il.
- Où es-tu ? s’inquiéta-t-elle.
- Je vais faire une bêtise, je te préviens, dit l'homme.
- Attends…

Mais Pierre-Jean avait raccroché. Elle tenta de le rappeler aussitôt sur son portable et tomba sur sa messagerie. Elle laissa un message rassurant lui demandant de le rappeler au plus vite.
Après une bonne demie heure d’attente. Elle décida de se diriger de nouveau dans la salle de bain pour prendre ce bain tant mérité. En traversant le couloir, elle ne remarqua pas que le grand sabre, rapporté l’an passé d’un voyage au Japon, avait disparu du mur.
Elle se glissa dans le bain bouillonnant, mis les écouteurs de son lecteur MP3 sur ses oreilles et ferma les yeux pour tenter de se détendre.
Ereintée et bercée par la musique, elle ne sentit pas l’ombre se glisser derrière elle


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افتراضي Petites Histoires
قديم 23-12-2008, 19:44 المشاركة 3   

Une série de petites histoires que je compléterais, à lire pour les plus petits à l'heure du marchand de sable.
1- Sérénade Pour Une Petite Chienne

L'hiver est très dur et la Petite Chienne s'est enrhumée; elle aime beaucoup sortir dans le jardin et s'y ébattre, mais sa Maman lui a interdit d'y aller car elle ne veut pas qu'elle prenne froid.
La Petite Chienne souffre plus d'être enfermée que du rhume. Désespérée et impatiente, elle erre dans la maison. Elle aimerait s'occuper à quelque chose, mais elle ne pense qu'aux délices que le jardin pourrait lui offrir. Une profonde tristesse l'envahit et elle passe des heures et des heures derrière la fenêtre, à regarder le jardin. Elle croit que personne ne pense à elle. Combien de temps va durer cette situation?
Soudain, quelque chose attire son attention. Un personnage extravagant passe devant la fenêtre et la regarde avec insistance. Il ébauche un sourire et son regard semble dire à la Petite Chienne: "Ne t'en fais pas. Je vais te distraire et égayer ta solitude".
Aussitôt dit, aussitôt fait. D'un geste vif, il sort une belle guitare et se met à jouer et à faire des cabrioles. La Petite Chienne - qui a les oreilles bouchées par le rhume - ne l'entend pas, mais les bonds du sympathique personnage l'amusent beaucoup. La sérénade s'achève et l l'homme à la guitare s'éloigne. La petite chienne n'est plus triste.
2- Le Vendeur de Tapis

Monsieur Cochonnet vend des tapis et il a une réputation bien méritée car il fait preuve de beaucoup d'habileté pour convaincre ses clients d'acheter ses produits. Il fait du porte à porte et grâce à sa gentillesse et à son amabilité, il est toujours le bienvenu. Il est fort rare que quelqu'un le reçoive mal ou lui ferme la porte au nez, ce qui arrive pourtant fréquemment aux gens de sa profession. Un jour, il frappe à la porte de l'illustre M. Canard, certain de vendre son meilleur tapis à ce nouveau client; aussi, quand M. Canard ouvre sa porte, avec méfiance, il est aussitôt pris au piège.
- Qui êtes-vous, brave homme? - dit M. Canard.
- Bonjour, Cher Monsieur. Je viens vous offrir un tapis d'une qualité exceptionnelle; il vient de la fameuse ville des "Mille et une nuits" - Regardez, Monsieur, regardez - Il est digne de vous, n'est-ce pas? - dit M. Cochonet.
- Mais… enfin, je… - répond M. Canard en hésitant.
- Je vois qu'il vous plaît, Monsieur. Il est à vous pour une somme modique et vous faites une très bonne affaire! - insiste M. Cochonet.
M. Canard aurait beaucoup de choses à dire à ce vendeur audacieux, mais celui-ci ne le laisse pas parler. En un clin œil M. Canard se retrouve en possession d'un tapis coûteux dont il ne voulait même pas. Prenez garde, mes petits amis, et réfléchissez un peu avant de faire un achat.
3- Une Aiguille Dans Une Meule De Foin

Les réunions du samedi après-midi chez Dame Lapine sont célèbres dans le quartier, car toutes les lapines des environs y assistent. Celles-ci brodent, avec plus ou moins d'habileté, et passent l'après-midi à se raconter des histoires.
Dame Lapine est très appréciée car elle a une imagination débordante, et ses histoires sont fort applaudies par ses amies qui l'écoutent bouche bée.
- Si vous aviez vu la colombe enchantée lorsqu'elle était courtisée par son prince ailé. Comme elle était belle et radieuse!...
Parfois, ses amies arrêtent de broder et l'écoutent extasiées.
En parlant, Dame Lapine fait beaucoup de gestes. Et dans l'un de ces mouvements malencontreux, l'aiguille qu'elle tient lui échappe et est projetée en l'air, puis finalement tombe dans un tas de foin.
Toutes les Lapines - y compris Dame Lapine - se mettent à chercher avec empressement l'aiguille perdue, qui de surcroît est en or. Mais, qui donc est capable de trouver une aiguille dans une meule de foin
4- Le Petit Tigre qui se rongeait les ongles

Il était une fois un petit tigre très espiègle qui avait la mauvaise habitude de se ronger les ongles. Sa mère le suivait souvent pour essayer de le surprendre au moment où il portait ses pattes à la bouche et pouvoir ainsi le gronder. Elle essaya plusieurs méthodes, mais elle finit par se convaincre qu'il était impossible de persuader son fils que cette habitude était nuisible. Cependant, il ne se passait pas de jour sans qu'elle réprimande le petit tigre.
- Regarde tes petits amis. Ils ont de beaux ongles brillants, eux. Ils en sont fiers. Toi, au contraire... Oh, comme cela me fait de la peine! - se plaignait-elle.
- Oh! Je ne fait rien de mal en me mordant les ongles, Maman, répondait-il, et il continuait à se les ronger, sans tenir compte des remarques de sa mère.
Le printemps arriva et, comme d'habitude, le petit tigre alla jouer dans la forêt avec ses petits amis. Ils coururent un long moment. Soudain, l'un d'eux vit un oiseau se poser sur la branche d'un arbre; sans hésiter, il commença à grimper. L'autre ami du petit tigre le suivit, rapide comme l'éclair. Évidemment, notre jeune tigre voulut imiter ses camarades de jeux, mais il n'avait pas d'ongles.
- Ho! Je ne peux pas m'agripper au tronc de cet arbre! Ah, si j'avais des ongles comme eux...- s'exclama le petit tigre. Tout honteux, il alla se cacher derrière un buisson. Tandis que ses amis dévoraient l'oiseau, le petit tigre prit la ferme résolution de ne plus se ronger les ongles. Rien ne vaut l'expérience, mes petits amis.
5- Le Lion et le Petit Écureuil

Il faisait très chaud et le lion décida de chercher un endroit frais pour pouvoir se reposer. Il choisit finalement l'ombre d'un arbre. Soudain, un petit écureuil sortit d'un buisson et passa imprudemment sous le nez du roi de la jungle. Mais celui-ci avait envie de jouer et il se mit à poursuivre le petit écureuil. Le pauvre animal pensa que le lion voulait le manger et, tremblant de la tête jusqu'à l'extrémité de sa queue, il supplia le lion de le laisser en vie.
- Si tu me laisses partir, brave lion, je promets de t'aider à lutter contre tes ennemis - dit l'écureuil, plus mort que vif.
- Ah, ah! Tu veux m'aider, toi, insignifiante bestiole? Allez, va-t'en et ne me fais pas perdre la patience! - répondit le lion avec dédain.
Le temps passa et un jour, l'orgueilleux roi de la forêt tomba dans un piège tendu par des chasseurs; il se débattit avec beaucoup de courage, essayant d'échapper au filet, mais il n'y parvint pas. Alors, le petit écureuil apparut et patiemment, il se mit à couper le filet avec ses petites dents pointues. De cette manière, le lion put se libérer. Se repentant de l'affront qu'il avait fait au petit écureuil, il s'excusa auprès de lui.
- Pardonne-moi, petit écureuil. Maintenant je sais que tout animal, si petit qu'il soit, mérite le plus grand respect. Jamais plus je ne me moquerai de toi, je te le promets - dit le lion.
- Ne t'inquiète pas, brave ami. Celui qui reconnaît ses torts est un sage - répondit le petit écureuil.
Dès lors, tous deux devinrent inséparables et ils purent faire face aux dangers de la forêt.
6- Le Papillon Prétentieux

Petit Papillon était très beau, mais se prenait très au sérieux. Il fallait le traiter comme le Roi du Monde pour qu'il soit satisfait. Quel orgueil, mon Dieu! Il n'avait pas d'amis, car tous ceux qui s'approchaient de lui étaient ridiculisés et méprisés. Il les traitait avec beaucoup de froideur et avec une certaine condescendance qui leur faisait énormément de peine.
- Que fais-tu en ma présence, horrible créature? Ne vois-tu pas que je suis plus beau et plus élégant que toi? - disait-il souvent en se donnant des airs de grandeur.
Sa famille n'échappait pas non plus à ses critiques. Il maintenait ses parents et ses frères à distance comme s'il était descendu du ciel.
- Oui, tu es beau, Petit Papillon, mais tu ne fais pas bon usage de cette qualité. Elle te détruira - l'avertit un sage du bois d'un geste solennel.
Petit Papillon fit peu de cas de ses observations, mais il sentit une légère inquiétude s'emparer de lui. Il respectait ce sage et craignait qu'il eût raison, mais il éloigna cette pensée de son esprit et continua à agir comme d'habitude. Un jour, la prophétie du sage se réalisa. Un enfant rusé le surprit avec son filet et s'empara de lui. Comme il est triste de voir Petit Papillon épinglé dans la collection du petit garçon. Mais avouez qu'il l'a bien mérité. Nous sommes tous traités comme nous le méritons, bien que nous accusions les autres, le destin, Dieu ou la malchance, de nos problèmes. Chacun est l'artisan de son propre bonheur ou malheur sur terre


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افتراضي Petites histoires
قديم 23-12-2008, 19:47 المشاركة 4   

7- Le Canard Prétentieux

Plouf, le canard était un pauvre sot qui se croyait supérieur aux autres. Il prenait de grands airs et était toujours bien propre et impeccablement vêtu.
- Allons, Plouf, viens jouer avec nous dans l'étang! - lui dit le dindon, tout enjoué.
- Bah! Dans l'étang! Pour qui me prends-tu, mon cher? Moi, je suis un canard distingué, l'oublierais-tu? - lui répondit ce grand prétentieux.
Las de tant d'orgueil, ses amis décidèrent de lui jouer un bon tour. Ah, ah! Il allait voir, ce prétentieux! Un jour, alors qu'ils se trouvaient tous près d'un petit ruisseau qui coulait près du village, l'un d'eux se mit à courir en criant:
- Au secours, il y a le feu dans la forêt, au feu!
Sans hésiter un seul instant, PIouf se jeta à l'eau la tête la première; il faillit même se casser le bec contre le fond. Et comme il était sur son trente et un... imaginez, mes amis, comment il sortit de l'eau. Couvert de boue et tout trempé! On aurait dit un clochard.
Ses amis éclatèrent de rire en le voyant; Oh, comme il fut blessé dans son orgueil! Mais cela lui servit de leçon car, après cette aventure, il redevint le petit canard sympathique et simple que tous avaient connu et aimé.
8- Abus De Confiance

Madame Abeille et Madame Fourmi avaient beaucoup d'affection l'une pour l'autre. De plus, la première adorait les aliments que son amie emmagasinait pour l'hiver et Madame Fourmi était folle du miel produit par Madame Abeille. Cela donnait lieu à un fréquent échange de cadeaux.
Un jour, Madame Abeille partit en voyage et laissa les clefs de sa maison à son amie Madame Fourmi.
Au bout de quelques jours, celle-ci fut tentée d'entrer chez la voyageuse pour se gaver de miel, mais au dernier moment, elle se retint:
- Oh, non! Ce serait un abus de confiance, indigne de notre amitié - se dit-elle.
Quelques mois plus tard, Madame Fourmi dut abandonner son foyer à son tour, et naturellement, elle laissa les clefs à son amie intime.
Le lendemain, Madame Abeille pénétra chez Madame Fourmi en se disant:
- Bah! Je suis sûre que lorsque je lui ai laissé les clés de ma maison, elle a profité de mon absence pour piller mes réserves. Mais, elle a su se débrouiller car à mon retour, j'ai vainement cherché et je n'ai pas trouvé trace de son passage. Maintenant, c'est à mon tour et je vais faire un banquet à ses dépens!
Vous le voyez, Madame Abeille était loin d'être digne de l'amitié de Madame Fourmi! n'est-ce pas, mes petits amis, qu'il ne faut pas abuser de la confiance d'un ami?
9- La Pluie et le Beau Temps

Il est difficile de contenter tout le monde; l'histoire qui suit va vous le démontrer.
Dans un village perdu, se trouvait une jolie petite école où se rendaient trois petits chiens et trois petites grenouilles. Ils habitaient très près les uns des autres et étaient bons amis. Évidemment, ils allaient à l'école ensemble et arrivaient toujours à l'heure.
Parfois, avant d'arriver à l'école, des dis****s éclataient. Si le jour était pluvieux, les grenouilles se réjouissaient. Par contre, les petits chiens faisaient la grimace car ils n'aimaient pas l'eau.
- Youpi! Quel bon bain nous allons prendre dans les flaques d'eau! Ah, quelle fraîcheur et quel plaisir! - disait l'une des grenouilles.
- Bah! C'est un jour de perdu. Moi, la pluie me rend triste! - répondait l'un des chiens.
Quand la journée était ensoleillée, c'était tout le contraire qui se passait; les petits chiens étaient fous de joie et les petites grenouilles se sentaient très malheureuses, car elles pensaient que la chaleur et la sécheresse étouffante allaient les torturer.
Vous vous demanderez s'il leur arrivait d'être tous contents. Très simple! les jours gris et couverts, mais sans pluie, ce qui arrivait souvent dans cette région montagneuse faisaient leur bonheur.
Ne vaudrait-il pas mieux accepter la vie telle qu'elle se présente? Ainsi, nous ne serions jamais malheureux.
10- Le Petit Chat Glouton

Il était une fois un petit chat qui aimait beaucoup les sardines; cependant, il était rare qu'il en trouve.
Un jour, un marchand ambulant, qui vendait du poisson, arriva au village. Là, à sa portée, il pouvait voir une caisse entière pleine de sardines! Torturé par la faim, il commença à guetter le vendeur. Pendant un moment d'inattention de celui-ci, le chat sauta sur l'étalage et vola une belle sardine parmi celles qui s'y trouvaient. Furieux, le vendeur se lança à la poursuite du chat. Mais, celui-ci traversa rapidement un pré et arriva jusqu'à un ruisseau qui coulait paresseusement entre les herbes.
Dans ses eaux limpides, le chat vit quelque chose qui le rendit très jaloux; un de ses collègues tenait dans la gueule une sardine plus grande que la sienne. Comment était-ce possible? C'était inadmissible!
Sans hésiter un seul instant, le chat se jeta à l'eau afin de s'emparer d'une aussi succulente sardine. Il comprit trop tard qu'il n'y avait ni chat, ni sardine. En fait, c'était sa propre image déformée et grossie qu'il avait contemplée sur l'eau.
Il dut employer toutes ses forces pour sortir de l'eau et se mettre à l'abri; entre-temps, la sardine avait disparu dans les profondeurs du ruisseau.
Il venait de recevoir une dure leçon et il s'en souviendrait; au lieu de se contenter de la sardine qu'il avait obtenue, il s'était laissé entraîner par l'ambition et la gloutonnerie.
Mes petits amis, souvenez-vous de ce conte pour ne pas commettre la même erreur.
11- La Grande Frayeur de l'Ours Courageux

Il était une fois un ours corpulent et bien proportionné qui vivait dans la forêt et faisait preuve, à tout moment, d'un grand courage. Il pouvait affronter un boa, un jaguar et même un lion. Il mesurait plus de deux mètres et pouvait étrangler un homme en le serrant simplement contre lui.
- Je suis l'ours le plus fort du monde. Je voudrais connaître l'animal capable de me vaincre. Il faudrait être fou pour oser me défier - disait-il souvent avec arrogance à ses collègues.
Derrière son dos, tous cherchaient en vain quelque chose qui puisse le terroriser, mais ils avaient beau chercher, ils ne trouvaient pas de solution.
- II faut admettre que M. Ours est le plantigrade le plus courageux du monde - dit finalement un autre ours qui vivait près du premier.
Un jour, cependant, un violent orage éclata. Les éclairs se succédaient avec une formidable intensité et le tonnerre faisait trembler la terre.
Alors, de petits animaux purent voir avec étonnement comment l'ours courageux sortait de sa grotte en poussant des rugissements de frayeur.
Ils avaient trouvé le talon d'Achille du courageux animal.
12- Le Dinosaure

Dino était un dinosaure gai et joueur qui était apprécié de tout le monde. Il passait son temps à chanter et à danser et il n'arrêtait pas de sauter et de faire des cabrioles.
Il aimait la nature et, conscient de son énorme taille, il prenait soin de ne jamais faire de mal à personne, pas même à un simple moustique.
Un jour, cependant, il écrasa une jolie petite fleur qui ne tarda pas à mourir. Il ne l'avait pas fait exprès, mais une profonde tristesse s'empara de lui.
Les jours passèrent et Dino était de plus en plus abattu et inconsolable. Ses amis, affligés de le voir ainsi, décidèrent de chercher une solution, mais ils ne la trouvèrent pas.
Finalement, une sauterelle pensa à une solution très raisonnable.
- Si Dino a peur d'écraser les fleurs et les petits animaux, qu'il marche sur la pointe des pieds. Ainsi, il ne fera de mal à personne - dit-elle avec soulagement. Tous acceptèrent la proposition de la sauterelle, qui leur parut excellente; à partir de ce jour-là, Dino sauta et dansa en se tenant sur la pointe des pieds.
Sa tristesse disparut, il redevint le dinosaure heureux et aimable qu'on avait toujours connu.


نجيب محفوظ
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افتراضي Petites histoires
قديم 23-12-2008, 19:53 المشاركة 5   

13- La Grenouille et le Bœuf

Il était une fois une grenouille très ambitieuse et très sotte qui n'écoutait personne.
Un jour, un moustique lui dit:
- Ah, si vous saviez! J'ai vu l'animal le plus grand, le plus beau et le plus fort de toute la Terre. Un véritable colosse.
- Bah! - disait-elle - tu exagères, moustique inutile. Personne ne peut être aussi grand, aussi fort et aussi beau que moi. Personne! Évidemment, personne ne prêtait attention à ses paroles car tous savaient qu'elle n'était qu'une prétentieuse. Mais la petite grenouille se croyait, plus que jamais, un prodige de la création.
Un jour où la grenouille se séchait au soleil, près d'une mare elle vit passer un magnifique bœuf lustré. Il atteignait une hauteur considérable et une puissante énergie semblait se dégager de l'animal.
La grenouille, irritée, se mit à respirer profondément afin d'augmenter de volume. Elle se gonfla de plus en plus, jusqu'à ce que les dessins de sa peau soient bien visibles; mais malgré tous ses efforts, elle ne pouvait pas se faire aussi grande que le bœuf.
Alors, elle décida de jouer le tout pour le tout; elle prit son souffle et... poum! la grenouille éclata comme une bulle de savon. Cette grenouille prétentieuse eut une triste fin car elle refusait de s'accepter telle qu'elle était.
Si chacun apprenait à connaître ses propres limites, la vie serait plus facile pour tout le monde.
14- La Colombe et la Fourmi

Rien n'est plus beau qu'une amitié sincère et profonde entre deux êtres, quels qu'ils soient. Voyez plutôt.
Une petite fourmi, qui avait très soif, s'approcha d'une mare pour boire. Elle s'apprêtait à mettre le pied sur un tronc flottant pour boire plus commodément, mais elle glissa et tomba à l'eau. La petite fourmi fut prise de panique car elle ne savait pas nager. Heureusement, une colombe, qui passait par là, vit la fourmi en difficulté et, rapide comme le vent, elle lui jeta une brindille pour qu'elle puisse s'y accrocher. La fourmi put sortir de l'eau sans difficulté. Sa reconnaissance n'eut pas de bornes.
- Merci beaucoup, jolie colombe. Sans toi, je me serais certainement noyée ­ dit la fourmi.
- De rien, mon amie. Nous devons tous nous aider mutuellement. Tu aurais certainement fait la même chose, à ma place - répondit la colombe.
- Bien sûr - admit la fourmi.
La prophétie ne tarda guère à se réaliser, car un ambitieux chasseur découvrit la colombe; il prit son fusil et la mit en joue. Mais à cet instant, il sentit une étrange démangeaison à la main droite et dut rabaisser le canon de son fusil pour se gratter.
Que s'était-il passé?
C'était la petite fourmi qui, en voyant son amie en difficulté, avait piqué la main du chasseur.
Profitant de la distraction du chasseur, la colombe s'envola à toute vitesse. Grâce à la fourmi, elle était saine et sauve. Le tout petit animal avait su à son tour lui rendre un grand service.
Combien de vies pourraient être sauvées de cette façon, grâce à la solidarité des gens?
15- Les Chats et les Souris

On dit souvent que les chats et les souris sont les pires ennemis. Cela doit être vrai, mais dans la vie, il y a toujours des exceptions. Par exemple: l'amitié entre le chat Micifou et la souris Grigris.
Leurs parents s'opposaient à ce que les membres des deux races ennemies se voient, mais les enfants faisaient la sourde oreille et Micifou et Grigris jouaient toujours ensemble et s'amusaient beaucoup.
Quelquefois, ils devaient se rencontrer en cachette, tant les familles étaient fâchées, mais ils ne se décourageaient jamais.
Un jour, Micifou et son papa se promenaient dans la rue quand soudain, de méchants enfants se jetèrent sur eux et commencèrent à les maltraiter: ils leur tiraient la queue et les moustaches et leur faisaient bien d'autres misères encore. Le père et le fils miaulaient tristement mais personne ne venait à leur aide. Micifou, profitant d'un moment d'inattention des enfants, réussit à s'échapper et partit à la recherche de son amie Grigris pour qu'elle l'aide; celle-ci se promenait avec son papa et tous deux coururent vers les enfants qui prirent la fuite, effrayés par les souris. Et c'est ainsi que les deux chats furent libérés. Dès lors, une profonde amitié naquit entre le père de Micifou et celui de Grigris; les deux familles vécurent en harmonie et il n'y eut plus jamais de conflits entre eux.
L'amitié peut créer des liens entre deux races ennemies. En fait, elle est capable de n'importe quel miracle.
16-Le Lion et le Moustique

Il n'y a pas de petits ennemis, dit le proverbe, mais cela, l'orgueilleux lion de la forêt l'ignorait et un beau jour, il se battit avec un moustique.
Il essaya en vain de se défendre, mais le moustique, profitant de sa grande rapidité, piqua droit sur lui et enfonça son dard dans l'échine de son adversaire. L'orgueilleux roi de la jungle se roula par terre, sauta et donna des coups de pattes afin d'essayer d'attraper son attaquant presque invisible, mais tous ses efforts furent inutiles.
Couvert de piqûres et enflé de la tête aux pieds, le lion se coucha par terre et accepta sa défaite. Il avait été vaincu par un animal minuscule.
Gonflé d'orgueil, le moustique s'éloigna en faisant des cabrioles et en tournoyant. Hélas, son triomphe allait être de courte durée, car à quelques mètres de là, il tomba dans une toile d'araignée bien cachée dans les feuillages. Celle-ci, voyant sa proie, s'écria avec mépris:
- Bah! Je croyais avoir capturé un animal plus important.
Et sans perdre un instant, elle le mangea. Vous voyez, petits amis, notre orgueil ne vaut pas grand chose. Alors, ne soyez jamais trop sûrs de vous.
17- Le Pingouin Glouton

Il était une fois, sur une île, un pingouin qui ne pensait qu'à manger. Il passait son temps à pêcher et à déguster ses proies. Il ne prêtait aucune attention aux autres pingouins qui, eux, passaient une bonne partie de la journée à jouer et à faire des excursions dans l'île; ces choses-là ne l'intéressaient pas et il préférait consacrer son temps et son énergie à satisfaire son immense appétit.
Ses parents le grondaient souvent:
- Voyons - disait sa mère - Pourquoi ne t'en vas-tu pas de temps en temps avec tes amis ?

- Non, Maman, je suis trop occupé à pêcher - répondait-il.
- Mon fils, dans la vie, il y a un temps pour chaque chose - lui répondait-elle surprise.
- Ne t'inquiète pas, Maman, je sais ce que je fais - répliquait le pingouin.
Comme il était impossible de le raisonner, ses parents ne s'en préoccupèrent plus.
Par une après-midi de printemps, notre pingouin rencontra un groupe d'amis qui faisaient des acrobaties. Quels magnifiques sauts! Comme ils étaient agiles!
En fait, tous étaient extrêmement adroits et notre pingouin, admirant la beauté de leurs exercices, décida de participer à leurs jeux, oubliant qu'il était trop gros. Comme ils se moquèrent de lui!
Le pauvre pingouin, ridiculisé et méprisé de tous, s'éloigna vers le coin le plus retiré de l'île et resta là-bas plusieurs jours sans manger. Quand il rentra chez lui, il avait retrouvé son poids normal et cela lui avait servi de leçon. Jamais plus il ne mangea avec excès, car il voulait être un pingouin comme les autres.

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